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dimanche 30 septembre 2012

Support Athlétiques

(Photo: US Presswire)
Les A’s d’Oakland tirait l’arrière 4-1 après sept manches hier après-midi quand sur le banc, les joueurs ont commencé à étirer l’élastique de leur pantalon. Regardant dans leur « soutien-Jacques » (Oui je sais, c’est une traduction libre. Bon ok, très libre), ils ont fait une découverte! Et voilà qu’en fin de huitième, Brandon Moss y va d’un double pour un point. En fin de neuvième Josh Donaldson en sort une du stade pour deux. C’est l’égalité 4-4. Fin de dixième, Moss revient et sème l’hystérie dans la foule avec une claque de trois points pour la victoire des A’s. 

Pendant ce temps, les Angels de Los Angeles n’ont jamais pu sauter sur le terrain à Arlington alors que la pluie a fait des siennes. Malheureusement pour eux, ils devront jouer un double aujourd’hui. Ce qui risque d’être néfaste. En réalisant l’exploit de balayer le double face aux Rangers combiné à un revers des A’s, ils seraient encore 1.0 match derrière avec 3 parties à jouer.

Ailleurs les Rays de Tampa Bay ont renversé les White Sox de Chicago 10-4 pour conserver un mince espoir de rejoindre les A’s ou les Orioles de Baltimore. Pas de chance pour eux, les Orioles aussi font preuve de caractère et ils ont gagné. Cette claque au visage des White Sox fait d’autant plus mal que les Tigers de Detroit l’ont emporté sur les Twins du Minnesota pour reprendre une avance de 2.0 matchs en tête de la Centrale. Ce n’est quand même faute d’avoir essayer d’échapper le match. Joaquim Benoit doit se sentir lousse dans le... soutien!.

On a certainement mieux dormi hier soir à Oakland, Baltimore et Detroit qu’à Chicago et dans un quelconque hôtel d’Arlington. Les joueurs de ces deux équipes devront regarder eux aussi, s'ils ont quelque chose de bien accroché dans une obscure pièce d'équipement. 

samedi 29 septembre 2012

Bailey dit non, d’autres aussi!

Homer Bailey (Photo: AP)
Homer Bailey a lancé le septième match sans point ni coup sûr de cette folle saison 2012 hier soir à Pittsburgh dans une victoire de 1-0 des Reds de Cincinnati.

Bailey n’a donné qu’un but sur balles. Le seul autre privilégié à se rendre sur les buts l’a fait sur une erreur de Scott Rolen. L’artilleur des Reds s’est payé la traite en retirant 10 frappeurs sur des prises. Ryan Hanigan, probablement le receveur le plus sous-estimé du baseball, l’a bien dirigé tout au long de son parcours. Brandon Phillips qui a effectué le dernier retrait a déclaré après le match qu’avant que la balle arrive à lui, qu’il suppliait qu’elle ne soit pas frappée dans sa direction. Bailey avait donné 5 points au Dodgers de Los Angeles sur seulement 5 coups sûrs dimanche derniers. En septembre, il n’a pas concédé plus de 6 coups sûrs en une sortie. Il a lancé un match de 3 coups sûrs et un autre de 4 durant ce mois qui tire à sa fin. Il a fait passer sa moyenne de points mérités de 4.09 à 3.29. En voilà un qui est prêt pour les séries.

Tout ce que souhaitait Bailey avant de réaliser qu’il était sur la voie d’un match sans point ni coup sûr, c’était de mettre des zéro dans la colonne des points en raison de la non moins superbe performance de son opposant, A.J. Burnett.

Cette dose d’adrénaline arrive à point alors que les Reds jouaient sans trop d’émotion avec leur place en poche pour les séries.

Des sept matchs sans point ni coup sûr cette raison, rappelons qu’il y a eu trois matchs parfaits.

Les autres « non »

Ce ne sont pas les mêmes négations, mais elles ne sont pas moins importantes. Les A’s d’Oakland, les Orioles de Baltimore et les Cards de Saint Louis ont refusé de céder un pouce à leurs poursuivants qui ont aussi ajouté un gain à leur fiche. Avec 5 matchs à jouer, le temps commence à manquer. Les Dodgers et les Angels de Los Angeles, sentent le tapis glisser sous leurs pieds. Les Rays en ont échappé une au profit des White Sox de Chicago. À toute fin utile, leur compte pourrait être réglé aujourd’hui. Dimanche devrait être le point tournant de la course aux Wild Cards dans l’Américaine.

Avec leur victoire, les White Sox ont réduit l’écart à un seul match dans la lutte au titre de la Centrale. Il n y a jamais rien de simple pour les Tigers de Detroit cette saison.


jeudi 27 septembre 2012

Game Over, coupable d’être victime

Éric Gagné (Photo: Matt Sayles/AP)
Lors du lancement de son livre à Québec mardi, Éric Gagné, est passé aux aveux concernant sa prise de produits dopants. Chose qu’il avait fait à mots couverts jusque là après que son nom soit sorti dans le Rapport Mitchell. Il a dit regretter, et il semblait sincère. C’est dans son livre qu’il explique ses motivations et la façon dont ça s’est vraiment passé.

Ça serait trop simple de pointer Gagné et d’autres joueurs comme des coupables. Après tout, si vous êtes sain d’esprit, vous n’oseriez pas condamner une femme pour son habillement après s’être fait agresser, ni un homme d’avoir ouvert son portefeuilles au dépanneur pour ensuite être battu et volé. Pour comprendre l’ampleur du fléau, il faut prendre le temps de tout analyser et d’aller en profondeur.

Proie aux vautours

Le baseball a changé, trop changé. Six niveaux affiliés à traverser, et vous n’êtes pas encore garanti de votre poste. Toujours 162 matchs, un long camp d’entraînement de 6 semaines, de possibles séries, et maintenant, une Classique Mondiale aux 4 ans pour ceux qui le désirent.

On en demande encore plus que jamais aux corps déjà très éprouvés des joueurs. Maintenant, on embauche des spécialistes de toutes sortes. Sans compter ceux qui rôdent comme des vautours pour proposer aux joueurs « LA » formule miracle qui les rendra meilleurs. Ces spécialistes de la honte, sont possiblement les plus grands coupables. Les agents et leur agence de « management » qui proposent des solutions pour arriver à un salaire faramineux. Ils offrent des services multiples. Ces agences ont poussé comme des champignons dans les dernières années. Négocier le salaire des joueurs, n’est plus suffisant, ni même gérer leurs avoirs, il faut aussi les rendre plus productifs et rentables pour l’agence. Ce qui comprend les rendre meilleurs. Les vautours ont tout intérêt à ce que leurs clients gagnent beaucoup d’argent puisqu’ils en tirent un pourcentage. Avec ces agences, sont arrivés des inventeurs de plans d’entrainement et de conditionnement physique qui vont jusqu’à proposer aux joueurs de se dépasser en suant à grosses gouttes hors saison, voir même durant celle-ci. Les joueurs qui jadis profitaient du repos que leur apportait la saison morte, infligent maintenant à leur corps des stresses douze mois par année. Tout ça pour supposément être prêt pour la campagne suivante; Pour être plus rapide, plus agile, plus puissant, être meilleur et en meilleur condition. Les joueurs ont de l’argent, les agents et leurs agences, le savent trop bien. Ils ont des salles de conditionnements avec des entraineurs spécialisés et des thérapeutes de toutes sortes à offrir en service. Des services qui se paient bien sûr.

