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samedi 1 septembre 2012

La Can-Am à Trois-Rivières en 2013


Il était temps! Hier, je reçois un coup de fil d’un contact pour m’annoncer la nouvelle. Les Capitales de Québec auront enfin de la compétition dans le marché de la province de Québec dès l’an prochain alors que Trois-Rivières fera son entrée dans la ligue Can-Am. La compétition, c’est surtout au niveau de l’acquisition des joueurs canadiens et québécois qu’elle va se faire. Ce qui aura pour effet de diminuer la domination des Capitales, devenus beaucoup trop gros pour la ligue. Aux États-Unis, les joueurs ont l’embarras du choix et la compétition est forte entre les équipes pour attirer les meilleurs joueurs américains disponibles.   

Bons marchés, mauvais proprios

Comme dans tout circuit professionnel mineur digne de ce nom, la Can-Am, a sa part de difficulté au niveau de la stabilité de ses concessions. Le phénomène existe aussi dans le baseball affilié. Les marchés potentiels sont simplement plus restreints dans les circuits indépendants en raison des contraintes géographiques liées aux distances des voyages en autobus. Il y a longtemps que Miles Wolff espérait une autre équipe au Québec pour faire le lien vers le reste du Canada. Trois-Rivières tombe à point alors que l’ultime projet de Miles Wolff est de lancer une ligue canadienne. Dernièrement les Tornadoes de Worcester sont tombés en tutelle de la ligue alors que le propriétaire de l’équipe a accumulé les dettes. Pas question pour Miles Wolff et les proprios plus sérieux de la Can-Am de laisser une équipe sans payer ses joueurs et ses dettes d’opération. La ligue paiera. Worcester est une excellente concession, tout comme Brockton et North Shore l’étaient. Trois très bons marchés du baseball indépendant. Dans les trois cas, trois mauvais propriétaires, dont un trop riche, qui se croyait plus important que la ligue et ses pairs.  

Nouveau visage

L’arrivée de Trois-Rivières va changer le visage de la Can-Am. Elle va ouvrir la porte au reste du marché canadien. Je n’ai pas de doute sur les possibilités de cette ville dans un circuit professionnel de baseball. Avec un marketing pourri, une organisation farfelu et absente, des commanditaires méfiants, les défunts Saints de la toute aussi défunte Ligue Canadienne de Baseball, réussissaient à attirer près de 750 personnes avec des joueurs non-impliqués dans la communauté par surcroît. Pas la faute des joueurs mais de l’organisation toute croche qui n’avait même pas pensée fournir des balles aux joueurs pour leur premier entrainement. Je le sais, la bouche du cheval me l’a dit à l’époque. En plus, l’équipe ne jouait que 4 jours par semaine et son rival québécois, les Monarchs de Montréal, n’avait pas de domicile. Imaginez maintenant ce que peut faire une organisation sérieuse avec un Commissaire présent qui est le Pape du baseball indépendant en Amérique? Ajoutez à ça, un rival présent et à la fois coopératif.

Le baseball a toujours été bien implanté à Trois-Rivières. Il y a des racines profondes. Les Aigles ont eu du succès dans la ligue Eastern alors filiale AA des Reds de Cincinnati. Ils en ont eu aussi dans diverses ligues séniors et bien sûr, junior.

Bravo aux gens de Trois-Rivières! Vous êtes une longueur d’avance avant…Montréal.   

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