Jonathan Malo |
À partir du moment où les Phillies de
Philadelphie ont préféré un autre candidat pour se donner de la profondeur à
l’avant-champ, c’était écrit dans le ciel que Malo allait se dénicher une place
à Québec. Malo a été libéré durant la saison morte par l’organisation des Mets
de New York dans laquelle il a évolué toute sa carrière. Pendant ces sept
saisons, il a maintenu une moyenne de .233 avec 26 circuits et 195 points
produits. Ce qui le distingue en attaque, c’est sa moyenne de présences sur les
buts qui est à .320. Ce qui est pas mal lorsqu’on tient compte de sa moyenne
offensive. Pour expliquer en partie sa moyenne au bâton, Malo a usé le banc à
plusieurs reprises. Il n’a pas toujours été bien supporté dans les divers rôles
des frappeurs non plus. Il a eu à s’ajuster à frapper à peu près à toutes les
positions offensives. Rien pour l’aider quoi.
Défensivement Malo est un gant sûr. Très sûr.
Non seulement il peut vous sortir un jeu spectaculaire, il peut en plus vous
sortir LE gros jeu qui peut faire la différence dans un match. Une autre de ses
qualités, c’est qu’il est polyvalent. Il peut évoluer n’importe où avec succès,
sans mettre votre équipe dans le pétrin. Au cours de sa carrière, il a joué à
toutes les positions à l’avant-champ et au champ-extérieur. Une seule position
manque à son actif. Non ce n’est pas celle que vous imaginez. Croyez-le ou non,
Malo a lancé 0.1 manche à Binghamton au niveau AA. Il a retiré le seul frappeur
à lui faire face. C’est au poste de receveur qu’il n’a jamais évolué.
Au printemps 2009, il a participé au camp des
Mets. Jerry Manuel l’a comparé à Craig Counsell en raison de son intensité. Il
semblait bien qu’on allait le voir avec le grand club cette saison là. Un
séjour laborieux à Buffalo au AAA et on ne sait trop exactement quoi d’autre
(On peut quand même l’imaginer.), puis soudain, Malo ne semble plus dans les
plans de l’équipe. Cette même saison, le Vice Président au développement des
joueurs, Tony Bernazard invitait des joueurs de Binghamton à se battre avec lui
(Bernazard), Willie Randolph venait d’être congédié l’année précédente et,
Bernazard n’y était pas étranger. Omar Minaya subissait les foudres des
amateurs, L’atmosphère était plutôt rock n roll dans cette organisation.
Nouveau départ
Comme le hasard (Pour ne pas dire le
Bern-hasard) fait bien les choses, Jonathan Malo se retrouvera dans le même
stade où Tony Bernazard a évolué comme joueur avec les Metros de Québec de la
ligue Eastern. À l’époque, c’était la filiale des Expos de Montréal. Malo y aura plus de succès que l’autre. Il y
sera sans doute beaucoup plus apprécié également.
Chez les Capitales de Québec, Malo sera un
atout en raison de sa polyvalence, mais aussi de son expérience. Le genre de
joueur intensif qu’aime bien le public de Québec. Plus près de sa famille, de
ses amis et dans un environnement qui lui plait bien; celui du baseball, Malo
pourrait en étonner plus d’un. On pourrait même finir par se souhaiter qu’il
soit oublié des organisations des majeures pour le garder ici. Mais ça serait
avec un grand plaisir qu’on saluerait son départ pour une autre chance vers son
rêve.
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