(Photo: Kevork Djansezian/Getty Images) |
Yoenis Cespedes est un monstre depuis le match
des étoiles. Il produit, frappe la longue-balle, et en plus, il est constant,
soir après soir. Il traîne sur ses épaules l’attaque des A’s. On l’a bien
utilisé en lui donnant plusieurs jours de repos durant la saison. Question
d’aider son ajustement au rythme du baseball majeur. La décision rapporte. En
fait, Bob Melvin a fait preuve d’imagination pour obtenir autant de succès avec
une attaque qui marque peu de point. Seul, Josh Reddick a joué plus de 100
matchs cette saison. Melvin a jonglé avec son alignement toute la saison pour
trouver la meilleure formule face à chaque opposant.
Melvin n’a pas que jonglé avec son alignement.
Il l’a aussi fait avec sa rotation et ses releveurs. Dans le seul mois d’août,
il a utilisé pas moins de neuf lanceurs partants différents. La perte de
Bartolo Colon (pour stupidité maladive) ne fait qu’ajouter un changement de
plus à la rotation. Vous ne retrouverez aucun partant des A’s dans les meneurs.
Pourtant, leur personnel de lanceurs est le 4ème des majeures pour l’ensemble
de la saison. L’organisation joue à cache-cache avec ses adversaires directs. Il
semble que personne n’a remarqué qu’ils ont renvoyé dans les mineures des
lanceurs qui n’avaient aucune raison d’être rétrogradés à la fin juillet et au
mois d’août. À la veille de séries contre Los Angeles et Texas. Tout le monde a
gobé les clichés. Le but était tout simple; Les soustraire aux frappeurs pour
que ces derniers ne puissent pas s’ajuster à force de les affronter. C’est
justement comme ça qu’ils comptent amorcer le dernier mois. Tout ça, était
prévu d’avance. On mise sur le peu d’information qu’auront les frappeurs sur
chaque lanceur pour tenter de remporter des victoires face à des équipes
redoutables qui sont elles aussi engagées dans la course aux séries.
Quand tu n’as pas l’alignement pour connaître
une bonne saison, il n y a qu’une chose à faire; Oser! Ce que les A’s ont fait, et que d’autres hésitent à faire
pour ne pas être critiqués. À Oakland, on ne perd jamais de saison. On ne joue pas en fonction de reconstruire, on joue pour gagner, et on prend tous les moyens qu'on peut avec peu de moyen.
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