Lors de son premier match historique aux
qualifications de la Classique Mondiale
de baseball, l’équipe de France a dû s’avouer vaincu face à l’Espagne, au compte de 8 à 0.
Le partant des Bleus, Patrice Briones en a eu
plein les bras dès la première manche quand il a vu ses opposants prendre les
devants 2-0 à ses dépens. L’offensive espagnole a marqué trois autres fois en
deuxième et encore deux à la troisième pour porter la marque à 7-0. Avec un
pareil coussin, Nick Schumacker avait toute la marge de manœuvre dont il avait
besoin pour travailler. Il a d’ailleurs excellé tout au long des 6.1 manches qu’il
a officié au monticule. Il a joué les radins en ne concédant que 4 maigres
coups sûrs et 2 buts sur balles.
Après la troisième, la relève de la France a fermé la porte.
Thomas Melley et Anthony Piquet n’ont perms à aucun adversaire de toucher le
marbre. Thomas Langloys a terminé la rencontre en allouant un long circuit à
Barboro Canizares. Une claque en solo pour le compte de 8 à 0.
Offensivement, les Français n’ont pu créer quoi
que ce soit. Une belle occasion a été raté de s’inscrire au pointage en deuxième
avec deux coureurs sur les buts et un seul retrait, mais ils ont été incapables
de pousser un des leurs à la plaque payante. Les Bleus n’ont pas été assez
patients au bâton. Ce qui a permis à Schumacker de se rendre jusqu’en début de
septième. Dommage car personne n’a vraiment eu l’air fou dans le rectangle des
frappeurs. Il y aurait eu moyen de générer quelque chose. Hanvi a été le
meilleur. Il a frappé un simple, soutiré un but sur balles et il a été solide
défensivement.
Justement, si défensivement, l’Espagne a bien
fait, la France
a aussi démontré être capable de tenir son bout malgré quelques ratés. C’est d’ailleurs
à la défensive qu’on doit l’accomplissement d’avoir évité l’affront du Mercy
Rule. Quelques belles pièces d’Emmanuel Garcia, et de Frederic Hanvi. Un jeu de
synchronisme entre le lanceur Anthony Piquet et l’arrêt-court Maxime Lefevre a
permis de prendre un coureur à contre-pied au deuxième. Ajoutez un superbe
double-jeu, tourné par Luc Piquet et Maxime Lefevre qui s’est terminé dans le
gant de René Leveret au premier but. Boris
Marche a aussi montré de l’aplomb derrière le marbre.
Une mention honorable au partant Patrice Briones.
Le vétéran s’est battu, et a chèrement vendu sa peau. Malgré un répertoire
limité, il a puisé dans ses ressources de vieux loup pour se sortir d’impasse. Un
bon guerrier qui aurait cependant dû gérer ses émotions.
Malgré le pointage, Équipe France n’a pas à
rougir de sa performance. Ils ont vraiment essayé. Plus de confiance, et un ou
deux lanceurs aguerris auraient changé l’allure de ce match. Le manque d’intensité et d’enthousiasme
étaient palpable. Il manque beaucoup moins de chose qu’on pourrait l’imaginer à
cette formation. L’avenir peut être prometteur. Pour l’instant, l’avenir c’est maintenant face à l'Afrique du Sud..
Aujourd’hui, ce n’est pas le moment des
critiques. C’est le temps de savourer cette première peu importe le résultat au
tableau. La France
est là où elle n’a jamais été, et elle s’est bien défendue. Chapeau!
Les premières
historiques
Patrick Briones a obtenu le premier retrait sur
des prises de la France
aux qualifications de la WBC.
Il a accordé le premier but sur balles à Barbaro Canizares,
le premier coup sûr à Engel Beltre, le premier point produit à Yunesky Sanchez
et le premier point à Engel Beltre.
Thomas Langloys a concédé le premier circuit à Barbaro
Canizares.
Le premier
but sur balles de la France
revient à Emmanuel Garcia. Le premier coup sûr appartient à Carlos Hereaud.
Qui aurais pu prédire il y a quelques années que la France serait sur le même terrain de balle que Cuba, République Dominicain, Canada et USA. Le programme de la France a évolué en pas de géant. Je pense que la Fédération Française et l’équipe de Rouen y est pour beaucoup ils ont su développé leurs joueurs et être au bon endroit au bon moment. Rouen est en train de crée une dynastie. Le nom des Huskies et connu non seulement en France mais aussi a travers l’Europe, l’Asie et maintenant l’Amérique du Nord. Combien d’équipe de la France peut dire qu’ils ont expatrié des joueurs pour évoluer en Amérique du Nord.
RépondreSupprimerIl reste beaucoup de travail à faire, mais ça bouge du moins. En ce qui concerne Rouen; Définitivement, ils font office de leaders dans le baseball en France. Malheureusement, leur domination, n'est pas nécessairement une bonne chose pour l'ensemble du baseball français. Bien sûr, ce n'est pas leur problème, et encore moins de leur faute, mais ça laisse présager un manque d'adversité également. Je ne suis pas certain que c'est bon pour attirer l'intérêt des curieux (lire de futurs fans potentiels). L'exploit demeure remarquable.
RépondreSupprimerIt’s nice to see the love for the game is shared in France. It's been so nice to be able to see these games and meet some of the players and coaches. The French players love the game as much as our own kids do. France is defiantly not a power house right now however they are playing with heart and that is what it’s all about. Playing with your heart when you are the underdog is the essence of the “American way”. We love the underdog here, that is our Achilles heel.
RépondreSupprimerMy sons and daughter are half French and my wife and I have worked very hard to share the love we have for each other’s countries with our children. Our kids play and watch soccer on TV and we root for PSG!
When we share sports, we share our lives, when we share our lives we grow closer. France has always been there for the US and the US will always be there for France.
Next year I hope my son will get a chance to play for the French International U14 team in his 2nd country where his French Cousins, Uncles and family can see him play.
Maybe one day we will sing “Take me out to the Ball park in France”. John-
https://twitter.com/johnlwpb
I appreciate your comment John. For my part i'am french canadian, but i'am sure the readers from France will also appreciate a comment like this.
RépondreSupprimerDefinitely baseball is perfect.
Merci John!