Les Giants de San Francisco ont expédié les
Reds de Cincinnati en vacances avec une victoire de 6 à 4. Les Giants ont
comblé un déficit de 0-2 pour finalement remporter cette série au meilleur de
cinq matchs 3 à 2.
Après que les partants Mat Latos et Matt Cain
aient affiché leur domination pendant
quatre manches, les Giants ont ouvert le pointage avec un triple bon pour un
point de Brandon Crawford. Une erreur de
Zack Cozart a ensuite permis à Crawford de toucher le marbre pour faire 2-0.
Avec les buts remplis, Buster Posey a sonné les cloches des Reds avec un grand
chelem. Secoués, les Reds se sont mis en route à leur tour en fin de cinquième.
Brandon Phillips avec un double bon pour deux points a inscrit les siens au
tableau. C’était 6-2. Ryan Ludwick a redonné espoir aux fans des Reds avec un
circuit en solo en sixième. Deux superbes jeux défensifs de Crawford et Angel
Pagan ont volé des coups sûrs certains en fin de huitième. En fin de neuvième
un simple de Ludwick approche les Reds à 6-4 avec un retrait. Mais Sergio Romo
est venu à bout d’étouffer la menace.
Le point tournant, le grand chelem de Buster
Posey bien sûr.
Les Giants ont déclassé les Reds dans toutes
les phases à compter du match numéro 3. En attaque, en défensive et au
monticule. Ce n’est pas peu dire pour une équipe très moyenne avec les gants et
les bâtons. Cependant, on a trouvé le moyen de produire en temps opportuns.
Bruce Bochy a utilisé son personnel avec beaucoup de minutie. Il sait très bien
ce que peut, et ne peut pas donner ses joueurs. Ce qui peut paraitre simple à
première vue, mais ce n’est pourtant pas donné à tous. Une bonne série pour Tim
Lincecum en relève et pour Pablo Sandoval en attaque.
Les Reds ont connu une excellente saison. Et
cette mauvaise performance des trois derniers matchs ne doit pas faire oublier
les 162 autres rencontres et le début de cette série. Le point tournant de
celle-ci c’est la mauvaise course de Brandon Phillips en première manche du
match numéro 3. Dans cette dernière partie, on se demande bien où Dusty Baker
avait la tête? En déficit de 2-0, ne pas avoir de releveur prêt dans un match
ultime en cinquième manche, faut avoir manqué quelque chose quelque part.
Werth invite les Cards
à jouer aujourd’hui
Les Nationals de Washington sont venus à bout
des Cards de St-Louis 2-1 à leur dernier tour au bâton pour forcer la
présentation d’un cinquième et dernier match aujourd’hui.
En fin de deuxième, Adam LaRoche a poussé une
balle hors des limites du terrain pour permettre aux Nationals de prendre
l’initiative 1 à 0. Un ballon sacrifice de Carlos Beltran a créé l’égalité à
1-1 en début de troisième. Il faut attendre la fin de la neuvième pour dénouer
l’impasse quand Jayson Werth reçoit impoliment Lance Lynn avec un circuit.
Le point tournant, le circuit de Werth.
Superbe match de séries. Les deux partants ont
été dominants. Ross Detwiler et Kyle Lohse s’en sont donnés à cœur joie. C’était
à qui mieux-mieux. Detwiler n’a donné que 3 coups sûrs en 6.0 manches, et Lohse
2 en 7.0. L’enclos des Nationals a été magistral.
Jordan Zimmermann en relève à retiré trois frappeurs sur des prises en 1.0
manche. Tyler Clippard en a fait autant et Craig Stammen en a retiré deux à son
tour.
Les O’s résistent!
Les Orioles de Baltimore ont mis 13 manches pour venir à bout des Yankees de New York 2-1. Il y aura donc un dernier match aujourd'hui.
Les Orioles de Baltimore ont mis 13 manches pour venir à bout des Yankees de New York 2-1. Il y aura donc un dernier match aujourd'hui.
Les Orioles ont
finalement marqué en début de cinquième sur un circuit en solo de Nate
Mclouth. La réplique est venue en fin de sixième sur un optionnel de Robinson
Cano qui a poussé Derek Jeter au marbre. Il faut patienter jusqu’en 13ème
pour que J.J. Hardy cogne un double bon pour ce qui allait devenir le point de
la victoire après que Jim Johnson ferme la porte au nez des Yankees.
Le point tournant, le double de Hardy
L’inertie des Yankees commence à laisser
perplexe. Ils accumulent les chances ratés dans cette série. Notamment dans ce
match, en 3ème lorsqu’ils ont été incapable de pousser Jayson Nix au
marbre alors qu’il avait amorcé la manche avec un double. Les partants devaient
être le point d’interrogation dans les présentes séries. On était loin de se
douter que leur offensive tomberait au neutre. Robinson Cano est mauvais, Alex
Rodriguez, Nick Swisher et Curtis Granderson ne sont pas mieux. Phil Hughes a
bien fait, et méritait un meilleur sort.
On a pu constater encore une fois l’excellence
de l’enclos des Orioles. Même si Johnson a coûté deux matchs, on ne peut rien
reprocher au reste des releveurs des O’s dans cette série. Hier, ils ont fermé
la porte de la 6ème à la 13ème sans donner de point.
Darren O’Day connaît une série impeccable jusqu’à présent. On peut blâmer les
Yankees en attaque, mais on peut aussi donner tout le mérite aux lanceurs des
Orioles.
Verlander met fin au
rêve des A’s
Justin Verlander a maitrisé l’attaque des A’s d’Oakland
dans un match complet pour permettre aux Tigers de l’emporter 6-0 et ainsi
passer à la Série
de Championnat de l’Américaine.
Un double d’Austin Jackson bon pour un point et
un mauvais-lancer de Jarrod Parker ont permis aux Tigers de prendre les devants
2-0 en troisième. L’attaque s’est poursuivie en septième quand Jackson a remis ça
avec un autre simple bon pour un autre point. Miguel Cabrera en a pris une pour
l’équipe avec les buts remplis, c’était 4-0. Prince Fielder a ajouté un cinquième
point à l’aide d’un simple et Quintin Berry a marqué suite à une erreur de
Stephen Drew pour la marque finale de 6-0.
Le point tournant, le simple de Jackson en septième.
Le point tournant, le simple de Jackson en septième.
Justin Verlander était tout simplement imbattable
dans ce match. Un match complet de 11 retraits sur des prises. Les A’s n’ont
jamais pu créer quoi que ce soit. On ne peut certainement pas leur faire des
reproches après une saison aussi invraisemblable que magique. Ils ont progressé
énormément pour une jeune équipe. Ils ont maintenant l’expérience des séries en
plus pour le futur.
Pour les Tigers, c’est exactement le genre de
séries dont ils avaient besoin. Une fois qu’ils ont traversé une équipe aussi
coriace que les A’s, on peut se demander ce qui va les arrêter. Les partants
ont été bons, ils ont dû travailler fort en attaque et profiter des rares
occasions qu’ils ont eues. Ils auraient pu s’écraser hier après avoir vus les A’s
se relever comme ils l’ont fait. Mais ils ont su s’appuyer sur la performance
de leur partant. La relève chancelante les rejoindra peut-être. Sauf si
Leyland fini par faire confiance à Alburquerque.
Ouaip! Les Tigers n’ont plus de freins! Sauf…Leyland.
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