Miguel Cabrera |
Pour les Tigers, ce fut beaucoup plus difficile
et compliqué que ça devait l’être, mais le résultat est le même. En bout de
ligne, c’est ce qui compte. Ils ont été à ce point ordinaires, qu’on les a
presque oubliés pendant un long moment. C’est justement quand on a cessé de
s’en occuper qu’ils ont commencé lentement à mieux jouer. Les acquisitions
d’Anibal Sanchez et d’Omar Infante ont apporté plus de stabilité au deuxième
but et dans la rotation. L’enclos demeure un gros point d’interrogation.
Surtout en raison de la mauvaise gestion du monticule par Jim Leyland.
Ils peuvent surtout dire un gros merci au
joueur de l’année, et JPU de 2012 dans l’Américaine, Miguel Cabrera, qui
deviendra le premier joueur depuis Carl Yastrzemski en 1967 à remporter la Triple Couronne. Un autre à qui
on doit beaucoup, c’est le futur récipiendaire du trophée Cy Young en 2012,
Justin Verlander. Ces deux joueurs connaissent des saisons exceptionnelles,
mais aussi un gros mois de septembre.
Il y a toutefois un trophée qui ne leur est pas
garanti; Le plus important de tous. Le Trophée du Président. Le Saint Graal du
baseball majeur, est la pièce manquante à cette magnifique récolte individuelle. Celui-là ne sera pas
facile à aller chercher. Toutefois, ne sous-estimez pas trop vite leurs chances.
Leur rotation fait très bien. Ils comptent sur au moins trois guerriers au
monticule en Verlander, Doug Fister et Max Scherzer. Ces gars là montent sur le
monticule pour y vendre chèrement leur peau à chaque présence. L’enclos, fera
possiblement foi de tout dans leur succès ou insuccès d’ici la fin. L’attaque
qui n’a pas encore montré tout son potentiel, pourrait grandement aider à
rendre la tâche plus facile. Plus facile aux lanceurs, mais aussi à Leyland qui
aurait moins à « gérer » son personnel de lanceurs. Les décisions
seraient ainsi plus simples à prendre.
Les Tigers auront aussi le bonheur d’avoir en
mains un accomplissement récent lorsque les séries débuteront. Le titre
remporté hier, pourrait les garder sur l’adrénaline et leur donner le momentum
jusqu’au bout. Ils n’ont pas connu de séquence répétée de victoires. Rien ne
dit qu’ils n’entreront pas en état de grâce dès le début des séries. Cette
victoire de 6-3 hier soir, vient peut-être d’allumer la mèche du baril
d’énergie sur lequel ils étaient assis toute la saison, sans briquet pour lancer
l’explosion.
À Oakland ce fut tout le contraire. Plus la
saison progressait, plus on devait s’intéresser à eux. Maintenant, nous n’avons
aucune idée jusqu’où cette équipe là va aller. En réalité, on le sait. MAIS, on
ne sait plus à combien de folies on sera encore confrontées. Après une saison
remplie de renversements, aurons-nous maintenant droit à des séries aussi
palpitantes? Une vraie saison pour tous devenirs cinglés. Bon, allez, j’ai
rendez-vous chez mon psy!
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