Les Giants de San Francisco et les Cards de
St-Louis s’affrontent dans ce qui devrait être un véritable spectacle de
détermination, de dureté mentale et de gestion de personnel.
Deux équipes dirigées de main de maitre par un bon
gérant capable de prendre les décisions qui s’imposent. Ils savent précisément
ce que leurs joueurs peuvent ou ne peuvent pas donner. Les deux croient
toujours qu’ils peuvent poser un geste qui changera l’allure d’une rencontre.
Ils ont conscience de l’importance de leur rôle. Ils ne se rabattent pas sur le
vieux cliché qui veut qu’un gérant est aussi bon que son équipe.
Parlant d’équipe, les Giants sont reconnus pour
avoir un bon monticule. Ce qu’on a découvert en seconde moitié de saison, c’est
qu’ils avaient également une offensive productive. Ils peuvent tenir dans
n’importe quelle sorte de match. Privés de l’imbécile, Melky Cabrera (Je vous
ai dit que je ne serais plus tendre maintenant qu’il y a une règle.), ils ne s’en sont aucunement formalisés. Angel
Pagan s’est avéré être une excellente acquisition. Marco Scutaro a stabilisé la
défensive, et il est excellent au bâton depuis son arrivée à San Francisco.
Buster Posey frappe comme une machine cette saison. Ils seront difficiles à
stopper, même si les Reds de Cincinnati ont maitrisé leur attaque. On ne pourra
pas indéfiniment les garder au neutre. La plus grande incertitude, vient de
leur rotation. Que feront Tim Lincecum et Ryan Vogelsong? Puis la défensive
n’est pas la plus fiable du baseball, loin de là. En relève, il n y a pas de
problème. Ni au niveau des deux premiers partants, Matt Cain et Madison
Bumgarner.
Du côté des Cards, la défensive n’est pas très
fiable non plus. La rotation laisse perplexe avec la dernière sortie d’Adam
Wainwright mais aussi, Jamie Garcia. Ce dernier sera toutefois reposé. Chris
Carpenter devra être dominant. Les releveurs ont très bien fait dans la
précédente série face aux Nationals. Mais ils ont été plus fiables que de
coutume. La magie de Matheny a opéré. Mais ses releveurs ont-ils l’essence
nécessaire pour passer au travers après avoir été utilisé souvent face à
Washington? Offensivement, ils sont supérieurs aux Giants. Une offensive qui
travaille comme une équipe de la ligue Américaine, en jouant dans la Nationale. On y va pour la
grosse manche, mais on peut aussi jouer du « small ball » quand la
situation le demande. Ils peuvent aussi courir. Les lanceurs des Giants vont
travailler avec une menace différente. Carlos Beltran et Jon Jay vont devoir
continuer à défricher le chemin pour que l’offensive demeure dangereuse.
Ça sera très serré. Du bonbon! Je vous préviens
de consommer cette série avec modération. Vous risquez de ne plus pouvoir vous
en passer. Une série qui va se gagner à l’usure des deux enclos. Ce ne sera pas
une question de fermeté psychologique, mais de condition physique. De ce côté,
les Giants ont le dessus.
Les Giants en 7.
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