Nick Markakis et Buck Showalter (Photo:AP) |
Question de tous nous faire passer pour des
incompétents, l’autre bande de débiles, les A’s d’Oakland, n’ont besoin que d’une
victoire face aux Rangers cette semaine pour également confirmer leur place. En
plus, autant les O’s que les A’s, ont encore une chance de remporter le titre
de leur division respective. Tant qu’à tous avoir l’air fou.
Ça fait du bien quand même de revoir les
Orioles en séries après tout ce temps. Tout le mérite revient à Buck Showalter
qui devrait recevoir le titre de gérant de l’année, même si son confrère
opposant des A’s, Bob Melvin, le mériterait tout autant. Le gérant des O’s, a
réussi à conduire en séries, une équipe qui devait de l’avis de tous, croupir
dans les bas fonds dans l’Est de l’Américaine. Son attaque est ordinaire, sa
rotation, est au mieux moyenne, et sa défensive est une véritable passoire. Oui,
les A’s ont un alignement ridicule et inconnu, ou presque. Mais ils se sont fait
connaître en s’illustrant, et en montrant des atouts qu’on ne soupçonnait pas.
Puis traditionnellement depuis plusieurs saisons, les A’s, on les sait
coriaces.
En septembre, Showalter est parvenu à avoir
l’un des 10 meilleurs personnels de lanceurs des majeures. Il faut dire qu’il
compte sur l’enclos le plus prolifique du baseball avec une fiche combinée de
32-11. Des chiffres qui cachent mal, la faiblesse de sa rotation. Showalter a
jonglé avec huit partants dans le mois qui vient de se terminer. Les deux
partants qui devaient, les empêcher d’être une farce, Brian Matusz et Jake
Arrieta ont été si mauvais qu’ils ont abouti dans l’enclos en cours de saison. En
défensive, Nick Markakis, Matt Wieters et J.J. Hardy ont été les plus fiables.
Manny Machado a apporté un peu plus de solidité au troisième but, mais pour le
reste, c’est très douteux. Ils sont frustrants en attaque. Ils ne courent pas,
sont souvent retirés sur des prises, mais ils sont puissants. Seconds pour les
circuits dans les majeures. C’est ainsi qu’ils marquent la majorité de leurs
points.
Avec une seule arme, son enclos; Showalter a
réalisé l’impossible. Melvin et les A’s en feront probablement autant d’ici
mercredi avec autant de mérite, mais pas autant de lacunes démontrées durant
toute la saison. Les deux plus belles histoires de 2012.
Ce qui distingue l’impossible du possible.
L’impossible, lui, le demeure.
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