kogs

kogs

jeudi 30 mai 2013

De nouvelles étoiles

(Photo:AP)
Une nouvelle génération de joueurs est en train de voir le jour dans les majeures. Plusieurs ont déjà un impact sur les succès de leur équipe. Ce ne sont pas nécessairement ceux qui étaient considérés comme des « top prospects » qui font leur marque. Certains joueurs se développent plus tard que d’autres. L’influence d’un gérant dans les mineures, ou une fois dans les majeures, voir même d’un coéquipier peut transformer un jeune repêché sur qui on avait plus ou moins d’espoir. L’équipe peut aussi faire toute la différence. Un joueur qui gradue dans une équipe déjà bien garnie de bons joueurs, aura plus de facilité et moins de pression que s’il arrive comme le sauveur de la concession. L’attitude et les traits de caractères sont aussi des aspects qu’on échappe trop souvent.

Voici à quoi ressemble mon équipe d’étoiles des nouveaux.

On commence au monticule bien sûr. Tout de suite le nom de Stephen Strasburg, nous vient à l’esprit. Patrick Corbin des Diamondbacks connaît une superbe saison, tout comme Matt Harvey des Mets. Mais il faut regarder les antécédents pour s’assurer de parler d’un lanceur étoile. C’est pourquoi, Matt Moore obtient mon poste de lanceur partant. Les autres seront probablement des vedettes également, mais Moore a déjà démontré une partie de son savoir dans un passé récent. Ce qui en fait une valeur plus sûr à ce moment ci. Un lanceur capable de tirer son épingle du jeu en situation critique et lors de matchs clés. Ce qu’on ignore chez les précédents. En relève Robbie Ross des Rangers du Texas, impressionne. À sa deuxième année, le gaucher est très difficile à frapper. Même les droitiers en ont plein les bras avec lui. Sa moyenne de points mérités (MPM) est à 0.42 cette saison après une très bonne première campagne en 2012. Le closer sera tout juste devant Adisson Reed des White Sox de Chicago, l’excellent Tom Wilhelmsen des Mariners. Un lanceur dominant qui a réduit son nombre de passes gratuites cette saison. 11 sauvetages en 12 occasions une MPM de 0.45 et l’adversaire frappe pour une anémique moyenne de .118 contre lui.

Derrière le marbre, Carlos Santana est un frappeur redoutable. Ce qui lui donne beaucoup de publicité. Mais il n’est pas une merveille défensive. Salvador Perez des Royals de Kansas City lui est supérieur, bien qu’il aura à polir son jeu. Ce n’est pas non plus un manchot au bâton comme en fait foi sa moyenne de .311.

Au premier coussin, on vous a déjà parlé de Paul Goldschmidt, la semaine dernière. Il est le récipiendaire de ce poste dans cette équipe d’étoiles. Il est suivi de près par Yonder Alonso des Padres de San Diego et par Freddie Freeman des Braves d’Atlanta. C’est rafraichissant de voir trois nouveaux joueurs, développés à cette position au lieu des vétérans usés, recyclés en premier but pour garder leur bâton actif.     

Au deuxième but, le choix n’est pas facile. José Altuve, Jason Kipnis, Jedd Gyorko, Dustin Ackley et Josh Rutledge sont tous déjà bien établis malgré 2 saisons et moins d’expérience. Altuve est celui qui a démontré le plus de constance en attaque, mais il est aussi très solide en défensive. Jason Kipnis le suit de très très près. C’est donc au joueur des Astros de Houston que revient le poste.

Au troisième but,  Manny Machado, Todd Frazier et Josh Donaldson sont trois joueurs bien implantés après seulement deux saisons. Les trois joueurs ont beaucoup de succès en attaque et en défensive. Mais la palme revient à Kyle Seager des Mariners de Seattle. Un gant fiable, un frappeur sélectif et un solide cogneur qui produit sa part de point.
À l’arrêt-court, Pete Kozma, Sterlin Castro et Brandon Crawford se voient glisser derrière, Jean Segura. Bon en défensive, un joueur très mobile dont les erreurs sont souvent le résultat d’une balle qu’un autre n’aurait jamais rejoint. Un frappeur constant avec de la vitesse. Il aurait avantage à faire preuve de plus de patience. Mais il est encore jeune. Pour l’instant, il est sur cette équipe.

Dans la gauche, on n’a pas besoin de penser longtemps. Bryce Harper est mon choix. Il est quand même accompagné de Starling Marte des Pirates de Pittsburgh. La puissance de Harper lui donne une longueur d’avance. Il impressionne par sa patience au bâton. Il n’est pas facile à retirer sur des prises. On le sait capable de transformer un match à lui seul.

Au poste de voltigeur de centre, on a un autre choix facile. Mike Trout est tout fin seul dans les joueurs peu expérimentés. Seul? Pas tant que ça. Lorenzo Cain des Royals et A.J. Pollock des D-Backs sont aussi de bons joueurs. Trout, lui, est tout simplement excellent! Il peut tout faire sur un terrain.

Dans la droite, le choix n’est pas compliqué. Il n y en a qu’un qui s’impose chez les nouveaux. Norichika Aoki a 31 ans, mais il n’a qu’une saison dans les majeures. Il domine les voltigeurs de droite pour la moyenne au bâton à .315. Il n’est pas mauvais en défensive non plus.

Pour le poste de DH, nous n’avons personne. Si ce n’est de Jesus Montero qui vient d’être retourné aux mineures.


Vous remarquerez que plusieurs de ces joueurs, n’ont pas mis de temps à s’imposer parmi les meilleurs à leur position. Certains ne seront pas des supers vedettes, mais seront sans doute sur l’ensemble de leur carrière de très bons joueurs, ou au minimum de bons joueurs. On peut aussi constater qu’il y a de la compétition à plusieurs postes. Vous pouvez aussi ajouter à ces joueurs, d’autres qui ont à peine plus d’expérience comme Andrew McCutchen par exemple. La relève est bien en place pour nous soulever de nos sièges dans les prochaines années. 

lundi 27 mai 2013

Casque pour lanceur

J.A. Happ des Blue Jays de Toronto est le dernier lanceur à avoir été atteint à la tête par une balle retournée en flèche. L’an dernier Brendan McCarthy avait subi le même sort à Oakland. Des images qu’on déteste voir. Les lanceurs sont vulnérables après avoir effectué leur motion vers le marbre. En déséquilibres, ils ne sont pas en position de réagir pour se protéger adéquatement.

La mesure peut vous paraître farfelue, mais il serait temps de considérer que les lanceurs portent un casque. On demande bien aux instructeurs sur les buts d’en porter un alors qu’ils ont beaucoup plus de temps pour réagir à une balle en flèche. Et ils ne sont pas en déséquilibre.

Il y a de plus en plus de lanceurs atteints par une balle frappée à travers le monticule. Les lanceurs lancent avec plus de force qu’autrefois, et la balle revient aussi plus vite qu’aux époques précédentes. Vous remarquerez également qu’on voit moins de lanceurs qui terminent leur motion afin d’être prêt en défensive. Les dépisteurs ont axé sur la puissance des bras. Automatiquement, les lanceurs de puissance, poussent et tombent d’un côté ou de l’autre du monticule, et moins face au marbre.


