kogs

kogs

vendredi 4 mai 2012

Une autre tuile sur la tête des Yankees


(Photo: AP)
Murphy fait sa loi à New York depuis l’ouverture des camps. Après Michael Pineda qui est hors de combat pour la saison après avoir été acquis cet hiver et Joba Chamberlain qui s’est blessé en tentant de nous faire un numéro du Cirque du Soleil, voilà que Mariano Rivera se blesse au genou, en tentant d’attraper une balle pendant un exercice au bâton.

La blessure est assez grave pour compromettre le reste de la saison du meilleur closer de l’histoire. Peut-être même sa carrière. Rappelons qu’il avait laissé entendre que 2012 pourrait être sa dernière campagne.

Un accident bête qui rappelle combien les gestes au baseball sont routiniers, instinctifs et parfois très brusques. Alors qu’il était au champ extérieur avec d’autres joueurs, il captait des balles frappées par ceux qui participaient au « BP » dans la cage des frappeurs. La balle qu’il tentait de capter se dirigeait vers la clôture à la manière d’un double. Instinctivement, il a sorti le gant à quelques pas de la clôture dans un mouvement qui ne lui est pas familier. Un mauvais jeu de pied et Rivera s’est tordu le genou. Il a croulé au sol sous les visages inquiets des autres joueurs. Un ligament est atteint. Pour l’instant Rivera ne peut dire s’il relancera à nouveau cette saison.

Cette autre tuile sur la tête des Yankees vient de leur porter un dur coup. À la recherche de solutions dans la rotation, voilà que leur excellent enclos vient d’être amputé de son closer. David Robertson le remplacera sans doute avec Rafael Soriano à titre de dresseur de table. Il reste à voir si les changements de rôle auront un impact sur la performance des lanceurs. La préparation n’étant pas tout à fait la même. D’ailleurs Soriano qui est passé de closer à set-up man lors de son arrivée à New York, n’a pas eu de succès dans ce nouveau rôle. Robinson lui a ravi le poste. Rappelez-vous Eric Gagné à Boston. Dans son cas ce fut encore pire car il a changé de rôle en pleine saison. Cette fois Soriano aura l’avantage de ne pas beaucoup changer son rôle. Lancer en septième ou en huitième n’apporte pas un gros changement dans la préparation. Pour Robertson, ça sera un peu différent. Mais il est plus facile de passer de set-up man à closer que l’inverse. Tu connais ton rôle comme closer. Tu sais quand tu seras utilisé. Comme set-up man, tu te réchauffes parfois pour rien. Il se peut aussi que tu arrives avec des coureurs sur les buts, en devant te réchauffer en catastrophe. Mentalement comme closer, c’est plus facile de se préparer. Si t’as l’instinct du « terminator » le reste peut aller. On verra si Robertson a cet instinct de pouvoir gérer la pression d’être celui à qui revient de concrétiser la victoire.

Avec une rotation déficiente, l’enclos doit tenir le coup. On vient de perdre de la profondeur. On vient aussi de métamorphoser les rôles. L’écart entre les Red Sox et les Yankees étaient là. L’enclos supérieur à New York. Il faut virer son journal à l’envers en ce début mai pour voir les deux équipes en tête. Reste t-il encore assez de jus pour éviter la catastrophe? Ils ont encore du temps, du leadership et de la volonté. Mais les ressources? Nous verrons dans les prochaines mois.         

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire