C’est ce soir au stade Municipal que débutera
la série finale opposant les Jackals du New Jersey aux Capitales de Québec. On
ne pouvait demander mieux comme série. Pour la première fois de son histoire,
la finale de la ligue Can-Am se jouera au meilleur de sept rencontres.
Encore une fois, on peut s’attendre à ce que la
bruyante et hostile foule du stade joue son rôle. Les Caps en auront bien
besoin. Les Jackals sont coriaces, furieusement dévastateurs en attaque avec
Francisco Carabello en tête, secondé par Angel Berroa, Nick Giarraputo et Bryan
Sabatella. Le milieu de leur avant-champ est supérieur défensivement à celui de
Québec. Mais ils sont peu mobiles au champ extérieur. Ils ont une bonne
rotation avec les gauchers Isaac Pavlik et Chris Clark. Ils ont aussi deux
excellents droitiers en Steve Fox et Kyle Greenwalt. Dans l’enclos, le gérant
Joe Calfapietra utilisera sans doute à outrance, Jake Hale, Mike Ness, son
gaucher Jeff Gogal pour préparer la table à Keith Cantwell. Dans le cas de
Ness, faudra voir si on ne lui accordera pas un départ.
La tâche ne sera pas facile pour les Capitales.
Mais ils ont de quoi répondre présent. Leur monticule est légèrement supérieur
à celui du New Jersey. Jeff Duda est le
lanceur de l’année dans la
Can-Am , Karl Gélinas est dans une forme splendide Chris Jones
peut tenir son bout et Bryan Rembisz est un guerrier. Leur enclos est moins
dominant, mais il a plus de profondeur. Tony Davis, le seul gaucher du
monticule fait des merveilles depuis sa venue à Québec pour appuyer le closer
T.J. Stanton. Il aura fort à faire avec les puissants frappeurs des Jack’s.
Offensivement, René Leveret, Jonathan Malo,
Sebastien Boucher, Ivan Naccarata, Josué Peley et Steve Brown sont des menaces.
L’arrêt-court Naccarata devra jouer du gros baseball. C’est un joueur clé qui
peut transformer un match. L’intensité devra monter d’un cran. Les Caps sont
assurés de leur place en séries depuis longtemps. Il faudra remettre le focus
pour jouer sous la pression de gagner.
Mon choix? Les Jackals du New Jersey en 6. Mon
cœur saigne…mais que voulez-vous. Bonne chance quand même les boys!
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