Ricky Romero (Photo: Getty) |
Tout n’est pas encore perdu pour les
Blue Jays de Toronto. L’espoir est mince mais une série victorieuse les
relancerait au plus fort de la course pour une place en série. En tenant compte
de la succession de blessures subies par les lanceurs, il y a des signes
encourageants pour John Farrell. Malgré toute la malchance qui s’est acharnée
sur son équipe, elle est toujours près d’une très honorable troisième place
dans l’Est de l’Américaine. L’endroit où la plupart des observateurs les
voyaient avant que la saison débute.
Armés d’une offensive productive, ils
peuvent garder une attaque soutenue pendant plusieurs matchs consécutifs. José
Bautista est toujours une menace pour la longue-balle. Edwin Encarnacion s’est
ajouté à lui pour former un des duos les plus explosifs du baseball majeur.
Colby Rasmus s’épanouit à Toronto. Lui aussi est une menace pour le circuit. Il
ajoute la vitesse à son coup de bâton et, un gant fiable au champ extérieur. Les
Jays n’auraient besoin que d’un vrai bon premier frappeur constant pour être
encore plus dévastateurs que dévastateurs. L’enthousiasme est aussi du
rendez-vous, même s’ils ont parfois la fâcheuse tendance à accumuler les
erreurs de concentration.
Il n y a donc aucun problème en
attaque. Sauf que pour coller des victoires, ça prend une bonne rotation. Ce
que n’ont pas les Jays. En plus d’un personnel de lanceurs fragilisés par les
blessures, Ricky Romero a confirmé les doutes sur sa solidité psychologique. Il
n’est pas assez dur mentalement pour être un véritable numéro un dans une
rotation. Depuis le mois de juillet, il est un désastre. Il a beaucoup de
talent mais, il faut lui retirer la pression d’être l’as de la rotation. Ce
n’est pas une tâche facile de se savoir celui qu’on a choisi pour se mesurer
plus souvent qu’autrement au meilleur artilleur adverse. Engagé dans un duel de
lanceur, il ne faut pas cligner des yeux. Savoir que l’équipe comptait sur sa
solidité pour en donner davantage avec les blessures aux autres lanceurs,
c’était beaucoup trop pour lui. S’il n’avait remporté que la moitié de ses
matchs depuis juillet, les Jays seraient dans l’arrière-train des meneurs dans
la course aux « wild cards. »
Pour que les Blue Jays offrent à leurs partisans, l’exaltation d’une course aux séries en septembre, il faut commencer
à aligner les gains…maintenant! Ils n’ont plus le choix. Ils sont condamnés à
gagner.
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