Sandy Alderson (Photo: AP) |
Alderson n’a pas que changé les joueurs dans
des chandails des Mets. Il a surtout changé la mentalité de ceux qui les
portent. Une nouvelle façon d’aborder les matchs, la saison et les embûches. Un
nouveau caractère. Ce que plusieurs ignorent, c’est qu’Alderson est le père du
« Moneyball. » C’est lui qui a été le premier directeur gérant à
s’intéresser à la « sabermetic » lorsqu’il était à Oakland. En 1995,
il avait confié à Billy Beane le soin de dénicher des joueurs peu coûteux mais
avec de fortes moyennes de présences sur les buts après la saison 1995. Beane a
poursuivi le travail ensuite, y ajoutant sa touche personnelle. C’est aussi
Sandy Alderson qui a reconstruit l’excellent réseau de filiales des A’s. José
Canseco et Mark McGwire étaient deux des prospects qui ont fait leur marque
dans le baseball majeur. Ils ne furent pas les seuls joueurs d’impacts sous sa
gouverne.
Le début
À New York, les jeunes lanceurs Jonathon Niese
et Matt Harvey, font parti de la solution. Déjà, les deux artilleurs démontrent
qu’ils sont capables de garder leur équipe dans le match. La rotation manque de
solidité et de profondeur. Le reste des partants n’est pas aussi fiable, mais
c’est normal. Ils auront le temps de développer ou dénicher les pièces
manquantes au moment opportun, lorsqu’Alderson sentira qu’il s’approche d’avoir
l’équipe pour faire les séries.
Derrière le marbre, les Mets comptent sur le
vétéran John Buck qui connaît un excellent début de saison en attaque. Il
aidera les jeunes lanceurs, mais aussi à garder Travis d’Arnaud dans les
mineures pour ne pas le précipiter trop rapidement dans la fosse aux lions.
David Wright n’a plus besoin de présentation au troisième coussin. Il donne de
la stabilité en défensive et en attaque tout comme Ike Davis qui tient son bout
dans les majeures, sans être une terreur.
Le joueur le mieux payé des Mets, Johan
Santana, finira par quitter. Frank Francisco aussi quittera avec son salaire de
6.5 millions. Ce qui va libérer de précieux dollars à mettre sur des joueurs en
mesure de les faire progresser. En tout, c’est 31 millions qu’Alderson va
récupérer pour placer sur son équipe; Du moins, une partie.
Le D.G. des Mets a maintenant un plan. Il
contrôle la situation parfaitement. Il est conscient de la puissance de ses
adversaires, à Washington et Atlanta. Il ne sert à rien de s’attaquer aux
séries dans le moment. Le temps viendra. D’ici là, il prépare ses armes. Ses
joueurs se battent mieux et apprennent à ne jamais abandonner. Cette saison, si
les Mets terminaient troisième devant les Phillies de Philadelphie, ça serait
déjà un gros pas en avant, un an plus tôt que prévu.
Alderson est celui par qui le succès reviendra.
L’arme secrète qui aura construit une machine redoutable. Une équipe qui sera
basée sur la puissance, la patience et un monticule composé de guerriers.
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