Il faudra sérieusement penser à protéger les lanceurs. L’idée du casque, n’est tellement pas stupide qu’elle fait tranquillement son chemin. Il y a même un prototype de casque qui a été testé par McCarthy. Ce dernier croit qu’on ne doit pas obliger les lanceurs à porter une protection. C’est à eux de décider et d’en faire le choix. Il est probable que dans les années à venir, on va tenter de trouver le meilleur équipement possible. Pour l’instant, le prototype est un peu lourd et il a tendance à débarquer de la tête. Certains suggèrent d’y ajouter une tige de protection faciale, un peu comme pour les casques de botteur au football. L’important, c’est de conserver le confort des artilleurs. Au niveau des majeures, il suffit de peu de chose pour changer la mécanique d’un lanceur. Les spécialistes de l’innovation ont donc un défi de taille devant eux. Allier, protection, confort et mécanique. Je leur fais confiance là-dessus. Pour ce qui est de son adoption par les joueurs, c’est une autre histoire.  

jeudi 23 mai 2013

Retour au chaud dans le hot corner



Todd Frazier (Photo: Getty)
La position de troisième but, demande un bras puissant et des réflexes de chat. Au milieu des années 2000, cette position a été négligée par les organisations du baseball majeur. Il était très difficile de trouver un joueur capable d’allier toutes les qualités traditionnelles exigées pour cet important poste. C’est ainsi que plusieurs joueurs de troisième but se sont retrouvés à une position qui n’était pas la leur au départ. On qu’a`penser à Alex Rodriguez, Brandon Inge ou Michael Young. Cependant, la tendance change. Une nouvelle génération de joueurs de troisième but solide voit le jour. Ce qui nous ramène à la belle époque, de Mike Schmidt, Tim Wallach, Ron Cey, Gorges Brett, Buddy Bell, Bill Madlock, Wade Boggs, Pete Rose, Craig Nettles et j’en passe. Des frappeurs redoutables et pour certains d’entre eux, dotés d’une flexibilité poétique.

Depuis quelques saisons déjà, on apprécie, Ryan Zimmerman, Chase Headley, Evan Longoria et David Wright. Quatre joueurs qui ont plusieurs bonnes saisons devant eux. Mais plus récemment on a l’occasion de voir d’autres joueurs très prometteurs dans le « hot corner. » Parmi eux, Mike Moustakas des Royals de Kansas City, Josh Donaldson des A’s d’Oakland, Manny Machado des Orioles de Baltimore, Todd Frazier des Reds de Cincinnati, Wil Middlebrooks des Red Sox de Boston, Lonnie Chisenhall des Indians de Cleveland, Kyle Seager des Mariners de Seattle et Chris Johnson des Braves d’Atlanta. Quelques-uns de ces joueurs ont toutefois du mal à s’établir dans les majeures. C’est le cas de Chisenhall et Moustakas. Le potentiel est présent chez ces deux joueurs. Leur organisation respective, compte beaucoup sur eux. Peut-être trop. Ces deux joueurs ne sont pas encore assez entourés pour pouvoir être libérés d’une partie de la pression qu’on leur a mit sur les épaules. On leur a fait savoir qu’avec eux, on pouvait maintenant espérer davantage. Comme s’ils allaient être la pièce maitresse à une participation aux séries après des années de misère de leur équipe. Il faudra être encore patient, sinon, il faudra faire une croix sur ces deux joueurs.

En ce qui concerne les autres, ils ont leur part de succès. Donaldson connaît tout un début de campagne, et Manny Machado se conduit déjà comme un joueur bien établi. Seager est un joueur de troisième but typique avec de la puissance et un gant fiable. Middlebrooks tire son épingle du jeu mais devra s’améliorer défensivement, Chris Johnson remplace adéquatement Chipper Jones, si on prend pour acquis qu’on peut le remplacer. Quant à Todd Frazier, il a largement contribué à la conquête du titre dans la Centrale de la Nationale l’an dernier quand il a remplacé Scott Rolen et Joey Votto. Sa performance a permis aux Reds d’aligner des victoires malgré les absences de leurs deux joueurs. Il est aussi une véritable muraille au troisième coussin.

À ces derniers joueurs, on ajoute les quatre mentionnés précédemment, mais aussi d’autres comme David Freese, Pablo Sandoval, Miguel Cabrera, Adrian Beltre, Michael Young, Pedro Alvarez, Connor Gilaspie, Kevin Youkilis, Matt Dominguez, Brett Lawrie, Aramis Ramirez et Placido Polanco. Il n y a pas de doute que la position de troisième but est de retour en santé. 

mardi 21 mai 2013

Le Golden Boy de l'or en barre

(Photo US pressewire)
Dans l’ombre de Joey Votto, le jeune joueur de premier but Paul Goldschmidt des Diamondbacks de l’Arizona fait son chemin. Il est l’une des raisons des succès de son équipe cette saison. Il est présentement dans le top 5 dans les trois importants domaines que sont la moyenne au bâton (.329), les circuits (12) et les points produits (36), en route vers une saison de rêve.

Goldy a fait ses débuts en 2011 dans les majeures. L’an dernier, était sa première saison complète où il a démontré avoir le potentiel nécessaire pour être un joueur de premier plan. C’est un naturel qui compte plusieurs atouts à son jeu. L’une de ses plus grandes qualités, c’est sa capacité d’ajustement et sa compréhension du jeu. Il est mobile défensivement, il a de la puissance, et il n’est pas une tortue sur les sentiers. Goldschmidt est en effet capable de voler quelques buts ici et là durant une saison. L’an dernier, il a obtenu 14 larcins. La plus grande interrogation avec lui, c’est de savoir s’il peut demeurer constant. Il ne faut pas oublier qu’il frappe de la droite. Ce qui est plutôt inhabituel pour un joueur de premier but avec de la puissance. Pour l’instant, il s’en sort très bien comme sa moyenne en fait foi à .329 et l’an dernier à .286. D’ailleurs, il frappe mieux les droitiers que les gauchers cette saison. Il est un tout petit peu trop souvent retiré sur des prises, mais il n’est pas là pour accumuler des buts sur balles. Sauf…quand il se présente comme premier frappeur d’une manche. Goldy devient beaucoup plus patient. Il a d’ailleurs soutiré 16 buts sur balles comme premier frappeur pour débuter une manche. Il en compte 23 au total. Voilà une autre preuve de sa compréhension du jeu, et de sa capacité à s’ajuster aux situations, tout comme il le fait avec les lanceurs. Malgré ses 43 retraits au bâton, il est avec Shin-Soo Choo et Chris Davis l’un des trois seuls joueurs dans les 40 plus retirés sur des prises a maintenir une moyenne de présences sur les buts d’au-delà de .400. Autre fait intéressant dans son cas, il peut frapper tout les tirs sans trop de difficulté. Son principal problème est avec les tirs à l’extérieur.  

Ce qui reste à savoir, c’est l’impact qu’il peut avoir avec une équipe en course pour une place en séries. Comment se comportera t-il sous pression lors du mois de septembre lorsque le feu sera pris dans la cuisine? C’est là qu’on saura si le jeune de 25 ans, pourra compenser l’inexpérience par des nerfs d’acier. C’est là qu’on verra si le très bon joueur peut devenir un grand joueur. 

jeudi 16 mai 2013

Play Ball Québec!


C’est ce soir que les Capitales de Québec vont entreprendre leur 15ème saison dans le baseball indépendant. Une neuvième comme membre de la ligue Can-Am. Jusqu’à présent, l’aventure dans la Canado-Américaine, est plutôt concluante avec cinq titres dont quatre consécutifs. La saison qui s’amorce ce soir pourrait être historique. Quiconque remporte cinq championnats consécutifs, entre dans la légende. Et ça, peut importe le calibre.

