Quand Terry Francona a décidé de joindre la
tribu plus tôt cet hiver, ça nous annonçait quelques grands coups de la part de
la direction. C’était écrit dans le ciel que Francona n’allait pas accepter de
diriger une équipe en reconstruction, ni une équipe qui s’accroche en refusant
d’en enclencher le processus. L’ancien gérant des Red Sox a assez de notoriété
pour se permettre d’attendre le meilleur défi et la situation parfaite.
Les Indians ont conclu qu’ils avaient terminé leur
reconstruction entamée lorsqu’ils se sont
départis des lanceurs C.C. Sabathia et Cliff Lee. Ils savent maintenant
quels sont les joueurs qui peuvent évoluer sur une base régulière dans les
majeures. Ils connaissent aussi leur talent et les possibilités à venir de ces
joueurs.
Deux ans après avoir décidé qu’ils avaient
assez plafonné, et qu’il était temps de mettre sur pied une nouvelle formation,
ils étaient déjà redevenus compétitifs. On attendait beaucoup plus d’eux l’an
dernier, mais de prévisibles lacunes se sont confirmées. Leur monticule les a
ramenés à la réalité. Ils comptent sur un jeune et excellent milieu de
l’avant-champ. Asdrubal Cabrera et Jason Kipnis forment l’une des meilleures
combinaisons double-jeu du baseball. Le troisième but, Lonnie Chisenhall manque
d’expérience, mais on le sait capable de très grandes choses. Ils ont beaucoup
de profondeur derrière le marbre avec Carlos Santana, capable de jouer au
premier but ou d’agir comme frappeur désigné. Il est secondé par Lou Marson, celui
qui était le receveur d’avenir des Phillies de Philadelphie. Au champ
extérieur, ils avaient des trous. Nick Swisher et Drew Stubbs acquis cet hiver,
se joindront à Mike Brantley.
Les Indians sont donc sur la bonne voie. Ils
sont encore plus près de redevenir des aspirants très sérieux. Ils seront
peut-être même assez dangereux cette saison pour espérer une place en séries. Le
règne des Tigers de Detroit tire à sa fin. Vaut mieux qu’ils ne ratent pas
cette dernière chance. Le futur appartient aux Indians et aux Royals de Kansas
City dans la Centrale
de l’Américaine.
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