L’ancien de la ligue Frontier dans le baseball
indépendant, Max Scherzer a lancé 5.2 manches, dont 5.0 sans coup sûr pour
conduire les Tigers de Detroit à une victoire facile de 8-1 sur les Yankees de
New York. Ainsi, Detroit devient champion de la Ligue Américaine et obtient son
laissez-passer pour la
Série Mondiale.
C’est le toujours productif Delmon Young qui a
produit le premier point du match en première à l’aide d’un simple. Une erreur
de Mark Teixeira a conduit au deuxième point des Tigers quand Avisail Garcia en
a fait payer le prix avec un simple en troisième. À la manche suivante, Miguel
Cabrera et Johnny Peralta ont frappé chacun circuit de 2 points pour creuser
l’écart à 6 à 0. Un double de Nick Swisher a permis aux Yankees de s’inscrire
au tableau en cinquième. En fin de septième, un circuit en solo d’Austin
Jackson a redonné une priorité de 6 aux Tigers pour la marque de 7-1. Peralta a
frappé sa deuxième longue-balle du match. Un circuit en solo pour le compte
final de 8-1.
C.C. Sabathia ne l’avait pas. Mais comment lui
reprocher sa performance quand toute l’équipe des Yankees ne s’est pas présentée
de toute la série? Il faut se demander si les joueurs désiraient toujours jouer
pour Joe Girardi. Les Tigers étaient les plus inspirés, et sont arrivés dans
cette série avec une attitude positive. Delmon Young est sans aucun doute le
joueur qui a le plus contribué aux succès des Tigers. Mais, on peut aussi
parler de l’excellence de leur rotation qui a été impeccable à chaque sortie. En
fait, à l’exception de José Valverde, les Tigers ont été quasi irréprochables.
Le point tournant de ce match a été la 4ème
manche de Max Scherzer qui a retiré les trois frappeurs à lui faire face après
le deuxième point des siens. Sur ses trois retraits, deux furent sur trois
prises. La pression devenait très forte sur les épaules de Sabathia et sur
l’ensemble de l’équipe des Yankees qui se voyaient une fois de plus maitrisés,
et en plein néant dans cette série.
Quant au point tournant de la série, ce n’est
pas la retrait d’Alex Rodiguez de l’alignement des Yankees, ni la blessure à
Jeter. Non, c’est la décision de Jim Leyland d’amener Phil Coke en relève dans
le second match, et de le garder là pour deux manches. La performance de Coke,
a solidifié la confiance des siens et démolit celle des Yankees. Quittant New
York en avance 2-0 dans la série avec Justin Verlander sur le monticule dans le
match suivant, les Tigers étaient gonflés à bloc, et les Yankees dégonflés. On
critique, moi le premier, très souvent la gestion des lanceurs de Jim Leyland,
mais cette fois, il a vu juste en dirigeant ses releveurs avec les
circonstances pour gagner, et non, en les laissant jouer leur rôle habituel.
En séries, tu dois t’ajuster rapidement. Cette fois, Leyland l’a fait.
Maintenant, les Tigers doivent trouver le moyen
de garder la forme en attendant le premier match de la Série Mondiale. Le momentum ne
sera pas avec eux pour cette première rencontre. Il faudra trouver le moyen de
faire tourner la série à leur avantage, le plus tôt possible. Le deuxième match
sera très important.
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