C’est ce samedi que débutera la Classique Mondiale
de Baseball pour les pools A et B. Il ne devrait pas y avoir de surprise dans
ces deux premiers groupes. Le Japon et Cuba devraient sortir vainqueurs du
groupe A. Dans le groupe B, la
Corée du Sud et les Pays-Bas devraient se qualifier pour le
tour suivant. Les hostilités dans les pools C et D débuteront le 7 mars. Là,
non plus, on ne devrait pas être pris par surprise. La République Dominicaine
et Puerto Rico ont toutes les chances de passer au prochain tour dans le groupe
C. Seul le Venezuela pourrait changer les données. Dans le groupe qui nous
intéresse plus particulièrement, les États-Unis et le Canada devraient se
qualifier sans inquiétude.
Ce premier tour a toutes les allures d’un camp
d’entrainement pour la seconde étape. Une question de formalité pour les
puissances du baseball. Le défi sera de garder le focus, et de ne pas prêcher
par excès de confiance. Il s’agit d’un tournoi. Une défaite peu avoir des
effets néfastes. Le Canada en a payé le prix lors de la dernière présentation
de la Classique Mondiale.
Cependant, un match arraché difficilement contre une équipe de deuxième ordre
est presqu’une bénédiction. Ça permet au favori de se placer sur les rails.
The name of the game
is …
Dans un tournoi, contrairement à l’habitude qui
veut que les lanceurs jouent un grand rôle, celui-ci n’est pas aussi important.
Les artilleurs sont limités dans le nombre de tirs, et ils connaissent peu la
plupart des frappeurs qu’ils affrontent. De plus, ils ne sont pas encore dans
leur forme de match. Les lancers n’ont pas la même étoffe à ce stade de la
saison. Par contre, le mois de moins que joue les Japonais, ou les nombreux
joueurs amateurs, et de ligues indépendantes dans certaines nations, leur donne
un avantage. Ceux-ci peuvent se préparer en conséquence, contrairement aux
lanceurs des majeures. Ce n’est pas tant la qualité du lanceur qui fera la
différence comme sa forme à ce moment de l'année. Un lanceur moyen avec tout le mordant de ses
tirs à effet, est bien plus efficace qu’un très bon lanceur qui n’a pas atteint
son plein potentiel. Ce n’est pas pour rien que des excellents lanceurs se font
marteler durant les premières sorties en match pré-saison.
Les bonnes équipes de frappeurs, surtout celles
qui travaillent leur point, et qui comptent de bons frappeurs qui font
contacts, auront du succès. Ce n’est donc pas les gros noms qui rendront le
spectacle excitant et rehausseront le niveau de jeu, mais bien le type de
joueurs que présenteront les équipes. Il faut penser en fonction de construire
sa formation pour une courte compétition et non pour une longue saison. Ce
n’est pas un hasard si les équipes d’Asie, ou même d’Europe ont du succès.
Dans certains cas, plus que celles des Amériques. Elles comptent moins de
joueur des majeures, et sont bâtis en attaque pour donner du fil à retordre aux
artilleurs adverses.
Des inconnus bien connus
À surveiller, Jonathan Malo des Capitales de
Québec qui jouera pour le Canada. Le lanceur John Mariotti, aussi des Capitales
de Québec, évoluera avec la formation italienne. Chris Colabello, l’ex des
Tornadoes de Worcester, présentement avec les Twins du Minnesota jouera
également pour l’Italie. Anthony Granato, qui a joué à Atlantic City les retrouvera
pour défendre les couleurs du pays du vin rouge et des pâtes.
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