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samedi 13 avril 2013

Jays, Angels, Dodgers; Pas d'excuse!

(Photo: Reuters)
Les Blue Jays de Toronto sont déjà soumis à une rude épreuve alors qu’ils viennent de perdre les services de José Reyes après seulement une dizaine de matchs écoulés à la présente saison. Les Dodgers de Los Angeles et les Angels du « pas tout à fait même endroit » devront aussi se priver respectivement des partants, Zack Greinke et Jered Weaver pour une période assez longue pour avoir un impact sur leur équipe.

Reyes et Greinke sont deux acquisitions de l’hiver dernier sur lesquelles leur équipe misait beaucoup pour aspirer aux grands honneurs. Quant à Weaver, il est la pierre angulaire d’une rotation qui manque de profondeur. D’ailleurs, l’impact de ces pertes se mesurera à la capacité de les remplacer pendant leur absence.

De ce côté, les Blue Jays sont les moins touchés. Il est plus facile de se passer de leur joueur d’arrêt-court dans un rôle de frappeurs déjà redoutable. C’est défensivement que ça sera plus compliqué de s’en passer. Emilio Bonifacio pourrait toujours être une alternative, en laissant sa place à Mark DeRosa au deuxième but. Avec les pertes de Macier Izturis et l’attente du retour de Brett Lawrie, ça forcera John Gibbons à utiliser plus souvent José Bautista au troisième coussin et Edwin Encarnacion. Mike McCoy sera possiblement rappelé pour devenir réserviste. Le gérant aura donc à jongler avec son alignement dans les prochaines semaines à moins qu’une transaction vienne stabiliser la situation.

La situation est encore plus compliquée chez les Dodgers et les Angels. On ne peut pas jongler avec l’alignement, on ne peut pas camoufler une perte et amoindrir les petites lacunes laissées par la perte d’un joueur de position. Il faut carrément trouver un remplaçant de qualité dans sa rotation. Les deux cas sont quand même différents. Les Dodgers ont plus de profondeur dans leur rotation que les Angels. Ils ont aussi un meilleur enclos. Cependant, l’absence de Greinke sera beaucoup plus longue que celle de Weaver. Dans deux sections où ça va jouer du coude ça risque fort d’être néfaste en bout de ligne.  

Dans trois sections où le classement pourrait bien être très serré, ce n’est pas tellement les quelques erreurs de plus qui feront la différence, ni l’absence de la constance de Reyes, la solidité de Weaver et Greinke sur la butte. C’est comment vont se regrouper les autres joueurs pour faire face à l’embûche. Car la profondeur, ce n’est pas qu’une question de qualité de jeu, ou d’avoir un bon banc, c’est aussi la prise de conscience collective de la situation. Qui peut et veut donner un tiers de manche de plus de qualité? Qui veut manger des tirs pour aider la cause de l’équipe? Qui veut accepter de s’appliquer à jouer une autre position avec engagement? La profondeur, c’est aussi celle de l’esprit d’équipe qui est mise à l’épreuve.

Ce qui est une tuile sur la tête en ce moment, peut aussi être un élément déclencheur qui propulse une équipe vers le sommet. Il y a là tout un test pour ces trois équipes. Les trois malchanceux avaient de grandes aspirations en début de saison. C’est le moment de démontrer qu’elles étaient coulées dans le béton pas de se préparer une excuse pour ne pas atteindre son objectif.  

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