Des chiffres qui parlent

Je vous propose un petit exercice pour bien saisir l’écart qui existe dans la durabilité des joueurs d’autrefois avec ceux d’aujourd’hui. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 134.1 manches, fiche de 10-11, moyenne de points mérités de 2.01. Ces chiffres, vous disent sans doute qu’il s’agit d’un partant qui a eu un certain succès. Possiblement mal supporté par sa défensive et son attaque. Un partant arrivé quelque part durant la saison n’est-ce pas? Et bien non, ajoutez 27 sauvetages et vous avez la fiche de Rich «Goose» Gossage en 1978 avec les Yankees de New York. Parce que le «Goose», comme les autres releveurs numéro 1 de l’époque, n’étaient pas des «closers» mais des stoppeurs. Ils arrivaient pour plus d’une manche pour se rendre jusqu’à la fin. Ils pouvaient lancer 5, voir 6 manches, en deux jours avant de prendre un ou deux jours de congé. Bruce Sutter frôlait les 100 manches chaque saison avec un sommet à 122 en 1984 à l’âge de 31 ans. Aujourd’hui, les releveurs ne lancent plus 100 manches. Ceux qui s’en approchent le plus, sont les lanceurs de longue relève dans une mauvaise équipe mal nanti en lanceurs partants. Ou encore, ils le font avec presque autant de sortis qu’ils lancent de manches. Par exemple Gossage a lancé ses 134.1 manches en 63 sortis. En comparaison des 71 sortis pour 81.0 manches de Kelvin Herrera des Royals de Kansas City cette saison.

Il n y a pas que les releveurs qui lancent moins. Les partants de 300 manches sont disparus. Ceux de 250 manches sont rares, et ceux de plus de 200 manches ne sont plus qu’une 30aine. Certains parlent maintenant de rotation à 6 lanceurs après celle de 5. Dans les années ’70, et ’80, les équipes fonctionnaient à 4 partants, et un cinquième à l’occasion. Ce dernier se chargeait aussi de la longue relève.

Les joueurs de position bénéficiaient aussi de moins de jour de congé. On pouvait facilement nommer le rôle des frappeurs de chaque équipe. Dans l’ordre en plus. Maintenant, on joue à la chaise musicale, même si l’essentiel du rôle offensif change peu.

Les produits dopants n’ont fait que fragiliser davantage les joueurs qui n’arrivaient déjà plus à tenir la route par surentrainement. Après 162 matchs, le corps a besoin de récupérer. Il faudra bien un jour que les joueurs s’en rendent compte. Il faudrait aussi qu’ils s’éloignent de ces vautours qui veulent tant leur bien…et qui l’obtiennent jusqu’au plus précieux; leur santé. Les joueurs sentiraient peut-être moins le besoin de tricher pour passer au travers. Ce qui est le cas aujourd'hui avec la nouvelle politique du baseball majeur. Je suis cinglants envers ceux qui sont pris aujourd'hui, et les autres ont eu, et ont encore mon absolution. 

« It ain't over... »

Éric Gagné, n’est certes pas à prendre en pitié. Ni lui, ni les autres. Personne ne l’a injecté de force. Il ne quémande pas cette pitié d’ailleurs. Il faut cependant aussi revenir dans le contexte d’une pratique courante, et accepté par le baseball majeur qui n’avait pas de règles à cet effet. Ça n’excuse en rien le geste, mais la pression est forte, et les choses vont plus rapidement que jamais. Avec autant de "conseillers" autour des joueurs, il était facile de se laisser tenter à poser un geste non-illégale selon les règles de la MLB. 

Il faut garder à l'esprit que son incroyable performance n’a pas été influencée par la prise de HGH. Ce produit ne lui a permis que de revenir plus vite au jeu et de passer au travers des longues saisons. Gagné, ni aucun autre lanceur ne pousse la balle à des vitesses surréalistes malgré les produits dopants. Personne ne lance à 110 MPH. Au mieux, Gagné lançait à 97 MPH. Ce qui est excellent, mais pas exceptionnel. Son changement de vitesse dévastateur était bien plus responsable de ses succès. Ce qui gardait les frappeurs en déséquilibre et sa rapide plus efficace. Ça non plus, ce n’est pas exceptionnel. La « cutter » de Mariano Rivera est aussi son arme secrète.   

Gagné restera dans le baseball. Il a beaucoup à donner aux jeunes et à redonner à ce sport. Cette fois, Gagné pourra savourer ces instants précieux comme gestionnaire d’une équipe indépendante à Trois-Rivières dans la ligue Can-Am. Il n’exclut pas non plus de lancer pour ses Aigles.

Pour l’homme tout comme pour l’homme de baseball, ce n’est pas ce qu’il a fait dans les 35 premières années de sa vie qui est important aujourd’hui, mais ce qu’il fera des 35 prochaines.

Non, pour Gagné ce n’est pas terminé. « It ain't over till it's not…Game Over. »


mercredi 26 septembre 2012

Chaleur extrême dans la MLB


Notre petit saut aux qualifications de la Classique Mondiale de Baseball, ne nous a pas éloigné des courses aux séries.

La pression a augmenté d’un dernier cran alors que les coureurs sont à quelques pas du fil d’arrivée. Les Giants de San Francisco et les Reds de Cincinnati ont déjà la certitude de leur titre de section. Pour les Nationals de Washington, ils sont assurés de leur place en octobre, et assureront possiblement leur titre dans l’Est de la Nationale. Ce n’est plus qu’une formalité. Les Braves d’Atlanta traînés au monticule par Kris Medlen et en attaque par Jason Heyward et Freddie Freeman seront le Wild Card 1 dans la Nationale. Il reste une courte bataille entre les Cards de Saint Louis et les Dodgers de Los Angeles. Mathématiquement, vous pouvez ajouter les Brewers de Milwaukee. Toutefois ceux-là sont sur les vapeurs d’essence, ayant dû combler un long retard. Généralement, ça fini par te rejoindre. Mais allons savoir ce qui peut encore arriver dans cette saison de fou?

Dans l’Américaine, rien n’est encore décidé, si ce n’est que le titre dans l’Ouest qui ira aux Rangers du Texas, même s’ils jouent et rejoueront une autre série contre les A’s. Justement, à Oakland, on commence à sentir que l’eau bouille. Les Angels de Los Angeles continuent de presser le citron jusqu’au bout. Pendant ce temps, les Orioles de Baltimore et les Rays de Tampa Bay s’accrochent. Les O’s espèrent voler le titre dans l’Est aux Yankees de New York, mais doivent quand même regarder derrière. Les A’s et les Rays, voir les Angels pourraient les coiffer au fil d’arrivée s’ils se mettent à échapper plusieurs matchs. Avec leur monticule béton, les Rays se battent encore une fois en fin de saison avec l’énergie du désespoir. Du côté de la Centrale, on se bat pour le titre. Ça sera ça ou rien. Les Tigers de Detroit, n’ont qu’eux à blâmer pour devoir se battre encore à ce stade de la saison. Les White Sox de Chicago ont bien fait, mais jamais n’auraient dû être en train de pousser les Tigers à leur limite.

La clé

Les équipes clés dans ces trois courses se sont les A’s, les Tigers et les Cards. Si les A’s d’Oakland tiennent le coup face aux Rangers et aux Mariners d’ici la fin de la saison, c’est terminé pour les Angels. Ce qui laissera les Orioles et les Rays se battent pour l’autre place disponible.

