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lundi 13 mai 2013

Premier bilan


Après un quart de saison d’envolé, c’est le moment de faire un premier bilan dans le baseball majeur. Qu’est-ce qu’on peut retenir lorsque ça part dans tous les sens? Nos claviers chers amateurs, nos claviers!  (Bien tiens! Si ce n’est pas un cardinal qui chante à ma fenêtre.) Car la pondération est de mise en ce juillet printanier (À moins que ça ne soit décembre.). De quoi nous faire oublier que nous n’en sommes qu’en mai. Oui, mai, le mois où on doit se rendre au frigo pour avoir de la glace alors que d’autres patinent encore dessus à plein régime.

En ce premier quart de saison, il n’en demeure pas moins qu’on a droit à quelques surprises. Pas celles-là! Non! Celles que l’on n’attendait pas! Les Cards de St-Louis avec la meilleure moyenne de points mérités du baseball sont en tête dans la Centrale de la Nationale. Vous avez raison, ce n’est pas une vraie surprise. Mais vous avez aussi tort. Parce que les Cards ont le pire enclos du baseball! On récapitule. Ils sont en tête avec la meilleure MPM des majeures, malgré le pire enclos. Vous pensez que leurs partants sont bons? Vous avez encore tort. Ils sont absolument sublimes! Aucun partant au-dessus des 3.00 de MPM. Jake Westbrook domine, Shelby Miller est tout simplement incroyable avec son WHIP de 1.06.

À Baltimore, les Orioles tiennent à démontrer que 2012, n’était pas la fin de leur monde. Avec une rotation qui peine à offrir des départs de qualité, ils sont eux aussi en tête. Dans leur cas, c’est la relève qui fait un travail magnifique. Ce qui est encore plus réjouissant pour les O’s, c’est qu’ils jouent mieux en défensive. On s’amuse comme des fous à Camden Yards avec Chris Davis qui lance des fusées à profusion et Adam Jones qui passe ses soirées sur les buts. Avec leur productivité, les Orioles peuvent combler les déficits laissés par les partants. Surtout quand l’enclos ferme la porte. Ou disons quand on ouvre la porte de celui-ci. 

Toujours chez les volatiles, les Blue Jays de Toronto sont une déception. Même pas. À quoi les gens s’attendaient avec une équipe qui a terminé quatrième l’an dernier? À faire mieux, grâce aux nombreux changements effectués durant l’hiver. Justement, trop de changement, demande une période d’adaptation. Elle vient de se terminer cette période avec le premier quart de saison. John Gibbons sait maintenant ce que son équipe peut donner. Il ne sait pas encore ce qu’elle ne peut pas. On lui souhaite de l’apprendre le plus tard possible. De la façon dont se comportent les releveurs des Jays, si la rotation en donne pour 75% de ce qu’on peut imaginer, ça sera laid…très laid! Sinon, bien, fans des Blue Jays, ayez du plaisir quand même.

« California Dreamin »

Vous voulez que je vous parle de Californie, n’est-ce pas? Parlons de San Francisco alors. Pour le reste, il n y a rien à dire. Les Giants sont les champions en titre, il me semble. Ils se comportent comme tel. L’assaut, viendra des malcommodes Diamondbacks de l’Arizona d’ici la fin de la saison. Peut-être que les Dodgers de Los Angeles se réveilleront avant longtemps. Il faudra redonner la place qui lui revient à Matt Kemp dans cette équipe. Lui, c’est un vrai Dodgers (Petit message à Magic « Hanley Ramirez » Johnson.). 

Tout juste de l’autre côté de la Baie, les « maudits » A’s d’Oakland sont encore un model de ténacité. D’ailleurs, ce mot a été inventé à Oakland quand Gene Tenace y était receveur (Je blague.). Leur début de saison ne représente pas une surprise, mais bien un autre mystère dont seul Billy Beane connaît la formule. Une des offensives les moins productives de  2012, s’éclate et trône en tête au chapitre des points marqués. L’un des meilleurs personnels de lanceurs de l’an dernier, est d’une inconstance décourageante. Ça laisse songeur, mais qui veut parier contre cette équipe diabolique?

Et ailleurs

À New York, les Yankees sont là où ils ne devraient pas. En fait, oui, mais certainement là où ils ne seront pas en octobre. Les Red Sox  s’en tirent pas trop mal non plus à Boston. Quant à la Tribu, on savait qu’ils allaient s’éclater en attaque. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’ils allaient avoir le second enclos de l’Américaine. Ce qui a de quoi vous donner le goût de vous farcir un ragoût de putois. On n’en est pas à une surprise près. À Détroit, les Tigers présentent une relève presque impossible à frapper. Il y a de l’espoir quand c’est ta plus grosse lacune. Le problème, c’est que cette même relève ne cesse d’accumuler les dons vers le premier but. Heureusement que Miguel Cabrera, Prince Fielder, Torii Hunter et la rotation prend les choses en mains. Au Texas, les Rangers ne se souviennent plus du nom du gars qui buvait du Canada Dry. Ils sont quatrièmes pour les circuits. Et Yu Darvish s’amuse comme un fou aux dépens des frappeurs adverses. Chez les Braves d’Atlanta, Justin Upton s’est enfin affirmé comme le joueur qu’on attendait en Arizona. Son frère B.J. s’affirme aussi. Mais comme le gars que les Rays de Tampa Bay n’avaient pas envie de voir revenir. La révélation, c’est quand même Chris Johnson. Son solide début de saison a grandement aidé l’offensive des Braves avec sa moyenne à .307.  Leur enclos n’est pas très aguerri mais il est fort efficace. Pendant ce temps, les Nationals de Washington tentent de s’accrocher avec une attaque tire-pois. Heureusement pour eux, après un lent départ au monticule, les choses se replacent. Cependant, on attend de voir le vrai Gio Gonzalez. Stephen Strasburg n’a pas vraiment dominé jusqu’à présent, mais Jordan Zimmermann, lui, est éblouissant! La relève des Nats a beaucoup de profondeur. Si seulement l’attaque ne se résumait pas à Bryce Harper et Ian Desmond, ça ne serait pas joli. On termine avec les Diamondbacks de l’Arizona. Vous ne connaissiez pas Paul Goldschmidt? Maintenant si. Tout un frappeur! Ce gars la tire sur tout ce qui bouge et les artilleurs des D-Backs tirent des Aspirines! Ils ont toutefois un problème en fin de match avec leurs releveurs. Ce qui est un mystère. J.J. Putz et Heath Bell, sont mauvais! Mais…pas le reste de leur enclos!

Affirmation

Après un quart de saison, nous en sommes rendus au moment où les équipes vont s’affirmer. À partir de cette semaine on pourra commencer petit à petit à tirer des conclusions. Les gérants savent maintenant ce que leur équipe peut leur donner. Ils sauront bien assez vite, pour certains, ce qu’ils ne peuvent pas. Il y aura des équipes en perte de vitesse, d’autres vont commencer à se positionner pour entreprendre la seconde moitié de ce grand marathon annuel. 

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