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lundi 24 décembre 2012

Les prix D.O. Oh! Oh! Oh! 2012


Pour bien terminer l’année, on distribue les cadeaux. Malheureusement, la remise des prix D.O. ne rapportera absolument rien à leurs récipiendaires qui s’en contre-câlissent de toute façon.

Le joueur québécois de l’année : Philippe Aumont qui a finalement atteint les majeures avec les Phillies de Philadelphie.

Le titre de Canadien de l’année revient à Joey Votto des Reds de Cincinnati. Malgré son absence en raison d’une blessure et malgré une très bonne saison de Ryan Dempster. Celle-ci s’est assombrit au Texas.

La dinde de l’année : Melky Cabrera. *Applaudissez!*

Comme toute dinde ne serait pas une dinde sans farce, l’honneur revient aux Marlins de la Floride.  

Le pied de céleri de l’année : Nul autre que José Valverde avec sa contre-performance en séries.

Le jambon de l’année : Celui de mon boucher. Ça fait de délicieux sandwichs pour regarder la Série Mondiale. 

Le cavalier de l’année : Sans contredit Aaron Hill qui a sans doute appris lors de son séjour à Toronto avec le Carrousel de la GRC. Il en a réussi deux en 11 jours!

L’équipe de 2012 : Ce ne sont pas les Giants de San Francisco. Il faut traverser l’autre côté de la baie. Les A’s d’Oakland méritent ce titre.

Le chanceux de 2012 : Buck Shoewalter. Son équipe a joué tellement mal qu’elle a fait les séries! Il devrait sortir un livre bientôt d’ailleurs « Comment j’ai évité la dépression! »

L’homme à sa place de l’année : Kris Medlen des Braves d’Atlanta qui n’a perdu aucune décision après que son gérant ait enfin décidé de l’utiliser comme partant. Une séquence de 9 gains à son actif en 12 départs. Les Braves ont remporté les 12 matchs.

L’événement le plus important depuis que j’ai survécu à ma sixième fin du monde : Ce prix revient au transfert des Astros de Houston de la Centrale de la Nationale à l’Ouest de l’Américaine. Une décision qui pourrait conduire à un remaniement des divisions et des deux ligues dans le futur. Qui sait?

Le survivant de 2012 : Jim Leyland qui reviendra en 2013 après avoir démontré encore une fois qu’il est incapable de gérer un enclos.

Le Waterloo de la dernière année : Les Rangers du Texas qui se sont heurtés aux A’s d’Oakland lors de la dernière fin de semaine du calendrier régulier.

La plus grande gueule de 2012 : Ozzie Guillen pour ses propos pro-Chavez.  

La tarte de l’année : Bobby Valentine.

Les Poissons de l’année : Tous ceux et celles qui ont nagé dans l’aquarium de Jeffrey Loria et de son équipe, dirigée par une quelconque grande gueule.

L’homme invisible de l’année : Albert Pujols. Après avoir signé pour une somme considérable lui permettant enfin de s’acheter la télé en couleurs, les Angels attendent toujours qu’il affiche les siennes.

L’imbécile de l’année : Ben Cherington qui a engagé une tarte comme gérant des Red Sox.

Le fourré de l’année : Brian Cashman. Une géniale transaction qui a amené Michael Pineda aux Yankees en retour du top prospect Jesus Montero. Pineda blessé pourrait ne lancer que tard en 2013 pour son premier match à New York. Si jamais il lance…

L’overdosé de l’année : Nyjer Morgan des Brewers. Lui et Ron Washington partagent le même pusher de Red Bull…qu’ils doivent sans doute s’injecter. 

Le joueur de l’année : Miguel Cabrera qui a remporté la Triple Couronne. Une première depuis 1967. 

L’acteur de l’année : Comment voulez-vous que je le sache? Je ne suis pas chroniqueur cinéma moi sti!

Amusez-vous bien, soyez prudents! On se retrouve quelque part en 2013! À vous tous, je vous souhaite une belle année de baseball!


dimanche 16 décembre 2012

La chasse aux poissons


La chasse aux joueurs autonomes se transforme encore une fois en partie de pêche. De prédateurs, les directeurs gérants du baseball majeur passent rapidement au titre de proies comme de gros poissons qu’on a encore réussi à faire mordre.

