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vendredi 20 avril 2012

Lent départ des Blue Jays


Ricky Romero (Photo/Getty)
L’enthousiaste généré par une fiche sans précédent pour les Bleus dans la ligue des Pamplemousses, a gonflé la confiance des partisans à son plus haut niveau. Ils viennent de se réveiller avec une équipe qui manque de profondeur au monticule, une attaque qui a besoin de s’ajuster aux situations de match et un besoin de leadership. 

Le numéro trois

Ricky Romero a du talent mais, il n’est pas encore mentalement prêt pour être la pièce maîtresse d’une rotation. On s’est rendu compte cette semaine que Brendon Morrow ne peut pas se permettre trop de mauvais départ. En effet, après lui et Romero, on se retrouve avec la recrue Henderson Alvarez qui doit déjà en début de saison, travailler contre des lanceurs plus aguerris. Il n’a pas encore acquis l’instinct du guerrier. Ce n’est pas encore un lanceur assez dominant en lien avec sa jeunesse pour jouer ce rôle. Même David Price n’a pas débuté ainsi dans la rotation des Rays de Tampa Bay. Tim Lincecum non plus. N’est pas Stephen Strasburg qui veut quand même. Alvarez est suivi de Kyle Drabek. En fait, il est à sa place. Il a un peu plus d’expérience qu’Alvarez. Ce dernier devrait être le cinquième partant de l’équipe. C’est un vétéran qui devrait être au poste de numéro trois. Je dirais même que ça serait le rôle idéal pour Morrow. Dans les faits, il manque un vrai troisième partant aux Jays. Dans un monde parfait, c’est un vrai numéro un qu’il faudrait. Ainsi, ils auraient soudainement la profondeur et la jeunesse d’une belle rotation d’avenir.

L’objectif demeure le même

Curieusement, Alex Anthopoulos cherche un bâton en ce moment. Un frappeur de puissance à ce qu’on raconte en coulisses. Le seul poste disponible est au champ gauche. Ça en dit beaucoup sur le plan du DG des Jays. Il n’est pas assez fou pour ne pas avoir détecté les problèmes au monticule de son équipe. Mais il sait qu’il ne pourra pas tout régler en une saison. Il a de l’argent disponible. Il y aura un autre hiver.

D’ici là, ce n’est pas mauvais non plus de permettre à ses artilleurs de prendre de l’expérience dans un rôle au-dessus de leurs capacités actuelles. Dans l’adversité on apprend vite. Au-delà des espoirs parfois démesurés des partisans, les Blue Jays ne sont pas encore mûrs pour être une équipe aspirante à remporter la Série Mondiale. Toutefois, l’objectif des séries est bel et bien à leurs portés. Ça ne sera pas facile. Ils échoueront peut-être. Mais c’est en y croyant, en y travaillant comme joueur que chacun retiendra quelque chose de cette saison.   

Soyez patients. Il y aura de beaux moments cette saison. On ne gagne pas sa place en séries en avril de toute façon. On peut juste la perdre.   

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