Pour l’occasion ce soir, les Capitales seront les hôtes de la toute nouvelle concession des Aigles de Trois-Rivières. Les Trifluviens seront bien dirigés par les Québécois, Pierre-Luc Laforest et Maxime Poulin. Si on connaît bien Laforest, le nom de Poulin ne vous dit peut-être pas grand-chose. Hélas, on n’est pas prophète dans son pays. Un gars de la Beauce pourtant. Maxime Poulin était le joueur concession à Winnipeg chez les Goldeyes. Un bon joueur d’arrêt-court avec beaucoup de vitesse qui jouait très bien son rôle de premier frappeur là-bas.  Les amateurs de Trois-Rivières qui auront la chance de lui parler, ne devraient pas hésiter à échanger avec lui sur le baseball. Il en vécu des choses tout au long de sa carrière chez les pros. Un athlète sympathique en plus. Il en va de même pour Laforest.

Sur le terrain, les Aigles manquent d’expérience sur le monticule. Mais les jeunes artilleurs, seront dirigés par le vétéran canadien, Emerson Frostad. Ils pourront aussi compter sur l’excellent gant de Josh Colafemina. Brett Flowers pourrait aussi être une belle prise pour Laforest, si jamais il retrouve sa constance de 2011 à Sioux City. Drew Miller en est un autre qui n’a pas joué l’an dernier, mais qui a le potentiel pour donner un bon coup de main en attaque. Il reste encore un poste de Vétéran à combler, et vous pouvez parier que Laforest tentera de se dénicher un lanceur expérimenté pour le remplir.

Quant à Québec, Patrick Scalabrini n’aura guère plus d’expérience sur son monticule. Karl Gelinas étant le seul vétéran de son personnel d’artilleurs. Toutefois, Jeff Duda, est un LS-2 qui a quand même du vécu chez les pros. C’est aussi un lanceur très solide. On connaît l’aplomb de Bryan Rembisz et ils ont mis la main sur le produit des Mets de New York Jeff Kaplan. Un releveur qui a évolué au niveau AA qui aimerait bien retrouver son rôle de partant. Faute d’être très expérimentée, la rotation sera quand même aguerrie. Chez les releveurs ça sera plus compliqué  Mais il sera toujours temps d'apporter des ajustements au personnel si le besoin se fait sentir en cours de route. Les Caps seront très solides derrière la plaque avec trois receveurs qui ont beaucoup de métier. Patrick D’aoust, Josué Peley et un autre ex des Mets, Jean-Luc Blaquière qui a joué au niveau AAA se partageront le travail. Il y aura de la place pour l’un d’entre eux chaque soir comme frappeur désigné. Sébastien Boucher sera aussi de retour, tout comme René Leveret, Jonathan Malo et Jeff Helps.

Chez les nouveaux, le Québécois Dany Deschamps sera le réserviste au champ extérieur alors que le Français Maxime Lefevre jouera le même rôle à l’avant-champ. Il se pourrait même qu’on le voit plus souvent qu’on ne l’imagine au poste de troisième but. Lefevre est le deuxième français après Anthony Cros a joué pour les Capitales.

C’est donc ce soir que la saison va se mettre en branle dans la Can-Am. Un match historique entre Québec et Trois-Rivières. Le début d’une grande rivalité. Le Québec est baseball aujourd’hui. Bonne chance à nos deux équipes dans leur conquête du trophée Arthur E. Ford.

mardi 14 mai 2013

Québec, Montréal, deux mondes


Je suis de la ville de Québec. Si vous ne le saviez pas, vous êtes maintenant au courant. Voilà, c’est réglé. Mais le but de cet article, n’est pas d’écrire une autre page redondante de la rivalité entre Québec et Montréal. Je laisse ça à nos péquenots bien de chez-nous, assis sur la galerie avec leur .12 à gros sel. Si ça ne vous fait rien, je vais garder ma tête pour une analyse qui se tient debout.

Les deux villes, ont souffert de la perte d’une équipe sportive majeure. Pour une raison obscure, la perte des Nordiques de la Ligue Nationale de Hockey à Québec a fait beaucoup plus de dommage dans le moral collectif que le départ des Expos à Montréal. Il faut dire qu’on a bien travaillé pour vous marteler que le baseball majeur était malade avec des salaires complètement fous. C’est vrai qu’un peu plus de deux fois le salaire d’un joueur de hockey, avec le potentiel de quatre fois plus de revenus aux guichets, un contrat de télé à des années lumières de celui du « gouret », et des revenus publicitaires à ne plus savoir où les mettre, c’est quand même plus débile que dans la ligue la plus pauvre du sport. Mais bon quand une vache à lait a de l’influence dans les médias, on a parfois droit à des commentaires et des analyses d’une intelligence douteuse.

Québec mène la charge et change

Or, quand les Nordiques ont quitté, je me souviens que le soir même de l’annonce définitive, j’étais dans le stationnement du stade Municipal. J’allais assister à un match de baseball de la LBÉQ. En regardant vers la haute ville, j’avais une boule dans l’estomac. MA ville venait de perdre son âme. L’atmosphère était triste par cette belle soirée ensoleillée. Nous étions pourtant plus de 2 000 dans les gradins, à faire suer les bénévoles qui ne savaient plus où donner de la tête avec tout ce monde qui les avaient surpris. Sans le savoir ce soir là, les gens de Québec venaient peut-être de mettre la première pierre à ce que l’on sait aujourd’hui. Des gens s’étaient déplacés pour aller encourager leur équipe de baseball junior. On avait besoin de sentir d’autres émotions. Et quoi de mieux que ce sport qu’est le baseball pour nous réconforter? Plus tard dans l’été, ce fut 3200 paires de fesses qui s’entassaient dans les gradins. Le même automne plus de 10 000 en faisaient autant au stade du PEPS pour voir le Rouge et Or au football universitaire canadien. Ont ensuite échoué au hockey, les Rafales de la Ligue Internationale et les Citadelles de la Ligue Américaine. Mais les Remparts ont pris le relais avec le succès que vous connaissez. Même la ligue Nord Américaine de Hockey a rempli le Colisée. Le Challenge Bell de Tennis a été choisi pat l’ATP meilleur tournoi au monde de sa catégorie, les Capitales de Québec, sont nés dans la Ligue Northeast; Un circuit indépendant. Le Rouge et Or frôle maintenant les 20 000 spectateurs. Certains rêvent d’une concession dans la Ligue Canadienne de Football, et on attend le retour de nos Nordiques. MA ville a retrouvé sa splendeur, ses sourires et sa belle folie. Elle a toutefois beaucoup changé. Le paysage n’est plus tout à fait le même. Les édifices commerciaux, les condos, les maisons poussent comme des champignons. Un nouveau maire, une nouvelle administration municipale, ont grandement contribué. Mais aussi, une population qui en a eu assez d’être toujours raisonnable quand venait le temps de dépenser de l’argent public alors qu’ailleurs, on pigeait dans les subventions du gouvernement. Une population qui a décidé d’embarquer derrière ce qu’elle avait, sans regarder le sacro-saint calibre pour s’amuser comme le font les Américains avec leurs équipes universitaires et leurs équipes de circuits mineurs. 