Josh Hamilton a signé pour 5 ans avec les Angels de Los Angeles. Ces derniers n’ont pas encore compris que c’est leur monticule qui fait défaut. Un manque de profondeur dans la rotation et en relève ne se compense pas par un frappeur de puissance. D’autant plus que Torii Hunter n’avait pas connu une mauvaise saison. Un léger « upgrade » en attaque, c’est tout. En plus, on donne 5 ans à un joueur qui a eu quelques problèmes de santé. Hamilton aidera sûrement au niveau de la dynamique de l’équipe qui a perdu son enthousiasme après la saison 2003. Mais il n’apportera pas plus de victoires avec sa contribution sur le terrain. La relève va avoir besoin de faire le boulot! Sinon…

Les Red Sox de Boston ont fait un gros pas en avant…durant la saison. Mais deux pas en arrière une fois celle-ci terminée. Signer Mike Napoli pour remplacer le bâton d’Adrian Gonzalez. Puis le bras de Josh Beckett pour celui de Ryan Dempster. Ils ont aussi signé Shane Victorino. On croyait cette équipe en reconstruction, elle a plutôt décidé de rénover. Pour l’instant, ça place les Yankees de New York en avance dans le processus de reconstruction qui est inévitable pour ces deux équipes. Les deux formations n’iront pas loin l’an prochain, mais une des deux pourra se rabattre sur son projet de se relancer plus tard en ayant libéré du bois mort. Et ça ne sera pas les Red Sox.

Zach Greinke n’est pas une mauvaise acquisition des Dodgers de Los Angeles, mais la longueur et le montant donné vont les rattraper un jour ou l’autre.

Les chasseurs sachant chasser

Les Phillies de Philadelphie ont obtenus Michael Young. Young peut jouer partout à l’avant-champ. Ça aidera à remplacer Jimmy Rollins, Chase Utley et Ryan Howard. Trois joueurs fragilisés ces dernières années par les blessures. Young est un bon joueur d’équipe. Ils ont aussi acquis, Ben Revere des Twins du Minnesota. Un bon frappeur constant. Mais il a coûté cher. Ils ont surtout pensé à leur enclos. Mike Adams a pris la route de Philadelphie. Ce qui va solidifier la relève qui en avait besoin. 

Les Blue Jays de Toronto ont opté pour les transactions au lieu des agents libres. Ils ont comblé de sérieux manques dans leur rotation. Tout ça sans trop touché à leur offensive. R.A. Dickey devrait se joindre à l’équipe dans les prochains jours. Il en coûtera Travis d’Arnaud. Ce dernier est un cas douteux. À 23 ans, il n’a toujours pas percé alors qu’il en serait à sa troisième équipe à New York. Il a aussi des antécédents de blessures. Il a raté plusieurs matchs lors de deux de ses trois dernières saisons. Dickey n’est qu’une solution à court terme. Ce dernier a déjà 38 ans.

La meilleure signature revient aux Tigers de Detroit qui ont remis la main sur Anibal Sanchez pour 5 ans et 80 millions. Oui, 5 ans c’est trop long pour un agent libre, mais celui-ci n’a que 28 ans. Il garanti la profondeur dans la rotation des Tigers pour quelques saisons. Un bon second partant dans une rotation solide. Avec les Pirates de Pittsburgh, notamment en raison de la signature de Russell Martin, ils sont ceux qui ont le mieux fait jusqu’à présent. Attendons de voir la suite.   

vendredi 7 décembre 2012

L’équipe Toute Passion Baseball 2012



On arrive à la fin de l’année. C’est donc le moment de vous présenter l’équipe toute Passion Baseball 2012. Pour les non-initiés, les critères sont simples. Il n y en a pas! Il faut juste avoir réussi à me convaincre d’en faire parti. Et les statistiques ont rien à voir là-dedans.  

On commence dans la gauche. Le voltigeur choisit est le Cubain Yoenis Cespedes. Il a montré du cran. Une bonne capacité à s’adapter au rythme du baseball majeur. Il a traîné l’attaque des A’s d’Okland sur ses épaules toute la saison. Un bon joueur défensif et un frappeur capable d’aller chercher le gros coup sûr. La pression ne le dérange pas. 

