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mardi 17 septembre 2013

Odeur de brûlé

(Photo: AP/Chris Omeara)
La course pour une place en séries bat son plein dans l’Américaine. La marmite bouille, à moins que ce ne soit les signaux de fumée émis par la Tribu. Une chose est certaine, ça chauffe avec moins de deux semaines à faire au calendrier régulier.

Les Indians de Cleveland du grand chef Francona, ont une porte qui s’ouvre devant eux alors que les Rays de Tampa Bay et les Rangers du Texas se bousculent pour entrer le premier. L’un d’eux restera dehors, au moins pour un moment, ce qui pourrait permettre aux Indians d’enjamber celui qui restera au seuil de la porte. Mais attention! Cette bataille entre les Rangers et les Rays, redonne un peu d’espoir, bien mince, aux Royals de Kansas City qui pourraient causer une congestion en remportant leur série face aux mêmes Indians. Puis les Orioles de Baltimore, vont espérer que les Royals et les Rays barrent la route aux deux autres afin de pouvoir eux-mêmes gagner du terrain avant la fin de la semaine. Pour les Yankees de New York, ils doivent prier pour la même chose, mais aussi que les Orioles se heurtent aux Red Sox de Boston. Et tout ça, simplement pour rester encore en vie. Car il n y a toujours pas de garanti pour la suite des choses avec une autre semaine à faire avant la fin de la saison.

Le cuisinier dans le trouble

S’il y a une équipe qui se sent inconfortable à côté du fourneau, c’est bien les Rangers du Texas. Ron Washington vient d’échapper le premier rang aux A’s d’Oakland pour une deuxième année consécutive dans le dernier droit de la saison. Les deux fois, il était pourtant sur le pilote automatique. Il a beau faire de belles simagrées, ça ne lui donne pas la qualité du « grand chef ». Pas nécessairement celui-là, mais au moins celui capable de gérer sa cuisine pour éviter que le rôti soit calciné. La pression vient d’augmenter d’une tonne après le revers d’hier soir aux mains des Rays. Personne à Arlington ne leur pardonnerait un autre effondrement. Et les joueurs sentent encore le tapis qui glisse sous leurs pieds. Washington n’est pas le meilleur homme pour calmer ses joueurs et prendre du recul. C’est pourtant ce dont ils ont besoin pour se regrouper.

Frapper pour frapper

N’allez pas croire que c’est la perte de Nelson Cruz qui fait la différence. Les Rangers sont 17ème pour la moyenne au bâton en septembre après avoir affronté les excellents lanceurs des A’s deux fois et ceux des Pirates. Toutefois, ils sont 28ème pour les points marqués. Il n y a pas que le manque d’opportunisme qui fait défaut, mais la gestion de l’offensive. Washington se fie encore sur la puissance et la grosse manche, au lieu d’ajuster la stratégie de son attaque. Ils ont perdu huit de leurs neuf rendez-vous contre deux équipes qui s’affirment dans les matchs serrés. La fiche des Rangers en septembre pour les matchs qui se décident par la marge d’un point est de 1-4. Deux fois, Yu Darvish a perdu 1 à 0 depuis le début du mois. L’attaque frappe encore, mais elle frappe pour frapper, sans résultat.

Le monticule des Texans en arrache également. Derek Holland semble au bout du rouleau. La relève a perdu ses repaires. Tout n’est pas imputable à Washington, bien sûr. Mais quand tu perds une avance en tête, et que tu te retrouves soudainement à te battre pour ta survie alors que tu étais dans le siège du conducteur; Et ça, en deux occasions consécutives, tu dois porter le chapeau.


Restez quand même prudent. Car si jamais les Rangers devaient faire les séries, ça pourrait leur redonner un petit coup d’adrénaline après avoir frôlé l’enfer.  

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