Ils ont beau tous implorer les dieux du
baseball, il n y aura pas assez de miracle pour tout le monde. Déjà trois
miraculés sont sur le sentier des séries. C’est beaucoup pour une seule saison.
C’est même trop!
Les Pirates de Pittsburgh n’arrivent plus à
accumuler les victoires. Chaque match est difficile. C’est en raison d’un
monticule qui ne tient plus la route. James McDonald se fait frapper durement
après une excellente première moitié de saison. En relève Chris Resop et Jason
Grilli sont méconnaissable depuis le début du mois d’août. Ils auraient besoin
d’un vétéran; un leader de préférence. A.J. Burnett n’est pas en mesure de
remplir ce rôle. Ils ont besoin de se regrouper, mais vers qui les jeunes
joueurs peuvent-ils se retourner dans le vestiaire en cette période de haute
tension? Ils ne peuvent que se rabattre sur leur désir de vaincre et une
intensité à toute épreuve. Mais encore. Ont-ils ces atouts ? Si oui, les dieux
leur rendront bien.
Les Orioles de Baltimore sont une autre de ces
belles histoires de la présente saison. Ils ont l’avantage de jouer sans
pression. Ils sont sans complexe. Chaque fois qu’on les croit au tapis, ils se
relèvent encore et encore. Ils jouent tellement mal que ça ne semble même plus
les déranger. La rotation est très ordinaire, la défensive est digne d’un film
des trois stooges. L’enclos fait le travail, mais les lanceurs commencent à
montrer des signes de fatigue à force de sortir tôt tous les soirs. Au bâton,
Mark Reynolds et Adam Jones ne pourront pas trainer cette équipe tout le mois
de septembre. Brian Matusz, Jake Arrieta, Randy Wolf et Tommy Hunter ont été
transformés en releveur faute d’efficacité comme partant. Joe Saunders ne
pourra garder le cap de la rotation tout seul. Wei-Yin Chen commence à sentir
le brûlé. Un autre asiatique qui commence à trouver que les voyages et les
saisons sont longues dans les majeures. Non, il n y aura pas de miracle pour
les Orioles.
Ne réveillez pas les A’s d’Oakland. Ils
l’ignorent complètement, mais ils ont des chances de faire les séries. Cette
équipe là joue comme s’il en était rien. Aucunement intimidés, ils n’ont peur
de rien. Balayés par les Angels de Los Angeles en début de semaine dernière,
ils ont répliqué en infligeant la même médecine aux Mariners de Seattle pour la
terminer avec le résultat qu’ils se sont hissés comme meneurs dans la course au
Wild Card #1. Ils sont d’une ténacité incroyable. Ils ont beau être
traditionnellement ainsi, là, ils dépassent les bornes. Ils ont perdu leur
meilleur lanceur, Bartolo Colon, alors qu’ils se débattent comme des diables
dans l’eau bénite pour faire les séries. Ils en ont fait fi. Ils viennent de
perdre Brandon McCarthy, leur second et dernier vétéran partant. Ils balaient
les Mariners ensuite…Vous avez dit, « caractère ?» Les A’s ont un
avantage que les deux autres n’ont pas. Coco Crisp, Grant Balfour, Pat Neshek,
Brandon Inge, Seth Smith, Stephen Drew, George Kottaras et Josh Reddick, ont
tous gagné quelque chose quelque part. Ils ont tous vécu l’ivresse d’une course
aux séries, et même de jouer longtemps en octobre pour certains. Ce ne sont
peut-être pas les plus grands leaders, mais ils ont observé et vécu comment ça
se passe dans le vestiaire d’une équipe gagnante. Les A’s, seront un miracle.
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