Mon voltigeur de centre ne surprendra personne. Mike Trout des Angels de Los Angeles obtient le poste. Une excellente moyenne de .326 avec 30 circuits et 83 points produits. Sa vitesse en fait un joueur complet. Ce gars là peut vous battre à lui seul, et de plusieurs façons. Un joueur fiable défensivement qui a démontré pouvoir supporter la chaleur. 

Dans la droite, mon choix s’arrête sur un autre joueur des A’s d’Oakland. Josh Reddick. Le meilleur à ce poste en défensive en 2012. Au bâton, il totalise 32 longues-balles et 85 points produits malgré une moyenne de .242. Ce gars là se présente tous les soirs. C’est ce qui caractérise l’équipe Passion Baseball. J’ai même réussi, non sans une grande réflexion, à passer par-dessus l’homme des grandes occasions, André Ethier.

Au troisième coussin, qui d’autre que…non pas celui-là! Ni l’autre! Mais bien, Chase Headley des Padres de San Diego. Pourquoi? Parce que Headley est un frappeur intelligent qui s’ajuste aux situations dans un match. Capable de puissance avec 31 circuits, même en jouant dans un cimetière de frappeurs. Mal protégé dans l’alignement des Curés, il a quand même produit 115 points. Le plus patient de tous les troisièmes but des majeures. Un joueur intensif qui coure bien les buts. Défensivement, il refroidit carrément le « hot corner. » Tout simplement, le meilleur à sa position.

Au poste d’arrêt-court, le choix ne fut pas facile. J’ai finalement opté pour Elvis Andrus. Un arrêt-court typique. Un joueur agile, intensif, rapide avec peu de puissance mais qui remplit son rôle à merveille. Il est fiable défensivement. Son intensité lui coûte des erreurs qui n’en seraient pas avec d’autres. Tout simplement parce qu’ils n’atteindraient jamais la balle.

Mon deuxième but est Marco Scutaro. Il a été extrêmement fiable en défensive. Pas très puissant, il fut quand même le troisième joueur de deuxième but le plus productif avec 73 coureurs poussés au marbre. Son uniforme n’est propre que lorsqu’il ne joue pas. Tout le monde a pu constater son importance et la qualité de son jeu lors de la dernière conquête de la Série Mondiale par les Giants de San Francisco.

Au premier but, le Canadien, Joey Votto, se fait dépasser cette saison par Adam LaRoche des Nationals de Washington. Fort d’une saison de 33 circuits et 100 points produits, LaRoche a prouvé sa valeur. Il frappe autant les gauchers que les droitiers, autant sur la route qu’à la maison. Lorsqu’il débute une manche, il frappe pour .319 avec 11 circuits et 13 buts sur balles. Avec les buts bondés, il frappe pour .353 sans avoir frappé de circuit. Ce qui démontre bien l’intelligence et de dévouement à la cause des siens de ce joueur. Fait à ne pas négliger, il est solide en défensive.

Les receveurs ont toujours un rôle très important dans un match. Le mien, doit être excellent en défensive, il doit bien communiquer avec ses lanceurs, savoir les diriger et avoir un bras canon pour retirer les coureurs. Ryan Hanigan est mon choix! Le plus sous-estimé des tous les receveurs du baseball majeur a été un élément clé des succès des Reds de Cincinnati au monticule. C’est aussi un frappeur intelligent avec beaucoup de caractère. Il a le meilleur pourcentage de coureurs retirés des majeures en 2012. Ce gars là dégaine à une vitesse fabuleuse!

Je n’ai pas eu à réfléchir longtemps pour faire de Billy Butler l’homme de la situation au poste de frappeur désigné. Un frappeur qui inspire la crainte. 29 circuits, 32 doubles, 107 points produits avec une moyenne de .313 et .373 de moyenne de présences sur les sentiers. La différence entre lui et Adam Dunn, c’est qu’il s’ajuste au compte, et peut se contenter de mettre la balle en jeu, si la situation le demande.

Au monticule, mon gaucher est Gio Gonzalez des Nationals de Washington. Sa combativité au monticule n’a d’égale que l’adversité auquel il fait face. En 199.1 manches, il n’a donné que 9 circuits. Le plus bas total chez les gauchers de plus de 190 manches. Il est constant dans ses performances et pas mauvais en défense.