Dans les deux sections Centrales, les Cards n’ont besoin que de 3 gains dans leurs 8 derniers matchs pour régler le compte des deux poursuivants. Ni les Dodgers, ni les Brewers  ne pourront remporter tous leurs matchs d’ici la fin. Ils ne sont pas équipés en conséquence pour ce moment crucial de la saison. Pour les Tigers, ils détiennent leur sort entre leurs mains. Le calendrier les favorise, et les White Sox semblent au bout du rouleau. Si Détroit ne profite pas de cette occasion, ça méritera un grand ménage. Dans le cas contraire, une fois en séries, ils seraient sur l’adrénaline. Et là…qui sait?   

lundi 24 septembre 2012

WBC: Le Canada qualifié


Le Canada rejoint l’Espagne chez les qualifiés de la Classique Mondiale de Baseball qui aura lieu en mars prochain. C’est en vertu d’un gain facile de 11-1 sur l’Allemagne que les Canucks ont obtenu leur billet.

L’attaque s’est une fois de plus mis tôt au travail. Une succession d’erreurs et de buts sur balles ainsi qu’un long circuit de deux points de Chris Robinson a permis aux Canadiens de s’inscrire quatre fois au tableau dès la première manche. Les écluses sont restées ouvertes en deuxième. Un double de Jimmy Van Ostrand et un circuit de deux points d’Adam Loewen ont porté l’avance du Canada à 7 à 0. Pendant ce temps, l’ex-Capitales de Québec, Andrew Albers était intraitable en retirant les Allemands dans l’ordre lors des trois premières manches. Van Ostrand y allé d’un quatrième circuit dans le tournoi pour ajouter un huitième point à la ligne canadienne. Une timide réplique de l’Allemagne a suivi immédiatement sur une solide taloche d’Aaron Altherr pour réduire l’écart à 8-1. Shawn Bowman a rapproché la troupe d’Ernie Whitt de la victoire avec un double bon pour deux points en fin de huitième. Le point qui a mis fin au match, revient à ce même Bowman qui a croisé le marbre sur un ballon sacrifice de Skyler Stromsmoe. Avec l’écart de 10 points le match s’est officiellement terminé comme le veut les « Mercy Rules.»

Le Canada était visiblement trop fort pour ce groupe, voir toute ces qualifications. N’eut été d’une mauvaise performance face à l’Italie, l’équipe canadienne n’aurait jamais dû passer par ce détour pour être de la prochaine Classique Mondiale.

On a quand même eu la chance de voir le niveau d’autres nations et surtout lire sur les visages, le même plaisir et la même passion pour ce sport que celle qui nous habite.

Bravo messieurs et à tous ceux et celles qui ont travaillé à faire de ces qualifications un autre moment de bonheur du baseball.    

Le Super 5 Passion Baseball


Nous voilà au résultat final de notre Super 5 pour la saison 2012. Elle se termine avec deux changements in extremis. Comme à chaque fin d’année, il est de mise de vous rappeler qu’il faut faire la différence entre les meilleures équipes du baseball, et un potentiel champion de la Série Mondiale. Au baseball, après 162 matchs, ce n’est pas nécessairement la meilleure équipe qui gagne, mais celle qui réussit à mettre tous les éléments en place au bon moment. On a quand même dans ce Super 5, un bon échantillon de ce que ça prend pour passer au travers une éprouvante saison.  

Voici les 5 supers puissances de 2012…  
 

1 – Nationals de Washington : Avec la meilleure rotation des majeures, une offensive en plein réveil depuis le match des étoiles et une défensive très respectable, les Nationals ont atteint leur objectif de faire les séries. Mieux, ils remporteront le titre de la section Est. Gio Gonzalez a apporté une bonne dose de stabilité. Il était l’élément manquant pour donner le souffle qui manquait à la rotation. Jordan Zimmermann a été excellent, tout comme Stephen Strasburg. N’oublions pas l’enclos non plus qui a fait preuve de fiabilité toute la saison. Le jeune Bryce Harper a fait le travail à sa première campagne et Ian Desmond et Ryan Zimmerman ont supporté l’attaque dans sa période la plus creuse. Cette équipe a gagné le respect mais aussi beaucoup de notoriété. On ne sait toujours pas si cette équipe est solide mentalement car ils n’ont pas fait face à une situation difficile. Ce bout là sera visible en séries. Ils n’ont pas l’équipe parfaite mais cette saison, ils sont tout simplement les meilleurs dans le baseball majeur.

2 – Rangers du Texas : Une belle équipe. De la puissance, de la régularité et un bon monticule. La seule chose qui manque chez les Rangers, c’est un partant dominant. De bons lanceurs, mais pas d’excellents lanceurs. Ils ont eu quelques ennuis en cours de route. Josh Hamilton était outrageusement dominant dans tous les domaines, puis il a perdu en constance. Toutefois Adrian Beltre s’est chargé de relever le défi pour conserver la réputation de l’attaque. Ils ont été dangereux toute la saison. Leur enclos n’est pas à dédaigner non plus. Cette équipe est enthousiaste, à l’image de son gérant. La meilleure formation de l’Américaine.

3 –  Reds de Cincinnati : Je ne suis pas un fan de Dusty Baker mais ce gars là mérite le titre de gérant de l’année en  2012 devant Davey Johnson. Au moment où il avait le plus besoin de son meilleur canon, Joey Votto, il l’a perdu. Pourtant, il a conduit les siens au titre de la Centrale avec les Pirates et les Cards au postérieur pendant une bonne partie de la seconde moitié de la saison. Ils ont mis la « switch à on » au lieu de s’écraser bêtement devant l’adversité. Johnny Cueto connaît une saison exceptionnelle tout comme le closer Aroldis Chapman. Todd Frazier a pris les choses en main en l’absence de Votto. Scott Rolen a bien joué son rôle de vétéran et de leader. Brandon Phillips et Ryan Ludwick ont aussi mis l’épaule à la roue. Leur rotation manque de profondeur mais leur enclos et très solide. Pas tout à fait assez fiable par contre. Ils sont très bon défensivement.

4 – Yankees de New York : Tout juste à temps pour revenir et terminer la saison dans nos 5 supers puissances du baseball majeur. Comme toujours, ils ont profité des inter-ligues pour connaître un excellent mois de juin qui les a poussés vers l’avant. Leur défensive ne va pas gagner des matchs, mais elle est fiable à défaut de réaliser des gros jeux. Leur offensive est sur mesure pour leur stade. Toujours dévastateurs, les Yankees arrivent à colmater les brèches laissées par les blessures. Leurs succès offensifs, repose sur la constance de Derek Jeter et l’opportunisme de Robinson Cano. La puissance bien répartit dans l’alignement est leur arme de prédilection. L’enclos a faibli en cours de saison. Ça s’explique par une rotation chancelante qui a épuisé quelques bras en relève. Andy Pettitte a relevé le défi, malgré une longue absence. Bien que C.C. Sabbathia a montré des signes de fléchissement, il demeure un très bon partant, à défaut d’être excellent. Ils ont réussi là où les Red Sox ont échoué dans leur tentative de rapiécer une équipe vieillissante.   

