Les Cards se moquent encore des lanceurs des Nats

(Photo: AP)

Les Cards de St-Louis ont pris les devants 2-1 dans la série qui les oppose aux Nationals de Washington en vertu d’une autre victoire facile. Cette fois au compte de 8-0.

Un double d’Allen Craig après deux retraits a procuré une avance de 1-0 aux Cards dès la manche initiale. La troupe de Matt Matheny ne s’en est pas contenté, en amorçant la deuxième avec trois coups sûrs consécutifs, dont un circuit de trois points de Pete Kozma contre le partant Edwin Jackson. Un ballon-sacrifice de Daniel Descalso a élargi la marge à 5 à 0 en début de sixième. À la manche suivante, un but sur balles soutiré par Craig, avec les buts bondés de Cards, a ajouté un 6^ème point au tableau pour St-Louis. Un simple de Matt Holliday pour deux autres points, a terminé le festival en portant le compte à 8-0.

Le point tournant, le circuit de Kozma qui a assommé les Nats. Ce dernier se combinait psychologiquement aux 12 points du précédent match. Et ça dès la deuxième manche.

Les partisans des Nationals ont beau hurler après la décision de mettre fin à la saison de Strasburg, ceci n’aurait rien changé au fait que leur équipe ne frappe pas. De plus, Jordan Zimmermann et Edwin Jackson auraient tout de même lancé dans cette série. Strasburg ne peut pas lancer tous les jours, et ne peut pas frapper neuf fois non plus.

Regardez bien les frappeurs des Nationals. Ils cherchent tous à tirer la balle avec force. Ils anticipent mal les tirs des lanceurs des Cards, et mentalement leur idée est faite avant que la balle quitte la main du lanceur. Avec un receveur expérimenté comme Yadier Molina et des lanceurs aguerris, ils n’ont définitivement pas la bonne approche. Ils sont aussi trop tendus, mais ils apprennent. Du moins, on leur souhaite. 

Chez les Cards, on continu de marteler le meilleur personnel de lanceurs de la Nationale. Même le partant Chris Carpenter s’est amusé avec deux coups sûrs, en plus de sa bonne prestation au monticule. Jon Jay et Carlos Beltran se rendent sur les buts à profusion. Pas étonnant que l’attaque finit par produire avec les frappeurs un et deux abonnés aux sentiers.