Le droitier est Jarrod Parker des A’s d’Oakland. Non, il n’a pas gagné le Cy Young. Il a aussi perdu deux fois contre les Tigers en finale de l’Américaine. Et ce n’est certainement pas la pression qui l’a étouffé. En septembre, en pleine course aux séries, il a vaincu Baltimore, Los Angeles et le Texas. Tout ça avant de battre les Rangers à nouveau le premier jour d'octobre dans un match sans lendemain qui a aidé les siens à devancer les Texans.  La verte recrue en a fait voir de toutes les couleurs à ses adversaires tout au long de la saison. Il a du chien celui-là!

Mon releveur droitier est Mitchell Boggs des Cardinals de St-Louis. Un lanceur imposant qui n’hésite pas à défier les frappeurs. Un WHIP de 1.05 et une MPM de 2.21. Une attitude de gagnant que j’aime voir dans le visage d’un releveur.

Le releveur gaucher est Jeremy Affeldt des Giants de San Francisco. Rien ne semble le déranger. Il ne rate que très rarement une sortie. Si jamais ça arrive, il rebondit aussitôt à la suivante. Un lanceur décevant pour les frappeurs avec des couilles en acier trempé!

Mon closer est Craig Kimbrell des Braves d’Atlanta. Une MPM de 1.01 avec 42 sauvetages. L’adversaire a frappé pour un microscopique .126 contre lui tout au long de ses 62.2 manches de travail. À 24 ans, il impressionne par son aplomb. Il est déjà intimidant! Et j’adore!

Il faut un directeur gérant qui comprend comment bâtir une équipe de caractère pour donner à son gérant les outils nécessaires. Brian Sabean a toutes les qualités pour orchestrer une équipe assoiffée de victoires. Ses transactions passent souvent inaperçues car elles comportent rarement de gros noms. Mais il ramasse les éléments qui cadrent dans sa philosophie. Le bon joueur au bon endroit avec la bonne attitude. 

Mon gérant de l’année reste Joe Maddon. Il n’a pas mené son équipe en séries, mais les blessures à des joueurs clés l’ont écarté du baseball d’octobre. Maddon a quand même réussi à garder son équipe dans la lutte. Il comprend ses joueurs, il arrive à amener tout le monde à tirer du même côté. Il sait exactement où il va et il a le don d’appuyer sur les bons boutons au bon moment. 

Quoi de mieux qu'un passionné de baseball pour supporter cette équipe. Il nous faut également un amateur de l'année. Chez ceux qui se manifestent ou que j'ai l'occasion d'observer les commentaires, il y a plusieurs bons candidats. Mon choix pour 2012 s'arrête sur Guy "Gerry Lake" L. Du baseball, il en mange. Il m'arrive parfois de le citer, ou de m'appuyer sur certaines de ses observations. Il est à l'affût de tout. Avec son oeil de lynx, il analyse tous les aspects de ce merveilleux sport qu'est le baseball. 

Le rôle des frappeurs Passion Baseball 2012

1-     Mike Trout CC
2-     Marco Scutaro 2B
3-     Yoenis Cespedes CG
4-     Billy Butler DH
5-     Adam LaRoche 1B
6-     Chase Headley 3B
7-     Ryan Hanigan R
8-     Josh Reddick CD
9-     Elvis Andrus AC

lundi 3 décembre 2012

Bonds, Sosa et Clemens doivent entrer au temple


Le prochain vote du Temple de la Renommée du Baseball comportera quelques noms qui suscitent la controverse. Barry Bonds, Sammy Sosa et Roger Clemens seront notamment sur le bulletin de vote. Trois joueurs qui ont fait leur marque à l’ère des produits dopants.

Jusqu’à présent on ne semble pas très chaud à l’idée d’introniser ces joueurs si on se fie aux commentaires dans les médias. Les amateurs ne sont guère plus favorables. Une réaction logique qui appelle au respect des règles, à l’éthique et à l’esprit sportif. Il est difficile d’aller contre ces trois valeurs. Mais comme je déteste les décisions unanimes et bâclées par la croyance populaire, je me force à aller voir de l’autre côté de la clôture. Je dois vous avouer qu’elle n’est pas facile à franchir. Après quelques réflexions dans les derniers jours, j’en suis quand même venu à la conclusion que ces joueurs doivent entrer à Cooperstown.