Montréal ne sait plus

Pendant ce temps, Montréal, ne sait plus où elle se situe. La ville tombe en ruines, son stade de baseball qui n’en était pas un à l’époque, ne sert plus à grand-chose. Elle se salit, manque de propreté et aussi de netteté pour ne pas dire d’honnêteté. Plus rien ne ressemble à ce Montréal qu’on aimait. Pourtant, le moral est plutôt bon. Comme si on avait décidé que c’était bien d’être passé second derrière Toronto, et de couler à pic devant les autres grandes villes d’Amérique. On se plait à être les négligés. On est devenu la Regina de l’est au lieu d’être encore la New York du Canada. 

On ne sait plus qu’est-ce qui attire les gens à Montréal. Se retrouver au coin de St-Denis et Ste-Catherine pour regarder le monde passer bien assis sur une terrasse? On peut faire ça à Philadelphie, vous savez, ou même à Baie-Comeau le long du sentier pédestre avec vu magnifique sur le fleuve en plus. Aller y voir se produire un artiste québécois lors d’un des nombreux festivals? Certainement pas, si je suis un voisin du sud, et pourquoi je partirais de Rimouski quand il viendra chez-moi de toute façon? Y visiter le Biodôme? Bien pourquoi pas Marineland ou même les zoos de San Diego et St-Louis? Le Vieux Montréal? Je ne voudrais pas vous faire suer, mais je vais rester chez-moi ou même aller à Boston ou Nantucket. Voir un spectacle permanent de renommé international comme Elvis Story à Québec ou Cats sur Broadway? Non plus. Magasiner dans les grandes boutiques? Encore là, New York passe loin devant, et même Québec, Capitale Nord-Américaine du shoping avec le plus grand nombre de magasins et de boutiques par habitant. Bref, Montréal s’amuse localement avec ses festivités pour sa propre population. Elle n’a plus rien de différent avec Cleveland, Detroit, Pittsburgh, Atlanta ou Oakland.

Qu’est-ce qui nous attire encore à Montréal? Le Festival International de Jazz! Ah! Là, juste là…on s’approche! Le Grand Prix de Formule 1! Voilà deux activités qui accrochent non seulement les Montréalais, mes les gens de toute la province et du monde entier. Mais cette ville a besoin de plus que ça. Ce n’est pas l’Impact de la MLS qui fera faire un détour aux gens. Entendons-nous. C’est bien que Montréal soit dans la MLS. C’est même très bien si l’équipe a du succès aux guichets. Mais il faut quelque chose qui attire les gens de façon perpétuelle. Comme les Expos le faisaient. On allait aux Expos de partout en province, du Canada et des États-Unis. On en profitait pour y passer la fin de semaine. Ce sport fait partie de NOTRE culture. 

Sans émotion

Une équipe majeure de sport n’est pas tout dans une ville. Québec l’a prouvé. C’est peut-être même pour ça qu’on se sent si près du retour de la LNH. Montréal peut vivre sans équipe de baseball majeur, mais elle doit avoir une boule dans l’estomac. Ça doit lui faire mal d’avoir perdu son équipe. Ce qu’on ne sent pas chez le Montréalais. Oui, je sais, VOUS, ça vous fait mal, mais LE Montréalais lui? Quand Québec a perdu son équipe, les gens ont vécu un deuil. Ils se sont ensuite tournés vers le hockey junior. « Ok, on est en maudits! Vous nous avez enlevé notre équipe, mais vous ne partirez jamais avec notre amour pour ce sport! » Voilà, le message que les gens de Québec ont lancé à tout le monde. C’est ce message que j’attends et que je n’entends pas après ces années sans baseball majeur. Les Expos, c’était l’équipe de tout le Québec. C’est ce qui réunissait les amateurs de sports de Québec et Montréal l’été. Pas de rivalité! On était tous des supporteurs des Expos. Trois-Rivières vient d’entrer dans la Can-Am. Québec y était déjà depuis 14 ans. De petites villes du Québec attirent plusieurs amateurs dans les parcs de la LBÉQ. Mais à Montréal? On a été obligé de jouer un match d’exhibition entre les Capitales et les Aigles de la Can-Am dans un parc qui ressemblait davantage au terrain du parc St-Mathieu qu’à un stade de baseball. Il y a quand même eu 1200 personnes. Imaginez dans un petit stade adéquat par un beau soir de juillet à analyser un match de baseball pro avec l’odeur des hot-dogs et le vendeur qui vous crie le nom de ses rafraîchissements?        

Retour probable de la MLB

Je vous avoue bien honnêtement que j’ai toujours cru au retour du baseball majeur à Montréal. Avant même qu’il quitte. D'abord, parlons des vraies choses. Le retour des Nordiques à Québec était moins probable que celui des Expos à Montréal. Le hockey est un sport local aux États-Unis et national au Canada. La croyance veut que le hockey soit impopulaire chez les voisins. Rien de plus faux. Ils adorent le hockey. Le problème, c’est qu’on a mal implanté certaines concessions. Une équipe de hockey de la LNH aurait plus de chance de réussir à Providence ou dans n’importe quel « Springfield » qu’à Phoenix ou Kansas City. Ces villes sont saturées d’équipes majeures et aussi universitaires d’autres sports. Dans des villes comme Tulsa on a attiré plus de 17 000 personnes pour du hockey de la ECHL. À Orlando, les Solar Bears attiraient 18 000 personnes dans la LIH. Il y a 5 équipes pros au Texas, et aucune n’est sous la barre des 5 000 spectateurs de moyenne. Le dollar loisir et sportif est très sollicité dans les grandes villes aux États-Unis. Normal que le sport moins culturel passe loin derrière, si le prix de vos billets n’est pas plus qu’abordable.

Il y a donc un plus grand potentiel de concessions pour du hockey qu’il y en a pour du baseball. C’est beaucoup plus difficile de trouver un marché pour le baseball majeur. Les Expos ont mis du temps à quitter parce qu’on cherchait un endroit pour les relocaliser. On ne se ruait pas à la porte de Bud Selig. Tu peux construire un amphithéâtre aux États-Unis et le rentabiliser avec une équipe universitaire de basket et des spectacles en attendant une équipe majeure, mais au baseball que faire d’un stade qui frôlera le milliard si tu n’as personne qui jouera dedans? Il n y a pas beaucoup de solution pour relocaliser une équipe en Amérique. Ni pour une expansion. Les chances d’un retour du baseball majeur à Montréal sont donc excellentes. Elles l’ont toujours été. Sauf qu’il faudra être encore plus patient qu’à Québec avec les Nordiques.

On doit être plus méthodiques au baseball en raison de la construction onéreuse d’un stade. Le projet doit être plus étoffé. Montréal n’en est pas encore là. Les problèmes dans le milieu municipal, n’aident pas la cause actuellement. Toutefois, il faudra bien un grand projet comme celui de bâtir un stade pour redonner et se redonner confiance, n’est-ce pas? Le timing n’est pas encore tout à fait le meilleur. Mais il faut s’y préparer. Ça pourrait bien être le projet qui relancera la ville. Il faudra vendre cette idée. Il faut absolument commencer à tâter le terrain pour justement en trouver un. Il faut une maquette, quelque chose qui soit prêt à présenter quand le timing sera le meilleur. 

Lancez ce foutu message!

