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lundi 17 juin 2013

Câline de Blues!

(Photo: Getty)
Pendant que dans mon village forestier, très loin là-bas, l’attention est portée vers le retour possible des Nordiques, d’autres Bleus, tous aussi perdus dans un autre coin reculé de la forêt, défrichent le chemin vers une place en séries dans le baseball majeur. Les Blue Jays de Toronto, se sont transformés en castors ces derniers temps pour abattre les adversaires et construire un barrage qui retient le torrent de points concédés qui inondait les statistiques des partants depuis le début de la saison.

Les Jays ne font pas que mieux jouer; ils gagnent! Tout ça a débuté bien tranquillement. À force de jongler avec son personnel de lanceurs décimés par les blessures, et les ratés de certains d’entre eux, le gérant, John Gibbons a fini par trouver un trésor qu’on ignorait dans son enclos. Esmil Rogers a donné trois bons départs en juin. Josh Johnson est revenu dans la rotation après un séjour sur la liste des blessés. Il fait beaucoup mieux qu’avant sa convalescence. Mark Buehrle se ressemble enfin. Lui aussi contribue largement aux récents succès des Jays. Ces trois partants ont permis à Toronto de rester dans le match à chacun de leurs départs depuis le début du mois. L’enclos qui est bien au-delà des attentes cette saison, a été encore plus efficace. Les Jays présentent la quatrième meilleure moyenne de points mérités des majeures pour le présent mois. On n’a pas à chercher plus loin pour expliquer qu’ils ne sont plus qu’à 4 victoires d’une fiche de .500.

Retour en arrière

J’expliquais en début de saison qu’il ne fallait pas s’attendre à grand-chose des Blue Jays avant le mois de juin. En raison d’un grand nombre de nouveaux joueurs, il faut une période d’adaptation, et créer une chimie. Bien qu’ils aient montré quelques signes de frustration, les joueurs n’ont jamais semblé perdre le plaisir de jouer. Cet équilibre entre la frustration et le plaisir est très important mentalement. L’équipe tient à gagner. Personne ne s’en fout, mais on sait combien la saison est longue et qu’il ne faut pas fataliser une mauvaise séquence en début de campagne. En ce moment, ce n’est pas important s’ils ne balaient pas tout sur leur passage. Il faut simplement jouer pour .500 ou en être très près au match des étoiles pour conserver ses chances. C’est comme ça depuis l’ajout du « wild card ». C’est encore plus vrai depuis l’an dernier avec un autre poste disponible pour les séries.  

Adam Lind a beaucoup aidé les siens également. Il est tout simplement extraordinaire au bâton avec sa moyenne de .417 depuis le 1er juin. Mais l’élément qui a possiblement déclenché cet élan des Jays, c’est la présence de José Reyes dans l’entourage de l’équipe. C’est en effet depuis son retour sur le banc que la troupe de John Gibbons a commencé à mieux jouer. Non pas que « La Précieuse » soit un leader, mais plutôt en raison des circonstances. Lorsqu’il s’est joint à l’équipe, il devait être le catalyseur de l’attaque. Devant sa perte, et avec une rotation complètement inefficace et frappée par les blessures autant que par les frappeurs adverses, ça ne pouvait faire autrement que de faire douter les joueurs sur lesquels il y avait déjà beaucoup de pression en raison des investissements du Directeur Gérant durant l’hiver. Les attentes étaient grandes. Le retour de Reyes est bénéfique. Il n’aurait besoin que de frapper pour .280 et de bien se comporter en défensive pour avoir un impact sur toute la formation. Sa simple présence sur le terrain fera le reste. 


On n’en est pas encore à pouvoir rêver des séries. Pour l’instant, il faut au moins se positionner dans la situation la plus avantageuse que possible au match des étoiles. On verra ensuite. Une chose est certaine. Présentement, ils sont spectaculaires, accrocheurs et ...Marci!


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