Question de justice

À date personne n’a pu faire la preuve hors de tout doute que lesdits produits ont une influence sur la performance d’un joueur de baseball. Je spécifie bien hors de tout doute. Des scientifiques de toutes sortes ont tenté d’évaluer combien de circuit seraient attribuables au produits dopants pris (supposément toujours) par Barry Bonds. Dans le pire des cas, seulement 9 y seraient attribuables selon la formule utilisée. Des spécialistes en aérospatiale qui furent déjà consultés dans le passé par des entraineurs, ont scruté l’élan de Bonds à la loupe. À l’aide d’ordinateurs et de vidéos ils en sont venus à la conclusion que son élan était exactement le même tout au long de sa carrière. Le point d’impact et la vitesse pour y arriver n’a pas changé entre le premier et le dernier jour. Et ça, sur tous les types de lancer. Ils en sont venus à la conclusion que c’est sa capacité à lire les tirs et sa patience qui en ont fait un frappeur aussi redoutable. À dire vrai, moi-même assis dans mon salon, j’en étais venu à savoir quand il ne s’élancerait pas, et ça, plus rapidement qu’avec n’importe quel autre frappeur, tellement les tirs étaient devenus télégraphiés parce qu’on le craignait.

Rogers Clemens n’a jamais lancé à 110/MPH, Barry Bonds n’a jamais atteint le premier but en moins de 3.6 secondes, ni Sammy Sosa. Ils n’ont jamais frappé de circuit de 250 pieds, ni de 650. On estime pourtant un circuit de Mickey Mantle à 656 pieds comme étant le plus long jamais frappé dans l’histoire. 

La plupart de ces joueurs qui ont consommé les produits de la honte, l’ont fait pour se remettre plus rapidement d’une blessure. Souvent des joueurs dont le poste était déjà assuré dans les majeures. Ce qui est différent pour les F.P. Santangelo du baseball qui consommaient d’autres types de produits, et pour d’autres raisons; Celle d’atteindre et rester dans les majeures. D’ailleurs, il y a pas mal plus de « no name » sur la liste des dopés que de supers vedettes. Et puis, pourquoi n’en sont-ils pas devenus, si les produits dopants doivent faire foi de tout? Je vous rappel que Barry Bonds et Sammy Sosa étaient dans le club des 30-30 avant même qu’on parle de stéroïdes.

Quand on veut juger quelqu’un, il faut des preuves hors de tout doute. J’attends toujours qu’on me fasse la preuve qu’ils ont transgressé une règle du baseball majeur. J’attends aussi une preuve de l’influence des produits qu’ils ont pris sur leur performance. Et qu’on la quantifie. Tout comme j’attends également les preuves juridiques.

La vertu ou la renommée?

Le Temple de la Renommée, n’a pas été conçu pour gérer la vertu. Comment peuvent-ils pénaliser des joueurs qui n’ont enfreint aucune règle? Doit-on sortir Cy Young du Temple pour avoir lancé à une époque où on pouvait le faire presque tous les jours? Juste parce que la balle à effet n’existait pas? Juste parce que ses chiffres ne seront jamais atteignables par d’autres? Sortez Gaylord Perry de là! Il a avoué, et a été pris à lancer la balle mouillée, sans compter tous les autres trucs qu’il a utilisé pour tirer avantage des frappeurs. La balle mouillée, c’est illégal n’est-ce pas? Devrait-on bannir Ty Cobb pour avoir été immoral en aiguisant ses crampons pour écarter les deuxièmes buts de son chemin. Combien de ses vols de but sont attribuables à son manque de moralité? Était-ce illégal? Trichait-il? Goerge Brett a été pris avec un bâton illégal. Sortez-le du Temple de la Renommée. On ignore combien de ses coups sûrs sont le résultat de bâtons truqués. Ceux qui se sont drogués dans les années ’70 et ’80, supportaient sans doute mieux la pression, assis sur un nuage en voyant des éléphants roses à pois, au lieu de leurs adversaires. Ils trichaient non? Le Temple de la Renommé est rempli de ces joueurs. Qu’on poursuive la tradition, c’est tout!