D’ici là, il faut que Montréal retrouve son  goût pour le baseball. Il faut se rendre dans les parcs de la LBÉQ en discuter, échanger sur les joueurs, en faire des analyses, amener une concession de la Can-Am dans la région. Pas parce que ça va ramener une équipe de la MLB, parce qu’il faut que les Montréalais lancent leur message. Pas au baseball majeur, à eux-mêmes! Il faut se convaincre que les Expos n’étaient pas le baseball. Il faut pouvoir démontrer que même s’ils nous manquent, on ne pourrait pas vivre sans baseball dans sa ville. Il faut encore s’en passionner pendant que les éléments se mettront discrètement en place pour un retour aux majeures. Québec et Trois-Rivières ont envoyé leur message à qui veut l’entendre. Ils peuvent se passer des Expos, mais pas de baseball. Car ce n’est plus de la tristesse quand on la perpétue, ça devient pathétique après toutes ces années. Alors Montréal? Le message viendra t-il enfin? Cette ville aime t-elle le baseball? Se lèvera t-elle à son tour pour se le dire?




lundi 13 mai 2013

Premier bilan


Après un quart de saison d’envolé, c’est le moment de faire un premier bilan dans le baseball majeur. Qu’est-ce qu’on peut retenir lorsque ça part dans tous les sens? Nos claviers chers amateurs, nos claviers!  (Bien tiens! Si ce n’est pas un cardinal qui chante à ma fenêtre.) Car la pondération est de mise en ce juillet printanier (À moins que ça ne soit décembre.). De quoi nous faire oublier que nous n’en sommes qu’en mai. Oui, mai, le mois où on doit se rendre au frigo pour avoir de la glace alors que d’autres patinent encore dessus à plein régime.

En ce premier quart de saison, il n’en demeure pas moins qu’on a droit à quelques surprises. Pas celles-là! Non! Celles que l’on n’attendait pas! Les Cards de St-Louis avec la meilleure moyenne de points mérités du baseball sont en tête dans la Centrale de la Nationale. Vous avez raison, ce n’est pas une vraie surprise. Mais vous avez aussi tort. Parce que les Cards ont le pire enclos du baseball! On récapitule. Ils sont en tête avec la meilleure MPM des majeures, malgré le pire enclos. Vous pensez que leurs partants sont bons? Vous avez encore tort. Ils sont absolument sublimes! Aucun partant au-dessus des 3.00 de MPM. Jake Westbrook domine, Shelby Miller est tout simplement incroyable avec son WHIP de 1.06.

À Baltimore, les Orioles tiennent à démontrer que 2012, n’était pas la fin de leur monde. Avec une rotation qui peine à offrir des départs de qualité, ils sont eux aussi en tête. Dans leur cas, c’est la relève qui fait un travail magnifique. Ce qui est encore plus réjouissant pour les O’s, c’est qu’ils jouent mieux en défensive. On s’amuse comme des fous à Camden Yards avec Chris Davis qui lance des fusées à profusion et Adam Jones qui passe ses soirées sur les buts. Avec leur productivité, les Orioles peuvent combler les déficits laissés par les partants. Surtout quand l’enclos ferme la porte. Ou disons quand on ouvre la porte de celui-ci. 

Toujours chez les volatiles, les Blue Jays de Toronto sont une déception. Même pas. À quoi les gens s’attendaient avec une équipe qui a terminé quatrième l’an dernier? À faire mieux, grâce aux nombreux changements effectués durant l’hiver. Justement, trop de changement, demande une période d’adaptation. Elle vient de se terminer cette période avec le premier quart de saison. John Gibbons sait maintenant ce que son équipe peut donner. Il ne sait pas encore ce qu’elle ne peut pas. On lui souhaite de l’apprendre le plus tard possible. De la façon dont se comportent les releveurs des Jays, si la rotation en donne pour 75% de ce qu’on peut imaginer, ça sera laid…très laid! Sinon, bien, fans des Blue Jays, ayez du plaisir quand même.

« California Dreamin »

Vous voulez que je vous parle de Californie, n’est-ce pas? Parlons de San Francisco alors. Pour le reste, il n y a rien à dire. Les Giants sont les champions en titre, il me semble. Ils se comportent comme tel. L’assaut, viendra des malcommodes Diamondbacks de l’Arizona d’ici la fin de la saison. Peut-être que les Dodgers de Los Angeles se réveilleront avant longtemps. Il faudra redonner la place qui lui revient à Matt Kemp dans cette équipe. Lui, c’est un vrai Dodgers (Petit message à Magic « Hanley Ramirez » Johnson.). 

Tout juste de l’autre côté de la Baie, les « maudits » A’s d’Oakland sont encore un model de ténacité. D’ailleurs, ce mot a été inventé à Oakland quand Gene Tenace y était receveur (Je blague.). Leur début de saison ne représente pas une surprise, mais bien un autre mystère dont seul Billy Beane connaît la formule. Une des offensives les moins productives de  2012, s’éclate et trône en tête au chapitre des points marqués. L’un des meilleurs personnels de lanceurs de l’an dernier, est d’une inconstance décourageante. Ça laisse songeur, mais qui veut parier contre cette équipe diabolique?

Et ailleurs

À New York, les Yankees sont là où ils ne devraient pas. En fait, oui, mais certainement là où ils ne seront pas en octobre. Les Red Sox  s’en tirent pas trop mal non plus à Boston. Quant à la Tribu, on savait qu’ils allaient s’éclater en attaque. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’ils allaient avoir le second enclos de l’Américaine. Ce qui a de quoi vous donner le goût de vous farcir un ragoût de putois. On n’en est pas à une surprise près. À Détroit, les Tigers présentent une relève presque impossible à frapper. Il y a de l’espoir quand c’est ta plus grosse lacune. Le problème, c’est que cette même relève ne cesse d’accumuler les dons vers le premier but. Heureusement que Miguel Cabrera, Prince Fielder, Torii Hunter et la rotation prend les choses en mains. Au Texas, les Rangers ne se souviennent plus du nom du gars qui buvait du Canada Dry. Ils sont quatrièmes pour les circuits. Et Yu Darvish s’amuse comme un fou aux dépens des frappeurs adverses. Chez les Braves d’Atlanta, Justin Upton s’est enfin affirmé comme le joueur qu’on attendait en Arizona. Son frère B.J. s’affirme aussi. Mais comme le gars que les Rays de Tampa Bay n’avaient pas envie de voir revenir. La révélation, c’est quand même Chris Johnson. Son solide début de saison a grandement aidé l’offensive des Braves avec sa moyenne à .307.  Leur enclos n’est pas très aguerri mais il est fort efficace. Pendant ce temps, les Nationals de Washington tentent de s’accrocher avec une attaque tire-pois. Heureusement pour eux, après un lent départ au monticule, les choses se replacent. Cependant, on attend de voir le vrai Gio Gonzalez. Stephen Strasburg n’a pas vraiment dominé jusqu’à présent, mais Jordan Zimmermann, lui, est éblouissant! La relève des Nats a beaucoup de profondeur. Si seulement l’attaque ne se résumait pas à Bryce Harper et Ian Desmond, ça ne serait pas joli. On termine avec les Diamondbacks de l’Arizona. Vous ne connaissiez pas Paul Goldschmidt? Maintenant si. Tout un frappeur! Ce gars la tire sur tout ce qui bouge et les artilleurs des D-Backs tirent des Aspirines! Ils ont toutefois un problème en fin de match avec leurs releveurs. Ce qui est un mystère. J.J. Putz et Heath Bell, sont mauvais! Mais…pas le reste de leur enclos!

