Gain des Jays 6-2 face aux Rays hier soir (Photo: Reuters) |
C’est d’abord
l’attaque qui est mise à l’épreuve devant le monticule des Rays. Ça sera
ensuite au tour des lanceurs de subir un sérieux test devant l’attaque
dévastatrice des Rangers. Si les Jays veulent montrer qu’ils ont du caractère,
c’est le meilleur moment. Les résultats n’ont pas autant d’importance que la
façon dont ils vont gagner ou perdre. Ce ne sont pas encore des matchs cruciaux
mais il faut afficher ses couleurs, question de démontrer qu’ils sont vraiment
des prétendants sérieux pour une place en séries.
Opportunistes, vous
dites?
L’opportunisme est au rendez-vous à Toronto.
Malgré une moyenne collective de seulement .241, les Jays ont trouvé le moyen de
marquer pas moins de 220 points. Pour expliquer ce paradoxe, il faut regarder
vers la puissance. Edwin Encarnacion connaît une bonne saison avec 13 circuits
et 34 points produits. Jose Bautista n’est pas en reste avec 11 longues-balles
en plus de produire 25 points. Kelly Johnson et J.P. Arencibia ont
respectivement 8 et 7 coups de circuit.
Pendant ce temps, outre avoir sauté un gasket qui lui a valu une
suspension, Brett Lawrie est le frappeur le plus constant des Jays. Il semble
qu’enfin, le troisième but s’affirme à la hauteur des attentes. Ce qui n’est
définitivement pas le cas d’Adam Lind et de Travis Snider qui poireautent dans
les mineures.
Le partant Brandon Morrow est fantastique cette
saison. L’ensemble des lanceurs des Blue Jays font généralement bien. Si ce
n’est que les releveurs Francisco Cordero et Carlos Villenueva fonctionnent en
dents de scie. Heureusement, Luis Perez et Darren Oliver s’imposent.
Des renforts
nécessaires
Les Jays jouent du bon baseball. On se maintient
dans la course mais il manque quelque chose. Un Vladimir Guerrero? Peut-être.
Mais il ne serait qu’une partie de la solution. L’attaque a besoin de
diversité. Ils doivent être plus patient au bâton et atteindre les sentiers
plus souvent. Il faut aussi consolider la relève. Plus la saison va avancer,
plus ça sera difficile pour les jeunes partants. Les releveurs seront durement
mis à l’épreuve. Renforcir l’enclos sera un défi pour John Farrell et Bruce
Walton. Ils pourraient bien être à court d’alternative. Ils vont sûrement
solliciter l’aide Alex Anthopoulos pour dénicher des renforts.
D’ici le match des étoiles, les Jays doivent
jouer pour .500. Mais avant, ils doivent montrer ce qu’ils ont dans le ventre
cette semaine. Sont-ils un bon petit club de .500 ou une véritable menace dans
l’Est?
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