(Photo: AP) |
On savait qu’on était devant de bonnes équipes,
autant dans l’Américaine que la Nationale.
Ce qu’on ignorait, c’est combien les Orioles de Baltimore et
les Mets de New York allaient être bons et, surtout bons jusqu’à ce moment-ci
de la saison. D’autres dont on attendait plus n’ont pas vraiment été à la
hauteur. Ce qui ne les empêche pas d’atteindre le seuil de respectabilité. Les
Yankees de New York, les Red Sox de Boston et les Phillies de Philadelphie sont
dans le coup mais dans une position qui ne correspond pas aux attentes. Les
blessures ont été un facteur déterminant pour les trois équipes.
Chez les Blue Jays de Toronto et les Marlins de
la Floride ,
ont peut dire qu’ils sont sensiblement où on l’imaginait à fin du mois de mai.
Pour les Braves d’Atlanta et les Nationals de Washington, leurs performances ne
sont pas des surprises. On avait bien déterminé leur potentiel.
Le classement actuel est le résultat parfait
d’un nouvel équilibre dans le baseball majeur. Une parité causée par l’usure
d’équipes qui paient pour les agents libres déjà âgés qu’ils ont signés dans
les dernières années. Mais c’est aussi
en raison d’équipes comme les Nationals de Washington et les Blue Jays de
Toronto qui sont en pleine ascension.
Tout le monde a encore des chances virtuelles
dans ces deux divisons. En jouant pour .500, avec tous les matchs qui restent à
jouer, ils sont tous en bonne posture. Ce qui va faire la différence à compter
du mois de juin et, ça sera encore plus vrai à compter de juillet, ce sont les
lanceurs. C’est pourquoi les Yankees et les Red Sox sont en position précaires.
De même pour les Blue Jays, les Mets et les Braves. Les derniers, font mieux
depuis un moment au monticule. Il faudra voir comment ils se comporteront à
compter de juin. Vous aurez deviné que les Nationals, les Rays et les Phillies
sont favorisés par leur personnel de lanceurs. On doit aussi penser au facteur
psychologique. De ce côté les Marlins et les Orioles sont fragiles. Du même
coup, c’est à l’avantage des Red Sox des Yankees, des Rays et des Phillies. De
ce côté, ces quatre équipes ne paniquent jamais sous pression.
Chaque équipe a sa force, chaque équipe a sa
faiblesse. Il ne faut pas perdre de vue que les postes de « wild
card » sont aussi à la portée de ceux qui passeront à côté du premier
rang. Personne n’a encore lâché le morceau après plus du quart de la saison de
passé. Le classement devrait commencer à se ventiler dans les prochaines
semaines. Un écart va commencer à se creuser avec les formations qui n’ont
aucune chance. Il ne restera plus que les vrais prétendants au match des
étoiles. C’est là que la bataille va se transformer en véritable guerre. Une
guerre qui se fera sans les Orioles et les Mets.
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