Affirmation

Après un quart de saison, nous en sommes rendus au moment où les équipes vont s’affirmer. À partir de cette semaine on pourra commencer petit à petit à tirer des conclusions. Les gérants savent maintenant ce que leur équipe peut leur donner. Ils sauront bien assez vite, pour certains, ce qu’ils ne peuvent pas. Il y aura des équipes en perte de vitesse, d’autres vont commencer à se positionner pour entreprendre la seconde moitié de ce grand marathon annuel. 

mercredi 8 mai 2013

Red Sox et Yankees étonnent

(Photo: AP)
Les Red Sox de Boston et les Yankees de New York, résistent aux prévisions qui ne donnaient pas très cher de leur peau. Vaut mieux ne pas avoir déjà dépensé l'argent reçu car l’ours ne veut pas collaborer. On se dirige tout droit vers une dette. Ça fait quand même assez curieux de parler de Boston et New York comme des équipes surprenantes. 

Si vous vous souvenez, je vous disais avant le début de la saison que ce qui pourrait brouiller les cartes dans l’Est de l’Américaine, ça serait la tenue des partants des Red Sox, Clay Buchholz et Jon Lester. C’est exactement ce qui arrive. Après avoir connu un bon camp, les deux lanceurs qui ont connu leur part de difficultés l’an dernier, retrouvent l’aplomb qu’on leur connaissait. En date de mardi, à eux seuls, ils compilaient un dossier de 10-0 depuis l’ouverture. Ça explique assez bien les succès de Boston.

C’est plus compliqué d’expliquer les succès relatifs des Yankees. À l’exception d’Hiroki Kuroda, il n y a rien d’exceptionnel dans la performance au monticule de l’équipe. Ils se font même joyeusement frapper. Offensivement, ils s’en sortent. Robinson Cano est égale à lui-même, mais c’est la contribution de Travis Hafner qui fait la différence. Ce dernier connaît un premier quart de saison inespéré. Tout de même, il n y a pas comme à Boston, de joueur qui domine au point de les métamorphoser. Une fois de plus, ils profitent bien de leur nouveau stade. C’est la formation qui a joué le moins de partie sur la route avec Milwaukee. Les Yankees devraient connaître une saison très difficile. Ce n’est pas encore à exclure. L’usure finira par les rattraper. Du moins, ça devrait être le cas avec de nombreux joueurs qui demeurent douteux.

Il faut aussi admettre que les Rays de Tampa Bay et les Blue Jays de Toronto, mettent du temps à se mettre en marche. Ce qui sert plutôt bien la cause des Red Sox et des Yankees.

On n’a quand même pas le choix de leur donner le mérite qui leur revient. Ces deux équipes s’en tirent très bien depuis le début de la saison avec un personnel qui n’a rien d’une équipe d’étoiles. Ont-elles ce qu’il faut au niveau de la constance en attaque? Mais surtout, bien qu’ils parviennent à tenir le coup grâce a leur rotation, les deux équipes ne sont pas sans lacune dans l’enclos. Quel sera l’impact sur les autres joueurs quand on échappera de plus en plus de match en raison de la relève déficiente? Là est probablement, toute la réponse à la suite de leur saison.    

lundi 6 mai 2013

Retour à l’ère du dopage


Le dopage a été pointé du doigt dans le baseball majeur pour expliquer un nombre sans précédent de coups de circuits à la fin des années ’90 jusqu’au  milieu des années 2000. Depuis que la MLB a mis en place des règles strictes et une politique anti-dopage, il n y pas eu d’impact majeur sur les longues-balles. Ce qui nous fait croire le contraire, c’est que personne n’a atteint le chiffre magique de 61 de Roger Maris depuis.

Des chiffres révélateurs

Pour le dernier mois d’avril, la moyenne de coups de circuits par formation fut de 27. Les meilleures saisons à ce chapitre lors de la décennie du dopage sont 31 en 2000, 29 en 2001, 27 en 2003 et 28 en 2006. Toutes les autres saisons entre 2000 et 2013, il ne s’est cogné qu’entre 21 et 24 circuits en moyenne par équipe.

Curieusement, les lanceurs ont été nettement meilleurs en ce dernier mois d’avril que lors des saisons 2000, 2001, 2003 et 2006. Le mois d’avril 2013 arrive au troisième rang depuis 2000 pour la moyenne de points mérités des lanceurs à 3.93. Elle suit la tendance de 2011 qui était de 3.92 et de 2012 à 3.86. Aucune autre saison depuis le début du millénaire, les lanceurs ont été sous les 4.00 de MPM en avril.

Une explication?

Il y a plusieurs façons d’expliquer le phénomène. Les Yankees de New York ont maintenant un stade de pee wee. Ils ont d’ailleurs frappé 8 circuits de plus que lors d’avril 2000. Les Rockies du Colorado ont largement contribué également cette saison avec 36 circuits au premier mois de la saison. Le transfert des Astros de Houston dans l’Ouest de l’Américaine y est aussi pour quelque chose. Les artilleurs des Astros ont donné 36 longue-balles dans une section où il ne manque pas de frappeur de puissance. C’est quand même moins que les 39 accordés par les Mariners de Seattle. La qualité des releveurs est aussi à mettre en cause. Il se frappe près de la moitié des circuits dans les manches 7,8 et 9.

Alors que l’on défonce les clôtures, on ne se foulera pas une cheville à force de toucher le marbre. En effet, il ne se marque pas beaucoup de points malgré les nombreux circuits frappés depuis le début de la saison. On peut donc dire que les lanceurs dominent les frappeurs, mais n’ont pas le dessus sur les cogneurs.   

C'est ainsi que nous sommes de retour à l’ère du dopage. Mais personne ne semble vouloir soupçonner qui que ce soit, ou pointer les produits dopants pour ce mois d’avril qui pourrait nous lancer vers une autre saison toute en feux d’artifices. 

Mais au fond, il n y a pas de raison de se questionner. Car..après tout, il se peut très bien aussi que les frappeurs dans la décennie du dopage étaient juste plus puissants? Tout simplement meilleurs? José Bautista et Miguel Cabrera ne sont pas aussi patients et sélectifs que ne l’étaient Barry Bonds et Mark Mcgwire. Et s’il y avait aussi eu d’autres explications comme l’expansion relativement récente avec des lanceurs de moins bonne qualité et de nouveaux stades plus propices aux circuits? Et si le dopage n’avait pas eu l’effet qu’on croyait? Il se pourrait fort bien que l'année 2013 ne soit que la suite logique d'un baseball plus axé sur la puissance. Les lanceurs plus souvent blessés laissent leur place également à d'autres venant des mineures beaucoup plus souvent et longtemps qu'auparavant. Une conséquence du surentraînement. 

Je vous laisse méditer là-dessus. 

jeudi 2 mai 2013

Une histoire étrange


Je le dis souvent, le baseball est un sport rempli de mystères. Ses histoires sont tantôt loufoques, tantôt dramatiques. Mais il y en a une qui sort vraiment de l’ordinaire. À vous en donner froid dans le dos. Ceux qui ont raconté cette histoire, n’ont jamais été crus. Sauf par ceux qui l’ont vécu. Tellement que jamais personne n’a osé se pencher sérieusement sur ce qui s’est passé réellement ce soir du 7 août 1974 au Wickers Stadium à Key West en Floride.

Avant que le premier tir ne soit effectué cette soirée là, un épais brouillard enveloppait les alentours au crépuscule. Une sensation que décrit encore aujourd’hui le voltigeur Ernie Rosseau d’étrange.