5 –.Giants de San Francisco : Ils coiffent les Braves d’Atlanta à la toute fin. Non pas parce que les Braves ont été moyens, mais parce que les Giants ont été exceptionnels en fin de course. Ils ont écarté de leur chemin les Dodgers de Los Angeles. Ils ont une bonne chimie que leur adversaire direct n’a pas. L’arrivée de Marco Scutaro a redonné du punch à l’attaque. Buster Posey frappe comme une machine depuis le match des étoiles. Ils arrivent à se priver sans difficulté de Melky Cabrera. Inquiétant pas moment en défensive, ils compensent par une solide force de caractère et une dureté psychologique à toutes épreuves. Les mauvais jeux ne les écrasent pas. L’enclos fait encore le travail malgré la perte de Brian Wilson pour toute la saison. La rotation est forte. Madison Bumgarner est un guerrier sur le monticule. Matt Cain peut remporter un match à lui seul. Tim Lincecum n’est plus l’ombre de lui-même, mais c’était prévisible. Les Giants aussi le savaient quand ils ont signé Cain.    


Hors Super 5 : Braves d’Atlanta, A’s d’Oakland
Nouveaux Super 5 : Yankees de New York, Giants de San Francisco

À surveiller : ---

Sortis : A’s d’Oakland, Braves d’Atlanta, Orioles de Baltimore, Rays de Tampa Bay
Entrés : ----

dimanche 23 septembre 2012

WBC France : L’heure est au bilan


Faute d’avoir remporté une improbable victoire dans le dernier tournoi de qualifications à la Classique Mondiale de Baseball, la France aura tout de même fait un pas majeur pour l’avancement du baseball dans son pays.

À défaut d’être un jardin de roses, le constat final n’est pas une catastrophe. Sur le terrain, les lacunes évidentes n’ont pas empêché l’équipe d’éviter l’affront. Dans les deux revers subis, la France s’est bien défendue. Ce que plusieurs craignaient avec raison, n’est jamais arrivé. Ils n’ont pas eu l’air fou. La performance fut respectable dans les circonstances. Certes des joueurs ont déçu et ce n’est pas nécessaire de nommer des noms. Par contre d’autres ont pris la relève et ont répondu à l’appel. Un manque d’opportunisme, d’expérience, de confiance et un mental collectif fragile aura empêché l’équipe de remporter un match et possiblement de réduire l’écart dans un revers de 8-0 face à l’Espagne. On a aussi pu constater des problèmes évidents de solidité au monticule. En défensive sur le plan technique également. Il ne manquait pourtant pas grand-chose pour poursuivre la route, ne serait-ce qu’un match de plus. C’est pour dire combien chaque gain représente beaucoup de travail. Imaginez maintenant pendant 162 matchs dans le baseball majeur.

Il n y a pas que sur le terrain qu’il y a eu des lacunes. La Fédération et les décideurs du baseball français ont aussi leur part. D’abord au niveau de l’organigramme. Aucun Directeur Gérant. Encore moins un assistant. Pas de directeur du recrutement, pas plus de dépisteur international. Pas de relationniste avec la Presse, pas de directeur du marketing non plus. On avait des personnes aux communications. Des webmasters plus qu’autre chose qui ont quand même rédigé quelques communiqués, et qui ont facilité le travail des médias sur place lors du tournoi. Un président de Fédération également appuyés de quelques membres. Tout ce beau monde a joué les hommes orchestres. Eux non plus n’ont pas eu l’air fou. Ils ont fait avec les moyens qu’ils avaient. Mais à l’image de l’équipe sur le terrain, il faudra préparer la prochaine aventure à la WBC, et les autres avec une organisation mieux structuré dans laquelle chacun a un rôle précis, et une petite préparation pour son boulot.

La chose la plus désolante, fut sans doute de voir des conflits à l’interne entre deux structures. S’il y a une structure de trop, et il y’en a une, il faut tout simplement l’abolir. Je sais, on ne peut pas agir ainsi…ça n’empêche pas de diminuer son pouvoir. Il n’est pas normal, que le gérant à la Classique Mondiale n’a pas pu être là à la Coupe d’Europe quelques jours auparavant. Ni pour observer ses futurs joueurs, encore moins pour les diriger. Non seulement, il faut maintenant un organigramme pour la WBC, mais ce même organigramme doit être en fonction pour toutes les compétitions. Qui donc a choisi le gérant et les joueurs de l’équipe à la Classique Mondiale? On s’en doute, mais avec un Directeur Gérant on saurait qui est le patron de l’équipe nationale. La presse saurait aussi vers qui se tourner quand elle a un besoin s’il y avait un relationniste avec les médias bien identifié comme tel et non des comités ou des responsables de communications. De même pour le marketing. Dans ce dernier cas, autant pour l’équipe nationale que pour l’ensemble des recherches de commanditaires au profit de toute la fédération.      

Les retombés pour le baseball seront dérisoires. L’équipe nationale, n’a pas attiré un grand intérêt médiatique en France. Mais c’est une première. La glace est brisée. On vient peut-être même de se libérer d’un carcan dans lequel le baseball était pris depuis longtemps. Il faut maintenant poursuive le combat pour amener plus de jeunes vers ce sport.
Cette fois, on est allé de l’avant. Les contacts avec la MLB, les liens tissés avec Éric Gagné, Jim Stoeckel et certains joueurs étrangers ouvriront des portes.

Le simple fait d’avoir été de cette compétition est déjà un point tournant dans l’histoire du baseball en France. Un moment dont on doit absolument perpétuer le souvenir. On doit également tirer des leçons. C’était une expérience extraordinaire. Elle est terminée. C’est le moment de travailler.


samedi 22 septembre 2012

Carnage en Allemagne

Le Canada a défait l’Allemagne 16-7 pour obtenir le droit de jouer la finale de son groupe.

L’attaque canadienne a entamé la rencontre de belle façon. Jimmy Van Ostrand a lancé les hostilités à la manche initiale en sautant sur une offrande d’Alex Burgos. Un circuit bon pour trois points.

En fin de deuxième, James Avery, visiblement sans étoffe, a vu Eric Suttle porter le compte 3-2 avec un simple. Matthew Vance a ensuite provoqué l’égalité, lui aussi avec un simple opportun. Van Ostrand avec son second circuit du match, son troisième du tournoi a redonné les devants au Canada en début de troisième. L’Allemagne a de nouveau créée l’impasse sur un optionnel de Guhring en fin de troisième. C’est Jamie Richmond des Capitales de Québec qui a mis fin à la manche en relève à Avery. Un circuit de Tyson Gillies a placé le Canada en avant 5-4 en début de septième. Mais ce n’était pas fini, la formation canadienne a ajouté quatre autres points avant la fin de la manche sur un triple de Tim Smith et des simples de Van Ostrand, Shawn Bowman et Chris Robinson. L’Allemagne a refusé d’abdiquer en marquant deux fois à leur tour au bâton sur un double d’Aaron Alther et un simple de Kai Gronauer. C’était 9-6 après sept.

Le Canada a assuré sa victoire ensuite. Ce fut le début du carnage avec deux autres points en huitième sur un circuit de Jordan Lennerton et un simple d’Adam Loewen. Ils en ont ajouté cinq en neuvième, dont quatre sur un grand chelem de René Tosoni pour porter le pointage à 16-6. Les Allemands ont inscrit un dernier point à la fin de la neuvième.

N’eut été d’un départ douteux de James Avery, le match ne se serait pas rendu à la limite. Il faut quand même donner le crédit qui revient à l’équipe allemande. Cette dernière a bien profité de tout ce que leur ont offert les artilleurs canadiens. Une équipe avec du punch en attaque et une bonne attitude. Il faudra les surveiller ceux-là dans le futur.

