Ne vous en faites pas, je n’ai pas décidé de
simplifier mon analyse en vous lançant une bête évidence. Le baseball étant un
sport de circonstance, souvent, ce n’est pas la meilleure équipe qui remporte la Série Mondiale. Ce qui fait
tout le plaisir et le charme du baseball d’ailleurs. Sauf que cette fois, la
meilleure équipe devrait l’emporter. Mais quelle est donc cette meilleure
équipe?
Il serait facile d’y aller avec les Giants de
San Francisco pour remporter cette série. Ils ont remporté assez facilement le
titre de leur division, ils viennent de revenir de l’arrière pour vaincre les
Cards de St-Louis. De plus, en éliminant ainsi les champions en titre, ils ont
aussi le momentum. Tout baigne pour eux. Mais, ils ne sont pas les meilleurs.
À l’aube d’une saison que je vous prédisais
« rock ‘n roll », et qui fut encore plus folle que je ne pouvais
l’imaginer, je vous disais qu’il n y avait que deux certitudes en 2012. L’une
d’elle, était que les Tigers de Detroit devaient outrageusement dominer la
section Centrale de l’Américaine. Je vous parlais tout comme d’autres, d’une
attaque plus explosive avec l’arrivée de Prince Fielder Explosive, certes, mais pas nécessairement dominante.
Je portais surtout votre attention sur le fait qu’il était injuste de réduire
les Tigers à la venue de Fielder, et du duo qu’il allait former avec Miguel
Cabrera. L’attaque, c’est bien, mais on ne gagne pas un titre avec une attaque
seule. Il était injuste de sous-estimer
leur monticule. Il était tout aussi injuste de le limiter à l’excellence de
Justin Verlander. Finalement, les Tigers n’avaient qu’un point d’interrogation; Leur défensive.
Les Tigers n’ont pas livré la marchandise. Nous
les avons attendu toute la saison. Les partants n’ont pas été à la hauteur jusqu’en
juillet. À partir de là, plus la saison avançait, meilleure était la rotation.
Max Scherzer s’est affirmé, Doug Fister devenait plus dominant, et Anibal
Sanchez se joignait aux Tigers pour donner plus de profondeur et de solidité.
Durant tout ce temps, Verlander était…Verlander. Même le jeune Drew Smyly a
offert deux excellents départs en septembre. Écarté de la rotation, Smyly a
offert deux sorties sublimes en relève durant les présentes séries. Tout ceci
cache bien mal toutefois, un enclos qui en a arraché depuis le dernier mois de
la saison. Mais cette fois, Jim Leyland a décidé de changer sa formule. Il a eu
l’intelligence de s’ajuster à temps. Chose qui n’est pas simple pour un gérant
conservateur, prêt à mourir avec ses premières décisions. Phil Coke a été
irréprochable dans un rôle de closer qui n’était pas le sien.
Mieux préparés
L’organisation n’est pas restée les bras croisés
dans la dernière semaine. Ils ont appris de leur dernière présence à la Série Mondiale , où ils avaient
eu à attendre leur adversaire pendant 10 jours. Ils ont joué un match simulé,
ce sont placés dans des situations de match, et ne se sont pas contentés de
pratiques au bâton et de lancer la balle à un receveur sans frappeur. Ils
seront un peu rouillés pour entamer la série, mais le rythme reviendra plus
rapidement.
Ça sera les Tigers de Detroit en 5. Pourquoi?
La suite dans une prochaine chronique…
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