En fin de première manche, le lanceur Lonny Kruger des Cards de St-Petersburg voit une de ses offrandes être frappée par Joe Wallis des Conchs de Key West. Un faible ballon, tout ce qu’il y a de plus anodin en apparence. Le voltigeur de droite John Crider semble bien positionner, mais soudainement, il indique dans une gestuelle coutumière avoir perdu la balle. Le deuxième but, Jimmy Williams qui était en course à l’entre-champ droit, place ses mains sur sa tête pour se protéger, et le voltigeur de centre, Claudell Crockett hausse les épaules dans une mimique, traduisant bien son incompréhension; « mais où est passée cette balle? » Pendant ce temps Wallis qui n’entend personne déclarer la balle fausse, ni aucun joueur faire un quelconque jeu, contourne les buts. Il touche le marbre dans la confusion la plus totale alors que les joueurs des Cards cherchent toujours la balle. Les officiels se consultent et donne le circuit à Wallis avec les informations qu’ils ont. La balle n’est pas fausse, personne ne l’a attrapé, aucun jeu n’a été fait pour retirer Wallis et il est arrivé sauf à la plaque.

Kruger se souvient combien le sentiment était bizarre. Son joueur de deuxième but croyait pouvoir faire le jeu, son voltigeur de droite aussi, et le frappeur trottinait autour des buts pour finalement obtenir un circuit.   

Des témoins biens connus

Kruger, Rosseau, Crider, Wallis sont des noms qui ne vous disent pas grand-chose. Mais Gary Templeton était au troisième but pour cette filiale des Cards ce soir là. Il se rappelle que les joueurs ont argumenté avec les officiels que cette balle ne pouvait être un circuit. Le gérant était devenu fou de rage. « On ignorait où cette balle était allée, mais ça ne pouvait pas être un coup de circuit! » Lui-même a bien vu la balle aller comme un faible ballon vers le champ-centre droit. Il a même couru vers elle, croyant qu’il avait une chance.

Le journaliste Eric Lincoln a demandé durant le match au propriétaire de l’équipe, le Dr, Julian Depoo un ami d’Ernest Hemingway où était cette balle. « C’est Papa qui l’a. » En référence à Hemingway. « Son esprit est partout autour d’ici, il l’a ramené à la maison. »

Tito Landrum y était aussi. Il a raconté l’histoire dans l’abri des Cards de St-Louis. Personne ne le croyait. Sauf, une voix qui a retenti de l’autre bout de l’abri. « C’est arrivé, j’y étais.» C’était Bruce Sutter. Des vérifications ont permis de confirmer la présence de Sutter lors de ce match à Key West.

Si certains noms sont connus, et se souviennent de cette soirée, et de cette balle disparue, d’autres joueurs, gérants et spectateurs n’en ont aucun souvenir.

Encore plus étrange

Eric Rosseau n’a pu s’empêcher de faire le lien entre ce qui est arrivé et le Triangle des Bermudes. Dans les Keys, les histoires de fantômes d’extraterrestre et autre phénomènes étranges sont légions.

Ce match marquait aussi un moment important dans la carrière d’un autre joueur connu. Le lanceur Donnie Moore en était à son dernier match au niveau A. Il fut d’ailleurs le lanceur gagnant dans cette victoire de 7-4 des Conchs sur les Cards. Donnie Moore, celui-là même qui s’est suicidé après avoir échoué dans sa tentative de préserver la victoire des Angels d’Anaheim en série de championnat de 1986 contre Boston.

Le boxscore de ce match, fait aussi état de quelques trucs bizarres. Joe Wallis est présenté comme Wallace et Donnie Moore comme Donny.

Il y avait 900 spectateurs à ce match. Une brise avec de faibles rafales d’environ 40 km heure était tout ce qu’il y avait de vent.

Des gens ont passé la soirée à chercher la balle dans le stationnement, ou dans tous les recoins autour du stade où elle aurait pu retomber. Rien, ils n’ont rien trouvé.

Gary Templeton dit qu’il croyait avoir une chance d’attraper la balle alors qu’il était au troisième but et que la balle était frappée vers le champ centre droit. Ce que lui-même a pourtant bien vu et décrit. Comment pouvait-il croire avoir une chance d’aller chercher une balle d’aussi loin?

Tito Landrum affirmait avoir joué ce match et être au champ centre alors que pourtant, le boxscore et certains ex-coéquipiers racontent que c’était Crockett qui jouait là. Landrum n’en démord pas. Il jouait ce match.

On peut bien vouloir donner une explication logique, en disant que personne n’a vu la balle se diriger vers l’autre côté de la clôture. Le fait, est que d’instinct en ayant les yeux sur ce qui avait tout à fait l’air d’être la balle, tous les joueurs convergeaient vers l’entre-champ droit, tout comme Wallis qui trottinait croyant qu’il allait être retiré facilement. Personne n’a vu retomber cette balle, et tout le monde l’a perdu de vue dans le ciel. Elle n’était pas frappée avec beaucoup de force, ni en flèche, ni en hauteur mais comme n’importe quel autre faible ballon qui se dirige vers le champ extérieur. Bruce Sutter s’en souvient, Tito Landrum et Gary Templeton aussi. Tout comme Eric Rosseau maintenant gérant de Brevard County, et Lonny Kruger qui dirige maintenant la destiné de l’équipe de basketball de l’Université d’Oklahoma.

Je n’ai rien à vous suggérer sur cette histoire. Je n’ai pas d’explication. Les témoins qui s’en souviennent non plus. Cependant, une chose est certaine dans leur esprit; La balle est disparue et n’est jamais retombée. Étrange…      

mercredi 1 mai 2013

Réponses au quiz



1-Billy Hamilton, détient le record du plus grand nombre de buts volés en un match

Vrai. En 1894 Billy Hamilton vola 7 buts dans un match pour égaler la marque de George Gore établit trois ans plus tôt.



2- Un joueur qui lance un match sans point ni coup sûr peut perdre le match.

Faux. Il y a une différence entre un match sans coup sûr où un lanceur peut accorder des points quand même et un match sans point ni coup sûr.



3-Un joueur peut ne pas être représenté par la MLBPA?

Vrai. Kevin Millar fut exclu de toute représentation syndicale par la MLBPA alors qu’il s’était proposé comme joueur de remplacement lors de la grève de 1994.



4-Barry Bonds a frappé plus de circuit que Hank Aaron.

Faux. Barry Bonds a frappé 782 circuits au cours de sa carrière chez les pros. Hank Aaron en compte 786, dont 9 à Eau Clair et 22 à Jacksonville.



5-Cy Young a déjà remporté deux matchs complets le même jour, trois fois durant la même saison.

Faux. Cy Young n’a remporté que deux matchs complets le même jour. L’exploit de six matchs complets pour six victoires dans trois programmes doubles la même saison, appartient à Joe McGinnity.



6-Un lanceur ayant porté les couleurs des Expos de Montréal détient le record du plus de victoire en relève en une saison

Vrai. Elroy Face a remporté 18 victoires comme releveur en une seule saison. C’était avec les Pirates de Pittsburgh de 1959. Face a signé avec les Expos 10 ans plus tard, en 1969.




7-Dans l’histoire, un seul lanceur n’a jamais remporté une seule victoire en 80 matchs dans le baseball majeur.

Faux. Deux lanceurs n’ont jamais remporté une seule décision en 80 matchs. Juan Alvarez de 1999 à 2003 et Ed Olwine de 1986 à 1988.