Le ciel tombe sur la tête des Bleus


La France a été éliminée des qualifications en raison d’un revers de 5-2 aux mains de l’Afrique du Sud. Ce n’est pas faute d’avoir combattu au travers de trois délais de pluie. Mais un manque flagrant d’opportunisme les a sortis de cette rencontre. La victoire leur a pourtant été offert à quelques reprises sur un plateau d’argent, mais on a levez le nez sur une entrée dans l’histoire.

C’est la France qui  donné le ton avec deux points dès la manche initiale. Un optionnel de Sneideer Santos a poussé Maxime Lefevre au marbre pour le premier point avant que Carlos Hereaud en fasse autant avec un simple qui a envoyé Emmanuel Garcia inscrire le deuxième. L’Afrique du Sud n’a jamais pu s’imposer en attaque jusqu’en cinquième alors qu’ils ont soutiré une multitude de buts sur balles. Ils ont marqué une fois sur un optionnel de Paul Bell. Le second point est le résultat d’une feinte non-réglementaire de Thomas Meley avec les buts remplis. Les Sud-Africains n’ont pas frappé de coup sûr en 5 manches, mais ont quand même créé l’égalité. Il a fallu attendre la huitième pour inscrire un premier coup sûr.

Un long double de Paul Bell bon pour deux points a rompu l’égalité en début de onzième. Tout juste après que la France ait laissé les buts remplis avec le point de la victoire au troisième et un seul retrait.

Beaucoup plus inspirés, les Français ont été plus agressifs. Les frappeurs ont été plus patients tout en attaquant la balle. On a vu moins d’élan défensif. Toutefois, quelques erreurs mentales ont été commises. Notamment par Santos alors qu’il a tenté de se rendre au troisième sur un ballon-sacrifice qui envoyait René Leveret au marbre. Il a été retiré facilement, avant que Leveret ne touche la plaque. On se demande encore où il s’en allait alors que l’action se passait devant lui.  

Le monticule a offert une prestation solide malgré les nombreuses passes gratuites. En quelques occasions, ils ont tiré les marrons du feu après s’être placés en situation précaire. Leonel Cespedes a été sublime au long de son séjour de 4.0 manches. Il a égrainé 2 coups sûrs, 2 buts sur balles et il a retiré 6 frappeurs sur des prises. Il a bien mélangé ses tirs pour garder les frappeurs en déséquilibre.

Ce match aurait facilement pu tourner à la faveur des Bleus s’ils avaient profité de la moitié de leurs occasions de marquer. Ça sera pour une autre fois. Il faudra apprendre de cette rencontre.

Tout le monde a frappé son coup sûr chez les Français sauf Ernesto Martinez (0/2) et Florian Peyrichou (0/1). René Leveret (2/5) et Carlos Hereaud (2/5) ont été les meilleurs en attaque.

Le début du match a été retardé par un délai de pluie et de deux autres en cours de rencontre. À la seconde occasion, les dirigeants ont décidé de remettre à aujourd’hui le reste de cette partie.

Le gagnant, Dylan De Meyer
Le perdant Patrick Lemestre   


Premières historiques

Le premier point de l’histoire de la France aux qualifications de la Classique Mondiale appartient à Maxime Lefevre.

Le premier point produit est l’œuvre de Sneideer Santos.

jeudi 20 septembre 2012

WBC qualifications : Défaite honorable pour la France


Lors de son premier match historique aux qualifications de la Classique Mondiale de baseball, l’équipe de France a dû s’avouer vaincu  face à l’Espagne, au compte de 8 à 0.

Le partant des Bleus, Patrice Briones en a eu plein les bras dès la première manche quand il a vu ses opposants prendre les devants 2-0 à ses dépens. L’offensive espagnole a marqué trois autres fois en deuxième et encore deux à la troisième pour porter la marque à 7-0. Avec un pareil coussin, Nick Schumacker avait toute la marge de manœuvre dont il avait besoin pour travailler. Il a d’ailleurs excellé tout au long des 6.1 manches qu’il a officié au monticule. Il a joué les radins en ne concédant que 4 maigres coups sûrs et 2 buts sur balles.

Après la troisième, la relève de la France a fermé la porte. Thomas Melley et Anthony Piquet n’ont perms à aucun adversaire de toucher le marbre. Thomas Langloys a terminé la rencontre en allouant un long circuit à Barboro Canizares. Une claque en solo pour le compte de 8 à 0.

Offensivement, les Français n’ont pu créer quoi que ce soit. Une belle occasion a été raté de s’inscrire au pointage en deuxième avec deux coureurs sur les buts et un seul retrait, mais ils ont été incapables de pousser un des leurs à la plaque payante. Les Bleus n’ont pas été assez patients au bâton. Ce qui a permis à Schumacker de se rendre jusqu’en début de septième. Dommage car personne n’a vraiment eu l’air fou dans le rectangle des frappeurs. Il y aurait eu moyen de générer quelque chose. Hanvi a été le meilleur. Il a frappé un simple, soutiré un but sur balles et il a été solide défensivement.

Justement, si défensivement, l’Espagne a bien fait, la France a aussi démontré être capable de tenir son bout malgré quelques ratés. C’est d’ailleurs à la défensive qu’on doit l’accomplissement d’avoir évité l’affront du Mercy Rule. Quelques belles pièces d’Emmanuel Garcia, et de Frederic Hanvi. Un jeu de synchronisme entre le lanceur Anthony Piquet et l’arrêt-court Maxime Lefevre a permis de prendre un coureur à contre-pied au deuxième. Ajoutez un superbe double-jeu, tourné par Luc Piquet et Maxime Lefevre qui s’est terminé dans le gant de René Leveret au premier but.  Boris Marche a aussi montré de l’aplomb derrière le marbre.

Une mention honorable au partant Patrice Briones. Le vétéran s’est battu, et a chèrement vendu sa peau. Malgré un répertoire limité, il a puisé dans ses ressources de vieux loup pour se sortir d’impasse. Un bon guerrier qui aurait cependant dû gérer ses émotions.

Malgré le pointage, Équipe France n’a pas à rougir de sa performance. Ils ont vraiment essayé. Plus de confiance, et un ou deux lanceurs aguerris auraient changé l’allure de  ce match. Le manque d’intensité et d’enthousiasme étaient palpable. Il manque beaucoup moins de chose qu’on pourrait l’imaginer à cette formation. L’avenir peut être prometteur. Pour l’instant, l’avenir c’est maintenant face à l'Afrique du Sud..

Aujourd’hui, ce n’est pas le moment des critiques. C’est le temps de savourer cette première peu importe le résultat au tableau. La France est là où elle n’a jamais été, et elle s’est bien défendue. Chapeau!

Les premières historiques

Patrick Briones a obtenu le premier retrait sur des prises de la France aux qualifications de la WBC. Il a accordé le premier but sur balles à Barbaro Canizares, le premier coup sûr à Engel Beltre, le premier point produit à Yunesky Sanchez et le premier point à Engel Beltre.

Thomas Langloys a concédé le premier circuit à Barbaro Canizares.

Le premier but sur balles de la France revient à Emmanuel Garcia. Le premier coup sûr appartient à Carlos Hereaud.



WBC Qualifications: Victoire du Canada


Dans un match sans histoire, le Canada, a profité des largesses de la défensive Britannique pour s’imposer par la marque de 11 à 1.

