(Photo: AP/Chris Omeara) |
La course pour une place en séries bat son
plein dans l’Américaine. La marmite bouille, à moins que ce ne soit les signaux
de fumée émis par la Tribu. Une
chose est certaine, ça chauffe avec moins de deux semaines à faire au
calendrier régulier.
Les Indians de Cleveland du grand chef
Francona, ont une porte qui s’ouvre devant eux alors que les Rays de Tampa Bay
et les Rangers du Texas se bousculent pour entrer le premier. L’un d’eux
restera dehors, au moins pour un moment, ce qui pourrait permettre aux Indians
d’enjamber celui qui restera au seuil de la porte. Mais attention! Cette
bataille entre les Rangers et les Rays, redonne un peu d’espoir, bien mince,
aux Royals de Kansas City qui pourraient causer une congestion en remportant
leur série face aux mêmes Indians. Puis les Orioles de Baltimore, vont espérer
que les Royals et les Rays barrent la route aux deux autres afin de pouvoir
eux-mêmes gagner du terrain avant la fin de la semaine. Pour les Yankees de New
York, ils doivent prier pour la même chose, mais aussi que les Orioles se
heurtent aux Red Sox de Boston. Et tout ça, simplement pour rester encore en
vie. Car il n y a toujours pas de garanti pour la suite des choses avec une
autre semaine à faire avant la fin de la saison.
Le cuisinier dans le
trouble
S’il y a une équipe qui se sent inconfortable à
côté du fourneau, c’est bien les Rangers du Texas. Ron Washington vient
d’échapper le premier rang aux A’s d’Oakland pour une deuxième année
consécutive dans le dernier droit de la saison. Les deux fois, il était
pourtant sur le pilote automatique. Il a beau faire de belles simagrées, ça ne
lui donne pas la qualité du « grand chef ». Pas nécessairement
celui-là, mais au moins celui capable de gérer sa cuisine pour éviter que le
rôti soit calciné. La pression vient d’augmenter d’une tonne après le revers d’hier
soir aux mains des Rays. Personne à Arlington ne leur pardonnerait un autre
effondrement. Et les joueurs sentent encore le tapis qui glisse sous leurs
pieds. Washington n’est pas le meilleur homme pour calmer ses joueurs et
prendre du recul. C’est pourtant ce dont ils ont besoin pour se regrouper.
Frapper pour frapper
N’allez pas croire que c’est la perte de Nelson
Cruz qui fait la différence. Les Rangers sont 17ème pour la moyenne
au bâton en septembre après avoir affronté les excellents lanceurs des A’s deux
fois et ceux des Pirates. Toutefois, ils sont 28ème pour les points
marqués. Il n y a pas que le manque d’opportunisme qui fait défaut, mais la
gestion de l’offensive. Washington se fie encore sur la puissance et la grosse
manche, au lieu d’ajuster la stratégie de son attaque. Ils ont perdu huit de
leurs neuf rendez-vous contre deux équipes qui s’affirment dans les matchs serrés.
La fiche des Rangers en septembre pour les matchs qui se décident par la marge
d’un point est de 1-4. Deux fois, Yu Darvish a perdu 1 à 0 depuis le début du
mois. L’attaque frappe encore, mais elle frappe pour frapper, sans résultat.
Le monticule des Texans en arrache également.
Derek Holland semble au bout du rouleau. La relève a perdu ses repaires. Tout
n’est pas imputable à Washington, bien sûr. Mais quand tu perds une avance en
tête, et que tu te retrouves soudainement à te battre pour ta survie alors que
tu étais dans le siège du conducteur; Et ça, en deux occasions consécutives, tu
dois porter le chapeau.
Restez quand même prudent. Car si jamais les
Rangers devaient faire les séries, ça pourrait leur redonner un petit coup
d’adrénaline après avoir frôlé l’enfer.
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