Ricky Romero (Photo/Getty) |
Le numéro trois
Ricky Romero a du talent mais, il n’est pas
encore mentalement prêt pour être la pièce maîtresse d’une rotation. On s’est
rendu compte cette semaine que Brendon Morrow ne peut pas se permettre trop de mauvais
départ. En effet, après lui et Romero, on se retrouve avec la recrue Henderson
Alvarez qui doit déjà en début de saison, travailler contre des lanceurs plus
aguerris. Il n’a pas encore acquis l’instinct du guerrier. Ce n’est pas encore
un lanceur assez dominant en lien avec sa jeunesse pour jouer ce rôle. Même
David Price n’a pas débuté ainsi dans la rotation des Rays de Tampa Bay. Tim
Lincecum non plus. N’est pas Stephen Strasburg qui veut quand même. Alvarez est
suivi de Kyle Drabek. En fait, il est à sa place. Il a un peu plus d’expérience
qu’Alvarez. Ce dernier devrait être le cinquième partant de l’équipe. C’est un
vétéran qui devrait être au poste de numéro trois. Je dirais même que ça serait
le rôle idéal pour Morrow. Dans les faits, il manque un vrai troisième partant
aux Jays. Dans un monde parfait, c’est un vrai numéro un qu’il faudrait. Ainsi,
ils auraient soudainement la profondeur et la jeunesse d’une belle rotation
d’avenir.
L’objectif demeure le
même
Curieusement, Alex Anthopoulos cherche un bâton
en ce moment. Un frappeur de puissance à ce qu’on raconte en coulisses. Le seul
poste disponible est au champ gauche. Ça en dit beaucoup sur le plan du DG des
Jays. Il n’est pas assez fou pour ne pas avoir détecté les problèmes au
monticule de son équipe. Mais il sait qu’il ne pourra pas tout régler en une
saison. Il a de l’argent disponible. Il y aura un autre hiver.
D’ici là, ce n’est pas mauvais non plus de
permettre à ses artilleurs de prendre de l’expérience dans un rôle au-dessus de
leurs capacités actuelles. Dans l’adversité on apprend vite. Au-delà des
espoirs parfois démesurés des partisans, les Blue Jays ne sont pas encore mûrs
pour être une équipe aspirante à remporter la Série Mondiale. Toutefois,
l’objectif des séries est bel et bien à leurs portés. Ça ne sera pas facile.
Ils échoueront peut-être. Mais c’est en y croyant, en y travaillant comme
joueur que chacun retiendra quelque chose de cette saison.
Soyez patients. Il y aura de beaux moments
cette saison. On ne gagne pas sa place en séries en avril de toute façon. On
peut juste la perdre.
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