Le partant Chris Reed pour la Grande Bretagne a bien amorcé la rencontre, mais il a été mal supporté par sa défensive. Ce qui a permis aux Canadiens de prendre les devants 2-0 dès la première manche. Ils ont inscrit un autre point plus tard en cinquième sur un double d’Adam Loewen.  La réplique est venu d’Alexander Cartwright avec une claque en solo aux dépens de Shawn Hill qui était en parfait contrôle de la situation jusque là. En septième le ciel est tombé sur la tête de la Grande Bretagne. Un manque de profondeur au monticule, et plusieurs erreurs ont ouvert la porte à une manche de sept points pour se sauver avec la victoire. Cette manche a marqué la fin du match selon le « Mercy Rule », soit dans ce cas ci un écart de plus de 10 points après la septième manche.  Skyler Stromsoe a cogné un double qui a vidé les sentiers dans cette manche alors que Jimmy Van Ostrand a frappé un circuit bon pour deux points plus tôt dans la manche. C’est Tyson Gillies à l’aide d’un triple qui a scellé l’issu de la rencontre en produisant le onzième point du Canada.

Bonne sortie pour Shawn Hill qui a espacé 3 maigres coups sûrs en 5.2 manches. Il a retiré 7 frappeurs sur des prises. Chris Kissok a fait le travail en relève en n’allouant qu’un coup sûr en 1.1 manche.

En attaque, Tyson Gillies a obtenu 3 coups sûrs comme premier frappeur du rôle offensif. Adam Loewen et Chris Robinson en ont frappé 2. Quant au Québécois Jonathan Malo, il n’a pas frappé en lieu sûr, mais il a soutiré un but sur balles et marqué une fois.

Le Canada a été une bonne coche au-dessus des Britanniques qui se sont quand même bien battus pendant les 5 premières manches. Il n y a aucun doute que la Grande Bretagne a beaucoup de difficulté avec l’exécution de certains jeux défensifs. Ils ont été débité de 3 erreurs, mais pour être bien honnête, plusieurs balles auraient pu trouver preneurs ou être mieux joués.

Le prochain match d’Équipe Canada aura lieu samedi contre le perdant du match entre la République Tchèque et l’Allemagne. 

Les survivants : C'est terminé pour les Bucs


Un navire vient de couler; Celui des Pirates de Pittsburgh qui n’aura pas réussi à traverser la tempête. Le nombre de matchs qui les séparent d’une place de Wild Card n’est pas complètement insurmontable, mais c’est le nombre d’adversaire devant eux qui les éliminent. C’est finalement le monticule qui aura pris l’eau. La rotation s’est effondré à compter du mois d’août. James McDonald pourtant très bon jusqu’au match des étoiles, s’est soudainement mis à lancer comme celui que les Dodgers de Los Angeles ont laissé partir. Il y a quand même plusieurs points positifs pour s’appuyer dans l’avenir. L’attaque s’est mise en marche plus la saison avançait. C’est bon signe. Andrew McCutchen connaît une excellente saison. Neil Walker vient d’ajouter une saison supplémentaire dans son bagage d’expérience, et Pedro Alvarez a livré la marchandise, bien qu’encore trop impatient. Les éléments sont en place pour espérer un titre de la Centrale dans les prochaines années. Aux dirigeants de l’équipe de faire ce qu’il faut pour trouver les pièces manquantes. Trois bons vétérans qui ont du vécu dans les courses aux séries les auraient grandement aidés à traverser les moments difficiles.

Leur saison n’est pas encore perdue. Ils peuvent toujours jouer pour .500. Une première depuis Barbe Bleue.  

Une, peut-être deux équipes sont encore en position de sortir. Ensuite, ça sera la fin de cette chronique puisque ce sont les mathématiques qui élimineront ce qui restera de survivants. 

Voici nos survivants…

Les Survivants :

Yankees de New York
Orioles de Baltomire
Rays de Tampa Bay
White-Sox de Chicago
Tigers de Detroit
Rangers du Texas
Angels de Los Angeles
A’s d’Oakland

Nationals de Washington
Braves d’Atlanta
Reds de Cincinnati
Card’s de St-Louis
Dodgers de Los Angeles
Giants de San Francisco


Éliminés :

Cubs de Chicago
Astros de Houston
Padres de San Diego
Rockies du Colorado
Mariners de Seattle
Royals de Kansas City
Twins du Minnesota
Brewers de Milwaukee
Marlins de Miami
Phillies de Philadelphie
Mets de New York
Indians de Cleveland
Red Sox de Boston
Blue Jays de Toronto
Diamondbacks de l’Arizona
Pirates de Pittsburgh


mardi 18 septembre 2012

WBC Édition Canada: Comme à la Série du Siècle


L’équipe canadienne de baseball qui se prépare à entreprendre les qualifications pour la Classique Mondiale du printemps prochain se retrouve dans une situation qui rappelle étrangement ce que notre nation a vécu au hockey en 1972 lors de ce qui fut baptisé ensuite la Série du Siècle.
                                                                 
Le Canada part grand favoris de son groupe composé de la Grande-Bretagne, la République Tchèque et de l’Allemagne. Trois adversaires qui peuvent prétendre à la manière des « Popov » de l’époque être là pour apprendre. La Grande Bretagne compte sur un lanceur à surveiller en Chris Reed. Né à Londres il a joué lors du match des futures étoiles du baseball majeur cette saison. Chris Berset a quant à lui fait un petit saut chez les Braves d’Atlanta.  Pour le reste, c’est un mélange de joueurs universitaires et au calibre nettement inférieur à celui dans lequel évolue l’essentiel d’Équipe Canada. Chez la République Tchèque, ce n’est pas très bien garni non plus côté expérience. Mike Cervenak et possiblement le plus connu pour avoir joué un peu chez les Phillies de Philadelphie en 2008. Sa « faute d’orthographe », Martin Cervenka est pour sa part dans le baseball affilié. La majorité des joueurs proviennent de la ligue du pays qui est une ligue senior semi-pro au calibre difficilement évaluable. L’Allemagne aura l’avantage de jouer devant ses partisans au Armin-Wolf-Arena. Les joueurs les plus connus sont Will Ohman et Toby Gardenhire, le fils du gérant des Twins du Minnesota. Ils auront aussi dans leurs rangs Max Kepler, un autre produit des Twins.

Inutile de vous parler d’Équipe Canada avec une formation monstrueuse pour ce groupe. C’est pour dire combien l’écart est grand pour ces nations. Le Canada est privé de ses meilleurs joueurs qui sont toujours dans les majeures, sans compter qu’on aurait pu inviter quelques autres bons éléments, mais on n’a pas de place pour tout le monde. L’édition de 2011 a remporté le bronze au championnat du monde et l’or aux jeux Panaméricains. C’est sensiblement le même groupe de joueurs qui se retrouve avec l’équipe de cette année. Leur défi est d’amener l’équipe à la Classique Mondiale. Tâche ingrate puisque quelques uns devraient y laisser leur place au profit de joueurs des majeures.

Il faudra éviter de prêcher par excès de confiance. Il faudra savoir être patient pour bien étudier chaque lanceur dont la plupart leur seront inconnus. Il est possible que les frappeurs canadiens ne voient pas le même lanceur deux fois dans un même match. Avec le nombre de lancer limité, les gérants adverses pourraient bien en profiter pour présenter un lanceur différent à chaque trois manches pour empêcher les canadiens de s’ajuster.

Une élimination serait une catastrophe. Une qualification ne serait pas la gloire mais un juste retour des choses. La pression est sur les nôtres.

WBC Édition France: À l’aube de l’histoire


La France représente la nation négligée de la phase de qualification en marge de la prochaine Classique Mondiale de Baseball. Le parcours débute le 20 septembre à Jupiter en Floride. Les observateurs leur accordent peu de chance de faire mieux que le dernier rang derrière l’Afrique du Sud, Israël et l’Espagne.

