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dimanche 22 avril 2012

Humber entre dans l’histoire!


Phil Humber (Photo/AP)
Le partant des White Sox de Chicago, Phil Humber est devenu hier le 21ème joueur de toute l’histoire du baseball majeur à lancer un match parfait. Une performance magistrale qui restera marquée dans la légende du baseball.

Dominant tout le long du match avec sa rapide qui a touché tous les coins et, ses décevantes balles cassantes, il a  déculotté les frappeurs des Mariners de Seattle dans ce gain de 4-0 des Chisox. Une seule balle fut frappée solidement. C’était en quatrième manche quand Alex Rios a dû sortir le gant au dernier instant pour cueillir la balle au champ extérieur. En neuvième, Michael Saunders avec un compte de 3-0, a failli lui soutirer une passe gratuite mais, l’artilleur des White Sox est revenu pour le retirer sur des prises. Humber n’a eu besoin que de 96 tirs pour pulvériser les Mariners. Il a retiré neuf frappeurs au bâton. Le receveur, A.J Pierzynski, a aussi sa part de mérite dans cette remarquable sortie de Humber. En plus de bien diriger son lanceur, il a aussi bloqué quelques balles cassantes qui sont tombées dans la terre battue.

Pour comprendre la difficulté de cette sensationnelle performance de Phil Humber, on a qu’à penser à plus de 2400 matchs par saison pendant plus de 100 ans et, qu’il n’est que le 21ème lanceur à réaliser l’exploit. Pas de coup sûr, pas de but sur balles, pas de frappeur atteint, pas de geste illégal, pas de mauvais-lancer, pas de balle-passée, pas d’erreur en défensive, rien de rien.

Humber est le troisième lanceur dans l’histoire des White Sox à inscrire un match parfait. Il devient aussi le septième ex-Mets de New York à lancer un match sans point ni coup sûr. Curieusement, aucun lanceur des Mets portant cet uniforme n’a réussi l’exploit.

Invincible

Karl Gélinas, l’ancien de l’organisation des Angels d’Anaheim (Ils s’appelaient ainsi à l’époque) maintenant avec les Capitales de Québec, a déjà lancé deux matchs parfaits la même saison dans les rangs universitaires aux Etats-Unis. Il m’expliquait qu’il s’était senti invincible à un moment précis dans ces deux rencontres. Une sorte de sensation que ce jour là lui appartient. Il n’avait rien fait de différent, ni avant, ni pendant les matchs. Aucun changement dans sa préparation, ni son alimentation, ni dans son entrainement. Il ne lançait pas plus fort non plus durant ces deux rencontres. C’est un moment qu’on ne peut pas créer, ni recréer. Il survient comme ça, sans savoir pourquoi. Il se sentait plus fort, il se passait quelque chose à l’intérieur de lui qui lui faisait prendre conscience qu’il était intouchable, au-delà de tout. Ce n’est pas au début du match que ce sentiment survient. C’est à la mesure qu’il avance. Vers la sixième ou septième manche, il se sent dans un autre monde. Il ne sait pas s’il lancera un match parfait, ou un match sans point ni coup sûr, voir même d’un coup sûr.  Ce qu’il sait, c’est que ce jour là, il est une imprenable forteresse.

Humber a bien expliqué après le match qu’il n’arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. Parce qu’il n’a rien fait de différent qu’à l’habitude. Cette fois, il lançait mieux que jamais, sans savoir pourquoi ni comment. Il était tout simplement invincible. 

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