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vendredi 12 octobre 2012

Giants et Tigers au tour suivant. Nats, O's à la limite!

Les Giants sortent les Reds

Les Giants de San Francisco ont expédié les Reds de Cincinnati en vacances avec une victoire de 6 à 4. Les Giants ont comblé un déficit de 0-2 pour finalement remporter cette série au meilleur de cinq matchs 3 à 2.

Après que les partants Mat Latos et Matt Cain aient affiché leur domination  pendant quatre manches, les Giants ont ouvert le pointage avec un triple bon pour un point de Brandon Crawford.  Une erreur de Zack Cozart a ensuite permis à Crawford de toucher le marbre pour faire 2-0. Avec les buts remplis, Buster Posey a sonné les cloches des Reds avec un grand chelem. Secoués, les Reds se sont mis en route à leur tour en fin de cinquième. Brandon Phillips avec un double bon pour deux points a inscrit les siens au tableau. C’était 6-2. Ryan Ludwick a redonné espoir aux fans des Reds avec un circuit en solo en sixième. Deux superbes jeux défensifs de Crawford et Angel Pagan ont volé des coups sûrs certains en fin de huitième. En fin de neuvième un simple de Ludwick approche les Reds à 6-4 avec un retrait. Mais Sergio Romo est venu à bout d’étouffer la menace.

Le point tournant, le grand chelem de Buster Posey bien sûr.

Les Giants ont déclassé les Reds dans toutes les phases à compter du match numéro 3. En attaque, en défensive et au monticule. Ce n’est pas peu dire pour une équipe très moyenne avec les gants et les bâtons. Cependant, on a trouvé le moyen de produire en temps opportuns. Bruce Bochy a utilisé son personnel avec beaucoup de minutie. Il sait très bien ce que peut, et ne peut pas donner ses joueurs. Ce qui peut paraitre simple à première vue, mais ce n’est pourtant pas donné à tous. Une bonne série pour Tim Lincecum en relève et pour Pablo Sandoval en attaque.

Les Reds ont connu une excellente saison. Et cette mauvaise performance des trois derniers matchs ne doit pas faire oublier les 162 autres rencontres et le début de cette série. Le point tournant de celle-ci c’est la mauvaise course de Brandon Phillips en première manche du match numéro 3. Dans cette dernière partie, on se demande bien où Dusty Baker avait la tête? En déficit de 2-0, ne pas avoir de releveur prêt dans un match ultime en cinquième manche, faut avoir manqué quelque chose quelque part.

Werth invite les Cards à jouer aujourd’hui

Les Nationals de Washington sont venus à bout des Cards de St-Louis 2-1 à leur dernier tour au bâton pour forcer la présentation d’un cinquième et dernier match aujourd’hui.  

En fin de deuxième, Adam LaRoche a poussé une balle hors des limites du terrain pour permettre aux Nationals de prendre l’initiative 1 à 0. Un ballon sacrifice de Carlos Beltran a créé l’égalité à 1-1 en début de troisième. Il faut attendre la fin de la neuvième pour dénouer l’impasse quand Jayson Werth reçoit impoliment Lance Lynn avec un circuit.

Le point tournant, le circuit de Werth.

Superbe match de séries. Les deux partants ont été dominants. Ross Detwiler et Kyle Lohse s’en sont donnés à cœur joie. C’était à qui mieux-mieux. Detwiler n’a donné que 3 coups sûrs en 6.0 manches, et Lohse 2 en 7.0. L’enclos des Nationals a  été magistral. Jordan Zimmermann en relève à retiré trois frappeurs sur des prises en 1.0 manche. Tyler Clippard en a fait autant et Craig Stammen en a retiré deux à son tour.

Les O’s résistent!  

Les Orioles de Baltimore ont mis 13 manches pour venir à bout des Yankees de New York 2-1. Il y aura donc un dernier match aujourd'hui.

Les Orioles ont  finalement marqué en début de cinquième sur un circuit en solo de Nate Mclouth. La réplique est venue en fin de sixième sur un optionnel de Robinson Cano qui a poussé Derek Jeter au marbre. Il faut patienter jusqu’en 13ème pour que J.J. Hardy cogne un double bon pour ce qui allait devenir le point de la victoire après que Jim Johnson ferme la porte au nez des Yankees.

Le point tournant, le double de Hardy

L’inertie des Yankees commence à laisser perplexe. Ils accumulent les chances ratés dans cette série. Notamment dans ce match, en 3ème lorsqu’ils ont été incapable de pousser Jayson Nix au marbre alors qu’il avait amorcé la manche avec un double. Les partants devaient être le point d’interrogation dans les présentes séries. On était loin de se douter que leur offensive tomberait au neutre. Robinson Cano est mauvais, Alex Rodriguez, Nick Swisher et Curtis Granderson ne sont pas mieux. Phil Hughes a bien fait, et méritait un meilleur sort.

On a pu constater encore une fois l’excellence de l’enclos des Orioles. Même si Johnson a coûté deux matchs, on ne peut rien reprocher au reste des releveurs des O’s dans cette série. Hier, ils ont fermé la porte de la 6ème à la 13ème sans donner de point. Darren O’Day connaît une série impeccable jusqu’à présent. On peut blâmer les Yankees en attaque, mais on peut aussi donner tout le mérite aux lanceurs des Orioles.

Verlander met fin au rêve des A’s

Justin Verlander a maitrisé l’attaque des A’s d’Oakland dans un match complet pour permettre aux Tigers de l’emporter 6-0 et ainsi passer à la Série de Championnat de l’Américaine.

Un double d’Austin Jackson bon pour un point et un mauvais-lancer de Jarrod Parker ont permis aux Tigers de prendre les devants 2-0 en troisième. L’attaque s’est poursuivie en septième quand Jackson a remis ça avec un autre simple bon pour un autre point. Miguel Cabrera en a pris une pour l’équipe avec les buts remplis, c’était 4-0. Prince Fielder a ajouté un cinquième point à l’aide d’un simple et Quintin Berry a marqué suite à une erreur de Stephen Drew pour la marque finale de 6-0.

Le point tournant, le simple de Jackson en septième. 

Justin Verlander était tout simplement imbattable dans ce match. Un match complet de 11 retraits sur des prises. Les A’s n’ont jamais pu créer quoi que ce soit. On ne peut certainement pas leur faire des reproches après une saison aussi invraisemblable que magique. Ils ont progressé énormément pour une jeune équipe. Ils ont maintenant l’expérience des séries en plus pour le futur.

Pour les Tigers, c’est exactement le genre de séries dont ils avaient besoin. Une fois qu’ils ont traversé une équipe aussi coriace que les A’s, on peut se demander ce qui va les arrêter. Les partants ont été bons, ils ont dû travailler fort en attaque et profiter des rares occasions qu’ils ont eues. Ils auraient pu s’écraser hier après avoir vus les A’s se relever comme ils l’ont fait. Mais ils ont su s’appuyer sur la performance de leur partant. La relève chancelante les rejoindra peut-être. Sauf si Leyland  fini par faire confiance à Alburquerque. Ouaip! Les Tigers n’ont plus de freins! Sauf…Leyland.

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