Ce qui revient souvent dans les analyses, c’est le manque de joueurs expérimentés. On fait beaucoup état de l’alignement d’Israël qui compte Gabe Kapler et Shawn Green. On parle également beaucoup d’Engel Beltre chez les Espagnols, et bien sûr, d’une équipe de l’Afrique du Sud qui compte elle aussi quelques joueurs dans le baseball affilié ou indépendant.  

Si on regarde de plus près, Kapler et Green sont retraités. Le synchronisme ne sera pas du rendez-vous. Il reste aux lanceurs de bien mélanger leurs tirs. Ce n’est pas de ces deux joueurs que viendra la menace israélienne mais bien plus de leur monticule qui compte quelques lanceurs évoluant au niveau AAA ou AA. Mais ils n’ont pas beaucoup de profondeur sur la butte. Ce qui pourrait les rejoindre en fin de compétition.

Au niveau de l’Espagne, un seul joueur est né là-bas. Outre Beltre, ils seront armés de deux lanceurs talentueux en Richard Castillo et Chris Manno. Ils seront appuyés par d’autres lanceurs professionnels évoluant dans le baseball pro en Amérique et en Italie. Leur principal atout, c’est de pouvoir compter sur pas moins de six lanceurs gauchers. Tous les lanceurs droitiers, ont joué en Italie ou dans le baseball indépendant. Du côté de l’Afrique du Sud, la plupart des joueurs proviennent de la ligue du plus haut niveau au pays. Ils seront renforcis de quelques lanceurs jouant dans le baseball affilié dans les niveaux inférieurs au A+.

La France ne sera pas en reste. Faute de collectionner les passeports, les joueurs étrangers éligibles à porter leurs couleurs nationales ont le mérite de pouvoir avoir un impact majeur. Notamment, René Leveret, qui a remporté le championnat des frappeurs dans la Can-Am avec les Capitales de Québec. S’il est parfaitement rétablit, Emmanuel Garcia stabilisera le milieu de l’avant-champ en défensive. La principale lacune des Français, est le manque d’expérience au monticule face à des frappeurs professionnels aguerris. Ils en auront plein les bras en ouverture avec l’Espagne. Ça sera un très bon test.

Au fond, la meilleure chose qui pouvait arriver aux cousins, c’est de partir dans cette position d’équipe défavorisée. Ils auront déjà bien assez de pression avec cette première invitation historique à danser avec les meilleures nations du monde. Ils ont la chimie. Ils ont l’expérience des compétitions internationales. Ils sont sous l’aile d’un gagnant du Cy Young en Éric Gagné. Leur gérant, James Stoeckel, est un bon technicien. Ils ont de la vitesse et l’avantage d’avoir des lanceurs méconnus des frappeurs adverses. À eux de jouer et d’aller chercher le respect et la notoriété que le baseball français attend depuis si longtemps.






lundi 17 septembre 2012

Le Super 5 Passion Baseball


On entreprend la dernière semaine pour faire notre évaluation des 5 supers puissances du baseball majeur. La dernière ne changera rien étant donné les repos accordés aux joueurs des équipes qui seront assurés de leur position en séries. Qui sera la plus grande puissance de 2012? Nous le verrons cette semaine. Pour l’instant les Braves d’Atlanta font un retour alors que les Rays de Tampa Bay prennent le chemin du radar.


Voici nos 5 supers puissances…  
 

1 – Nationals de Washington : On a beaucoup parlé de la bande à Strasburg et de leur rotation quasi infaillible. Tellement qu’on en a oublié la meilleure attaque des majeures jusqu’ici en septembre. C’est l’équipe qui a frappé le plus circuit dans la ligue Nationale depuis le match des étoiles. Desmond, Zimmerman, Harper, LaRoche et Espinosa sont tous des menaces pour la longue-balle. N’oublions pas Jayson Werth qui s’est présenté comme une brise d’air fraiche depuis son retour au jeu. Bryce Harper démontre qu’il peut tenir la route durant une longue saison avec une moyenne de .341 en septembre pour la verte recrue. En ajoutant une offensive dangereuse au brio de leurs lanceurs, ils deviennent des aspirants très sérieux avec tous les espoirs qui viennent avec.

2 – Rangers du Texas : D’ici peu, du moment qu’ils pourront concrétiser leur titre dans l’Ouest, ce qui n’est pas garanti, Josh Hamilton bénéficiera sans doute de périodes de repos plus fréquentes. Les petites blessures qui suivent les plus grandes dont il a écopé dans le passé commencent à le rejoindre. Il est en pleine léthargie. C’est Adrian Beltre qui prend sur ses épaules de sonner la charge en attaque. Un chiffre qui parle de lui-même. Les releveurs des Rangers n’ont subi que 10 défaites. Seuls les Orioles en font autant dans les majeures. Ils doivent beaucoup à la recrue, Robbie Ross, qui a donné 60.2 manches de travail à Ron Washington. Une fiche de 6-0 avec une moyenne de points mérités de 1.78. Deux chiffres qui se marient bien. Il est facile de constater que ses 6 victoires ne sont pas le résultat d’un sabotage du travail des partants, mais bien de vraies gains dans lesquels ses performances ont permis aux siens de remporter le match après une égalité ou avoir tiré de l’arrière.

3 –  Reds de Cincinnati : Ils sont dans une situation complexe. Il n’est jamais facile pour une équipe de se tourner les pouces sur le banc en attendant que les jours passent pour voir enfin les séries. Les joueurs ont tendance à être relaxe, trop relaxe. La motivation n’est plus la même, faute de devoir remporter son titre en se battant jusqu’au bout. Ils vont le prendre comme n’importe qui le ferait. Le choc pourrait quand même être brutal, lorsqu’ils mettront les pieds en octobre face à des équipes inspirées de leurs récentes victoires. Le premier tour des séries sera très important pour eux. Dusty Baker a commencé à accorder des repos à ses hommes. Sauf à Brandon Phillips et Jay Bruce. Ils auront sûrement leur tour sur le banc sous peu.

4 – Les A’s d’Oakland : Ils sont venus bien près d’infliger un balayage aux Angels de Los Angeles dans une série de quatre matchs pour débuter la semaine. Jerry Blevins a été magistral dans un sauvetage désespéré suite à une mauvaise sortie de Balfour. Il s’est amené avec le point de la victoire au troisième, un coureur au premier et aucun retrait. Il s’en est sorti sans rien donner. Cette performance est à l’image de la force de caractère des A’s. Josh Reddick et Yoenis Cespedes sont en léthargie bien que le dernier arrive à en sortir une de temps en temps. Toutefois Chad Pennington semble enfin se replacer. La pression est sur les épaules des jeunes lanceurs qui continuent d’impressionner.  Ils ont presque assuré leur place en séries. Mieux, ils se sont approchés plus près des Rangers et du premier rang dans l’Ouest. D’ici la fin, rien de facile. Sur la route, Tigers pour 3, Yankees pour 3, Rangers pour 4, à domicile, Mariners pour 3, Rangers pour 3. 

5 –.Braves d’Atlanta : Un retour pour les Braves qui jouent du gros baseball par les temps qui courent. Ça ne peut pas mieux tomber pour eux. Alors que le spectre de l’effondrement de 2011 planait au-dessus de l’équipe au début du mois dans une série de défaites, Chipper Jones a pris les choses en main avec un long circuit pour relancer son équipe sur le sentier de la guerre. Freddy Freeman et Jason Heyward seconde le vétéran en alliant puissance et patience. Le partant, Kris Medlan n’a pas perdu une seule décision depuis le match des étoiles. Une MPM de 0.85 avec 77 K en 74.1 manches. Utilisé en relève en première moitié, il s’impose comme partant. Il a bouché un grand trou dans la rotation.