8-Une balle frappée à 477 pieds pouvait ne pas être un circuit à Ebbets Field

Vrai. Même au parc de St-Glin-Glin si la balle est fausse.



9-Gaylord Perry a finalement eu raison des commentaires d’Alvin Dark sur son impuissance à frapper un circuit avant qu’un homme dépose le pied sur la lune.

Faux. Neil Armstrong a mis le pied sur la lune 20 minutes avant que Perry frappe enfin un circuit dans le baseball majeur.



10-Un joueur a déjà contesté avoir frappé lui-même un coup sûr

Vrai. Paul Waner a refusé son 3000ème coup sûr sur un jeu controversé en 1943. Il prétextait que sur le jeu, le joueur aurait dû être débité d’une erreur. Il tenait à obtenir 3000 vrais coups sûrs sans que cette marque soit discréditée d’aucune façon. La décision fut renversée pour une erreur et il a frappé son 3000ème coup sûr deux jours plus tard.



11-Don Schmeer est échangé contre un préposé à l’équipement. Le lendemain, il lance un match parfait dans lequel il concède 8 vols de buts.

Si vous avez répondu vrai, vous avez fumé votre casquette, hein? C’est qui ça Don Schmeer?  Allez, levez la main ceux qui ont répondu vrai? Les autres lancez leurs des tomates! Ils le méritent! 8 vols de buts dans un match parfait…misère!



12-Deux joueurs ont joué les 9 positions dans un match à moins d’un mois d’intervalle

Vrai. Scott Sheldon des Rangers du Texas le 6 septembre 2000 et Shane Halter le 1er octobre la même année. 



13-Billy Hamilton a marqué lors de 24 parties consécutives en 1894.

Vrai. Il s’agit d’ailleurs du record dans le baseball professionnel.



14-Babe Ruth détient le record du plus grand nombre de circuit par un lanceur en carrière

Faux. C’est Wes Ferrell avec 38. Ruth n’en compte que 14 comme lanceur.



15-La silhouette sur le logo de la MLB, est celle de Rogers Hornsby

Faux. Il s’agit de Harmon Killebew.



16-Les frères, Phil et Joe Niekro sont les lanceurs frangins avec le plus de victoires combinées dans la MLB

Vrai. Ils devancent les frère Perry par 10 victoires. Soit, 539 contre 529.



17-L’ancien porte-couleurs des Expos, Spike Owen détient avec 15 autres joueurs, le record du plus grand nombre de points marqués en un match dans une ligue majeure avec 6.

Faux. Le record absolu est de 7 par Guy Hecker en 1886 dans l’Association Américaine. Spike Owen et les autres sont seconds.



18-À Pittsburgh le nom Pirates vient du fait que des gens de Pittsburgh ont piraté le chemin de fer entre leur ville et celle de Philadelphie pour contester une taxe émise sur l’exportation de l’acier en 1856.

Faux. Le nom provient d’une erreur des Athletics de Philadelphie de ne pas avoir placé Lou Bierbauer sur leur liste de protection quand la ligue des Joueurs a fermé les livres. Pittsburgh de la ligue Nationale a réclamé Bierbauer. Un média de Philadelphie titrait que Pittsburgh avait piraté Bierbauer. Les Pirates sont nés…



19-Les Rangers du Texas détiennent le record de la ligue Américaine pour le plus de points dans un match pour une seule équipe mais aussi pour deux.

Vrai. En 2007 les Rangers cuisent les Orioles de Baltimore 30-3, et en 2008 ils sont défaits 19-17 par les Red Sox de Boston. Ce second record est aussi partagé par Boston et les Athletics de Philadelphie dans un gain des Sox 22-14 en 1950.



20- Anthony Velasquez lance deux matchs parfaits consécutifs suivis d’un match d’un seul coup sûr.

Vrai. Il a réalisé l’exploit en 2006 avec Bayside High School in Queens à l’âge de 17 ans. À ce jour aucun autre lanceur de catégorie scolaire, universitaire, ou pro, n’a lancé deux matchs parfaits consécutifs.



21- Billy Hamilton est détenteur du plus grand nombre de vols de buts en une saison chez les pros.

Vrai. Billy Hamilton a fracassé le record du plus grand nombre de larcins en une saison professionnelle avec 155…en 2012 au niveau AA à Pensacola. Bien sûr, il ne s’agit pas du même Billy Hamilton que mentionné précédemment. Le premier évoluait à Philadelphie dans la ligue Nationale, l’autre est présentement dans la filiale des Reds de Cincinnati.




Le Quiz Passion Baseball


Pendant que les équipes du baseball majeur commencent à se mettent réellement en marche (avant ou arrière, c’est selon.) en ce début de mai, pourquoi ne pas s’amuser un peu. Je vous propose un quiz pas tout à fait comme les autres. Le but n’est pas de savoir si vous êtes un connaisseur ou non, votre résultat ne changera pas grand-chose à votre amour de ce sport, et encore moins à vos connaissances. Si ce petit quiz vous en apprend, ça sera mission accomplie.

Vous trouverez les réponses en cliquant au bas de la page. 


VRAI OU FAUX



1- Billy Hamilton, détient le record du plus grand nombre de buts volés en un match


2- Un joueur qui lance un match sans point ni coup sûr peut perdre le match.



3-Un joueur peut ne pas être représenté par la MLBPA



4-Barry Bonds a frappé plus de circuit que Hank Aaron.



5-Cy Young a déjà remporté deux matchs complets le même jour, trois fois durant la même saison.



6-Un lanceur ayant porté les couleurs des Expos de Montréal détient le record du plus de victoire en relève en une saison



7-Dans l’histoire, un seul lanceur n’a jamais remporté une seule victoire en 80 matchs dans le baseball majeur.



8-Une balle frappée à 477 pieds pouvait ne pas être un circuit à Ebbets Field.



9-Gaylord Perry a finalement eu raison des commentaires d’Alvin Dark sur son impuissance à frapper un circuit avant qu’un homme dépose le pied sur la lune.



10-Un joueur a déjà contesté avoir frappé lui-même un coup sûr.



11-Don Schmeer est échangé contre un préposé à l’équipement. Le lendemain, il lance un match parfait dans lequel il concède 8 vols de buts.


12-Deux joueurs ont joué les 9 positions dans un match à moins d’un mois d’intervalle.


13-Billy Hamilton a marqué lors de 24 parties consécutives en 1894.


14-Babe Ruth détient le record du plus grand nombre de circuit par un lanceur en carrière




15-La silhouette sur le logo de la MLB, est celle de Rogers Hornsby



16-Les frères, Phil et Joe Niekro sont les lanceurs frangins avec le plus de victoires combinées dans la MLB.


17-L’ancien porte-couleurs des Expos, Spike Owen détient avec 15 autres joueurs, le record du plus grand nombre de points marqués en un match dans une ligue majeure avec 6.



18-À Pittsburgh le nom Pirates vient du fait que des gens de Pittsburgh ont piraté le chemin de fer entre leur ville et celle de Philadelphie pour contester une taxe émise sur l’exportation de l’acier en 1856.


19-Les Rangers du Texas détiennent le record de la ligue Américaine pour le plus de points dans un match pour une seule équipe mais aussi pour deux.


20- Anthony Velasquez lance deux matchs parfaits consécutifs suivis d’un match d’un seul coup sûr.

21- Billy Hamilton est détenteur du record du plus grand nombre de vols de buts en une saison chez les pros depuis 2012.


Les réponses ici-bas