(Photo US pressewire) |
Goldy a fait ses débuts en 2011 dans les
majeures. L’an dernier, était sa première saison complète où il a démontré avoir
le potentiel nécessaire pour être un joueur de premier plan. C’est un naturel
qui compte plusieurs atouts à son jeu. L’une de ses plus grandes qualités, c’est
sa capacité d’ajustement et sa compréhension du jeu. Il est mobile
défensivement, il a de la puissance, et il n’est pas une tortue sur les
sentiers. Goldschmidt est en effet capable de voler quelques buts ici et là
durant une saison. L’an dernier, il a obtenu 14 larcins. La plus grande interrogation
avec lui, c’est de savoir s’il peut demeurer constant. Il ne faut pas oublier
qu’il frappe de la droite. Ce qui est plutôt inhabituel pour un joueur de
premier but avec de la puissance. Pour l’instant, il s’en sort très bien comme
sa moyenne en fait foi à .329 et l’an dernier à .286. D’ailleurs, il frappe
mieux les droitiers que les gauchers cette saison. Il est un tout petit peu
trop souvent retiré sur des prises, mais il n’est pas là pour accumuler des
buts sur balles. Sauf…quand il se présente comme premier frappeur d’une manche.
Goldy devient beaucoup plus patient. Il a d’ailleurs soutiré 16 buts sur balles
comme premier frappeur pour débuter une manche. Il en compte 23 au total. Voilà
une autre preuve de sa compréhension du jeu, et de sa capacité à s’ajuster aux
situations, tout comme il le fait avec les lanceurs. Malgré ses 43 retraits au
bâton, il est avec Shin-Soo Choo et Chris Davis l’un des trois seuls joueurs
dans les 40 plus retirés sur des prises a maintenir une moyenne de présences
sur les buts d’au-delà de .400. Autre fait intéressant dans son cas, il peut frapper
tout les tirs sans trop de difficulté. Son principal problème est avec les tirs
à l’extérieur.
Ce qui reste à savoir, c’est l’impact qu’il
peut avoir avec une équipe en course pour une place en séries. Comment se comportera
t-il sous pression lors du mois de septembre lorsque le feu sera pris dans la
cuisine? C’est là qu’on saura si le jeune de 25 ans, pourra compenser l’inexpérience
par des nerfs d’acier. C’est là qu’on verra si le très bon joueur peut devenir
un grand joueur.
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