Je vais me répéter, mais la plus récente étude
de Forbes vient de confirmer encore une fois que l’impression de disparité dans
le baseball majeur, est fausse. Ce n’est plus un secret pour moi, ni un
mystère. J’espère qu’il en est de même pour vous qui êtes la cible de croyances
populaires qui minent l’intérêt pour le baseball.
Les chiffres de Forbes ne sont pas tout à fait
exacts, mais chaque fois qu’il y a une fuite dans une organisation de la MLB , elle confirme leur étude
à quelques miettes près. Dans cette dernière on apprend que les Angels de Los
Angeles ont perdu 12.9 millions, les Rangers du Texas 8.7, les Marlins de Miami
7.1, les Blue Jays de Toronto 4.8, les Mets de New York 2.4 et les Tigers de
Detroit 400 milles dollars. Les Phillies de Philadelphie, n’ont fait que 600
milles alors que les Yankees de New York et les Dodgers de Los Angeles n’ont
fait respectivement que 1.4 et 3.2 millions en bénéfices.
En revanche, les Cubs de Chicago avec 32.1
millions, les Orioles de Baltimore à 30.1 et les Padres de San Diego à 29.9
trônent en tête des équipes les plus profitables en 2012. Les Nationals de
Washington, les A’s d’Oakland et les Pirates de Pittsburgh suivent avec des
profits au-delà de 25 millions. Les Astros de Houston devancent les Red Sox de
Boston avec 24.7 millions en comparaison des 23.9 dans les poches de John
Henry.
Il faut faire la différence entre profits et
richesse. La valeur des équipes est plus importante dans les gros marchés. Ça
va de soi. Mais l’amateur n’en n’a rien
à cirer que son équipe ait de la valeur plus qu’une autre. Il veut savoir si
elle est en santé et que son avenir est assurée dans sa ville parce qu’elle
fait des profits. Profits qui peuvent être réinvestis en partie dans l’équipe
sur le terrain au moment que l’organisation considère opportun. À la lumière de
ces chiffres, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin que certains proprios
ont décidé d’en mettre davantage dans leurs poches et pas trop sur le terrain.
Pendant ce temps d’autres ont tenté d’en faire autant tout en misant quand même
une partie de leurs profits sur leur équipe.
Les Marlins de Miami n’ont pas fait d’argent
car ils ont misé sur une plus grande masse salariale. Même un nouveau stade n’a
pas permis à Jeffrey Loria d’empocher les millions. Ce n’est pas pour rien qu’il
s’est départi de quelques gros contrats à la fin de la dernière saison. Il
faisait des bénéfices malgré les faibles assistances dans son vieux stade. Il
revient donc à son ancienne formule. Faire de l’argent, mettre une jeune équipe
compétitive sur le terrain (Pas cette saison, mais ça reviendra) et laisser les
autres mettre la main sur ses agents libres en leur laissant le soin de subir
leur déclin. Imaginez comment Lew Wolf, John Fisher et Billy Beane sont morts
de rire à Oakland ? Et Peter Angelo et Dan Duquette à Baltimore? En plus, les
Yankees ont payé 18.9 millions en taxe de luxe l’an dernier. Là, les deux
organisations mentionnées, ne rient plus, elles se roulent carrément à terre.
Je vais encore vous le dire; j’aime le répéter;
il n’y a pas de propriétaire misérable dans la
MLB. Il n’existe pas non plus d’équipe
pauvre, ni d’équipe incapable de rivaliser avec les autres. Une bonne gestion
peut facilement faire le travail. Le reste est une question de choix et de
compétence. Vous devriez le répéter à d’autres. Ça ramènerait peut-être
certains fans de baseball vers ce sport après s’être fait casser les oreilles
que « JAMAIS (Comme dans pour toujours), les Expos de Montréal ne pourront
rivaliser avec les autres, sans plafond salarial. Le baseball est MALADE.»
Ceux qui l’ont écrit et dit à répétition, n’ont certainement pas une forte
santé mentale.
Ça c’était l’arme ultime pour nous vendre leur
vache à lait, et ainsi se donner bonne conscience de ne pas parler des Expos en
mars, avril, mai, juin, septembre et octobre pour parler de vous savez quoi.
JAMAIS vous ne devriez les écouter à nouveau.
Ces gens sont MALADES.
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