Hors Super 5 : Rays de Tampa Bay
Nouveaux Super 5 : Braves d’Atlanta

À surveiller : Rays de Tampa Bay, Yankees de New York, Orioles de Baltimore, Giants de San Francisco

Sortis : Angels de Los Angeles
Entrés : Giants de San Francisco

dimanche 16 septembre 2012

Les survivants : Petit rappel


Ne vous en faites pas, je n’ai pas oublié de publier cette chronique. C’est toujours impossible d’éliminer qui que ce soit pour l’instant. Mais ça viendra cette semaine. Toujours 15 équipes ont encore une chance de faire les séries. On a bien failli faire renaître les Phillies de Philadelphie et les Brewers de Milwaukee, mais il manque encore une petite marche toute petite pour pouvoir le faire. Jamais je n’ai eu à faire revivre une équipe depuis que cette chronique existe. C'est-à-dire quelques années. Lorsque j’élimine une formation, sa seule chance de revenir, passe par une combinaison de facteurs. Un effondrement de quelques équipes devant avec une longue séquence de succès. Ça peut paraître assez probable vu ainsi, mais on élimine aussi une équipe lorsqu’elle a montré des lacunes et que les équipes devants ont démontré être plus solides.

Dans les deux cas, les Brewers autant que les Phillies, profitent de l’inertie des Pirates de Pittsburgh, des Cards de St-Louis et du retard dans la chimie des « nouveaux » Dodgers de Los Angeles. Malgré de bonnes séries de succès, les deux équipes, n’en sont pas encore à la résurrection. Il y a encore trois équipes en avant d’elles, les jours passent et on est à plus de 2.0 matchs d’une position en séries. Deux matchs peuvent vous sembler peu, mais avec une 15aine de matchs à jouer et surtout plus qu’une équipe à dépasser, ce n’est pas chose simple. Il faut aussi que les autres perdent pour avancer. Seuls les Brewers affronteront une des trois équipes devant eux. Les Pirates cette semaine. Et ce n’est pas gagné!  




Voici nos survivants…

Les Survivants :

Yankees de New York
Orioles de Baltomire
Rays de Tampa Bay
White-Sox de Chicago
Tigers de Detroit
Rangers du Texas
Angels de Los Angeles
A’s d’Oakland

Nationals de Washington
Braves d’Atlanta
Reds de Cincinnati
Pirates de Pittsburgh
Card’s de St-Louis
Dodgers de Los Angeles
Giants de San Francisco


Éliminés :

Cubs de Chicago
Astros de Houston
Padres de San Diego
Rockies du Colorado
Mariners de Seattle
Royals de Kansas City
Twins du Minnesota
Brewers de Milwaukee
Marlins de Miami
Phillies de Philadelphie
Mets de New York
Indians de Cleveland
Red Sox de Boston
Blue Jays de Toronto
Diamondbacks de l’Arizona


vendredi 14 septembre 2012

WBC : Équipe Canada et Équipe France dévoilées


Les qualifications en prévision de la prochaine Classique Mondiale qui aura lieu en mars 2013 approchent à grand pas. Équipe Canada et Équipe France ont dévoilé leur alignement hier.

D’abord pour Équipe Canada, on se rend compte de quelques oubliés. Notamment, Jeff Duda des Capitales de Québec. Mais ce n’est pas une surprise. Le baseball indépendant, n’a pas encore toute sa reconnaissance auprès de Baseball Canada. Tout de même, Jonathan Malo des Capitales de Québec y sera. Il faut dire qu’il a bien fait l’an dernier à la Coupe du Monde et aux jeux Pan-Am. Jamie Richmond, un autre porte-couleurs des Caps, y sera aussi. On y retrouve également Andrew Albers, un ex-Capitales maintenant dans l’organisation des Twins du Minnesota au niveau AA.

Philippe-Alexandre Valiquette sera aussi de la composition de l’équipe. Le gaucher évolue maintenant au AA dans l’organisation des Brewers de Milwaukee. Shawn Hill des Blue Jays, maintenant au AAA, se joindra aussi au personnel de lanceurs.

Nick Werglaz, Adam Loewen, René Tosoni, Shawn Bowman, RJ Swindle et Tyler Gillies sont parmi les autres joueurs les plus connus de l’édition 2012 pour cette qualification.

L’équipe est solide. Plusieurs joueurs ont de l’expérience en compétition international. Toutefois, ça demeure un tournoi. Tout peut arriver et une élimination du Canada n’est jamais à exclure.

Voici le calendrier pour Équipe Canada

20 septembre, 2012
Partie 1: Grande-Bretagne vs Canada 7pm
21 septembre, 2012
Partie 2: Allemagne vs République tchèquec 7pm
22 septembre, 2012
Partie 3: Gagnant de la partie 1 vs Gagnant de la partie 2
Partie 4: Perdant de la partie 1 vs Perdant de la partie 2 (équipe perdante est éliminée)
23 septembre, 2012
Partie 5: Perdant de la partie 3 vs Gagnant de la partie 4 (équipe perdante est éliminée)
24 septembre, 2012
Finale: Gagnant de la partie 3 vs Gagnant de la partie 5 (le gagnant se qualifie pour la Classique Mondiale de
Baseball de 2013)

Du côté de la France, l’équipe sera essentiellement composée de joueurs de l’équipe nationale. Ils ont évité de faire l’erreur de monter une équipe de joueurs étrangers. Il y aura quand même des joueurs qu’on connaît bien.

René Leveret des Capitales de Québec fera partie de l’équipe en raison de ses origines françaises. Il vient de l’ile de Saint Martin. Leveret n’est rien de moins que le meilleur frappeur de la Can-Am en 2012. Un frappeur avec de la puissance, surtout pour cogner la balle d’aplomb dans les allées.

On retrouvera aussi un Québécois bien connu. Emmanuel Garcia qui a évolué dans l’organisation des Mets de New York. Un bon joueur défensif qui a de l’expérience.

Warren Coopman qui joue chez les Capitales Juniors de Québec sera également d’Équipe France. Ce dernier est Français d’origine.

Chez les autres joueurs notons la présence de Joris Bert, premier Français repêché par une équipe des majeures. On y retrouve aussi Frederic Hanvi qui a joué au Japon dans une ligue semi-pro et dans la ligue des recrues chez les Twins du Minnesota. Au monticule, Keino Perez a vu passablement d’action en baseball international tout comme Anthony Piquet.

La France devrait avoir un champ extérieur assez solide, une défensive parfois douteuse mais qui sera stabilisée par Emmanuel Garcia et René Leveret à l’avant-champ. Ils seront rapides. Il faudra exploiter cette vitesse au maximum. Le monticule manque de profondeur et de guerrier. De ce côté Éric Gagné pourra toujours leur transmettre quelques précieux conseils.

L’objectif est de réaliser un miracle et de secouer les piliers du temple en se qualifiant pour la Classique Mondiale. Je vous rappel que c’est un tournoi. Donc, tout est possible avec un bon plan de match et des joueurs qui tirent tous dans le même sens.

Peu importe ce qui arrivera l’expérience restera profitable aux joueurs pour la suite du développement de l’équipe nationale.