Le tableau est presque complet pour les
prochaines séries dans le baseball majeur. Dans la ligue Nationale, les choses
sont à toute fin utile terminées. Les trois équipes de la Centrale , n’ont pas
intérêt à ouvrir la machine toute grande avant la dernière semaine, si jamais
ça devait être nécessaire pour terminer en tête. La situation est bien
différente dans la ligue Américaine où les courses sont bien entreprises pour
une place en séries. Le timing n’est pas le même pour toutes les équipes pour se pousser au maximum. Il faut choisir le bon moment, et celui qui convient à ses
effectifs.
Chez les Red Sox de Boston, l’attaque roule à
plein régime. Il reste à savoir si Jake Peavy peut continuer à dominer comme
lors de sa dernière sortie. John Lackey connaît une bonne saison, et Jon Lester
se replace. Des ennuis en relève peuvent quand même venir déranger les plans de
l’équipe. Les partants devront faire la différence d’ici la fin. Il n y a pas
urgence d’appuyer sur l’accélérateur pour l’instant.
À l’inverse, les Yankees de New York ne peuvent
plus attendre. C’est maintenant qu’ils doivent gagner. Chaque match doit être
pris comme un match de séries, et géré comme tel. On ne peut plus se ménager,
ni penser à demain en raison d’un léger retard au classement. À ce moment ci,
le nombre de match de recul à son importance, mais la position qu’on occupe au
classement prend aussi plus d’ampleur. Dépasser plus d’une équipe devient de
plus en plus ardu à chaque jour qui passe.
Les Orioles de Baltimore, doivent s’en sortir
avec une rotation qui demeure une épine dans le pied de Buck Shoewalter. Ce
dernier doit prier chaque soir pour que son partant garde l’équipe dans la
rencontre jusqu’à ce qu’il puisse jongler avec son excellent enclos. En raison
de cette faiblesse importante, il n’a pas le choix d’ouvrir la machine
maintenant lui aussi. Car il sait que certains partants vont lui faire dans les
mains à quelques reprises d’ici la fin.
À Tampa Bay, les Rays bénéficient de l’élan que
leur donne la verte recrue, Wil Myers en attaque. Toutefois, il faudra une
meilleure contribution de Jeremy Hellickson qui ne cesse d’accumuler les
mauvaises sorties au monticule. Une petite marge de manœuvre leur permet de ne pas peser sur le champignon en ce
moment. Mais il faudra commencer à y penser sérieusement la semaine prochaine,
si on continu à échapper des rencontres.
À Oakland, les lanceurs tiennent le coup tant
bien que mal avec un support offensif qui n’est plus au rendez-vous depuis le
début du mois d’août. Yoenis Cespedes se ressent de la deuxième saison où
l’adversaire le connaît mieux. Le talent est présent, mais on pourra
difficilement compter sur lui avant l’an prochain quand il aura apporté les
ajustements nécessaires. D’ici là, Seth Smith et Josh Donaldson, devront
prendre la relève en attaque. Pour le moment Coco Crisp vient de prendre charge
de l’offensive. Mais ce n’est pas à son premier frappeur qu’on demande de
produire. Les A’s sont peut-être au fond du réservoir, mais ils vont avancer
jusqu’à la dernière goutte. Ça, on le sait! Inutile de se demander quand ils
ouvriront la machine. Eux, ils commencent toujours en avril!
Leurs rivaux, les Rangers du Texas, n’ont pas
de quoi s’inquiéter. Leur personnel de lanceurs devrait les conduire en séries.
Ils devraient aussi terminer en tête, même s’il n y a jamais de garanti avec
les A’s dans le postérieur. Adrian Beltre produit, et on fait preuve
d’opportunisme. (Nelson qui déjà?)
Les Tigers de Detroit, n’ont qu’à se mettre sur
le pilote automatique. Pas besoin de se compliquer l’existence. Tout ce que
doit faire Jim Leyland et les siens, c’est de se préparer à jouer leur meilleur
baseball possible deux semaines avant le début des séries sans épuiser ses
ressources.
À Cleveland, Terry Francona, doit composer avec
une jeune équipe qui ne manque pas de cran. Il a fait un travail admirable, et
le message est passé pour le futur dans la section Centrale. Mais est-ce
au-dessus des moyens de sa bande de jeunes loups de se hisser parmi les équipes
en séries dès cette année?
Oups! On avait oublié les Royals de Kansas
City. Les lanceurs sont coriaces. La troupe de Ned Yost est encore plus
dangereuse car elle joue sans pression. La machine est déjà ouverte à KC, mais
pour combien de temps? Plus je les regarde jouer, plus je me méfis d’eux.
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