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lundi 18 février 2013

Nouveau chef, nouveaux Indians


Quand Terry Francona a décidé de joindre la tribu plus tôt cet hiver, ça nous annonçait quelques grands coups de la part de la direction. C’était écrit dans le ciel que Francona n’allait pas accepter de diriger une équipe en reconstruction, ni une équipe qui s’accroche en refusant d’en enclencher le processus. L’ancien gérant des Red Sox a assez de notoriété pour se permettre d’attendre le meilleur défi et la situation parfaite.

Les Indians ont conclu qu’ils avaient terminé leur reconstruction entamée lorsqu’ils se sont  départis des lanceurs C.C. Sabathia et Cliff Lee. Ils savent maintenant quels sont les joueurs qui peuvent évoluer sur une base régulière dans les majeures. Ils connaissent aussi leur talent et les possibilités à venir de ces joueurs.

Deux ans après avoir décidé qu’ils avaient assez plafonné, et qu’il était temps de mettre sur pied une nouvelle formation, ils étaient déjà redevenus compétitifs. On attendait beaucoup plus d’eux l’an dernier, mais de prévisibles lacunes se sont confirmées. Leur monticule les a ramenés à la réalité. Ils comptent sur un jeune et excellent milieu de l’avant-champ. Asdrubal Cabrera et Jason Kipnis forment l’une des meilleures combinaisons double-jeu du baseball. Le troisième but, Lonnie Chisenhall manque d’expérience, mais on le sait capable de très grandes choses. Ils ont beaucoup de profondeur derrière le marbre avec Carlos Santana, capable de jouer au premier but ou d’agir comme frappeur désigné. Il est secondé par Lou Marson, celui qui était le receveur d’avenir des Phillies de Philadelphie. Au champ extérieur, ils avaient des trous. Nick Swisher et Drew Stubbs acquis cet hiver, se joindront à Mike Brantley.  

La Tribu du chef Francona manque un peu de puissance, mais pas d’attaque. Elle a maintenant plus de leadership, et un peu plus de profondeur avec Mark Reynolds qui agira sans doute comme frappeur désigné. Sauf qu’on n’a pas encore réglé le problème du monticule. Leur enclos est capable de tenir son bout, mais la rotation, reste au mieux, bien moyenne. Ce n’est certainement pas Bret Myers qui redeviendra partant avec les Indians qui va y changer quelque chose. Justin Masterson est une valeur sûre, Ubaldo Jimenez est un guerrier, mais un guerrier qui commence à être fatigué et de moins en moins fiable. Le curieux phénomène, Trevor Bauer, fera partie de la reconstruction de la rotation des Indians. Mais il faudra attendre encore une saison pour colmater les dernières brèches sur la butte. On ne peut tout faire en même temps.

Les Indians sont donc sur la bonne voie. Ils sont encore plus près de redevenir des aspirants très sérieux. Ils seront peut-être même assez dangereux cette saison pour espérer une place en séries. Le règne des Tigers de Detroit tire à sa fin. Vaut mieux qu’ils ne ratent pas cette dernière chance. Le futur appartient aux Indians et aux Royals de Kansas City dans la Centrale de l’Américaine.

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